Ambel

Pour une sortie de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne, j’ai proposé la montée depuis la vallée de Quint jusqu’au plateau d’Ambel, une balade que j’avais fait en randonnue solitaire en 2018 puis que j’ai refait ensuite, mais habillé, avec des amis en 2021. L’intérêt de cette rando est non seulement d’atteindre le plateau mais aussi de pouvoir admirer une curiosité géologique : le scialet des Quatre Gorges, dont l’accès est officiellement interdit, mais…

On est six, cinq hommes et une femme. Démarrage tranquille sur la large piste forestière des Juges, qui nous permet de nous échauffer et de nous trouver en tenue, malgré un temps couvert et les nuages bien bas. A une bifurcation on tourne sur un chemin plus étroit qui rétrécira encore un peu plus loin se transformant en sentier. Il monte, parfois raide, entre massifs de buis et forêt couverte de feuilles mortes jusqu’à rejoindre un autre chemin bien plus caillouteux celui ci. On est passé au dessus de la mer de nuages et on profite avec plaisir du soleil. Encore deux passages pentus et on débouche au pas d’Ambel qui permet un accès à cet immense plateau herbeux, un alpage en été.

Après le casse-croûte on descend dans le vallon pour trouver ce fameux scialet (Scialet est un terme dialectal désignant les gouffres et dépressions de surface dans les zones préalpines de l’Isère et de la Drôme, notamment dans le massif du Vercors.) Il est entouré de fils barbelés pour empêcher les troupeaux de tomber dedans, et aussi de panneaux d’interdiction, dégageant ainsi la responsabilité du département de la Drôme, propriétaire de l’ensemble du plateau. Mais la découverte de l’endroit vaut d’outrepasser l’injonction. C’est une cavité en forme de dôme dont le plafond est troué d’ouvertures laissant entrer la lumière et apercevoir le ciel. Le sol en éboulis laisse imaginer les chutes de pierres effondrées. L’endroit est surprenant.

Puis il nous faut remonter au pas d’Ambel pour entreprendre la descente par un chemin un peu plus directe qui nous mène au hameau des Juges. Là, à quelques mètres des maisons, il faut nous résoudre à se vêtir puis longer la route jusqu’aux voitures garées sur le bas côté. Une bonne balade de près de six heure trente de durée et 950 mètres de dénivelé !


For an outing organized by the Val de Roanne Naked Walkers association, I proposed the climb from the Quint valley to the Ambel plateau, a hike that I had done solo naked in 2018 and then done again, but clothed, with friends in 2021. The interest of this hike is not only to reach the plateau, but also to admire a geological curiosity: the scialet des Quatre Gorges, access to which is officially forbidden, but…
We’re six, five men and one woman. A leisurely start on the wide forest track of Les Juges, which allows us to warm up and get suited up, despite the overcast weather and low clouds. At a fork in the track, we turn onto a smaller path which narrows a little further and becomes a footpath. It climbs, sometimes steeply, between clumps of boxwood and forest covered with dead leaves, until it joins up with another path, this one much stonier. We’ve passed over the sea of clouds and are enjoying the sunshine. Two more steep passages and we reach the Pas d’Ambel, which gives us access to this immense grassy plateau, an alpine pasture in summer.
After a snack, we head down into the vallon to find this famous scialet (Scialet is a dialect term used to designate surface sinkholes and depressions in the pre-Alps of Isère and Drôme, particularly in the Vercors massif). It is surrounded by barbed wire to prevent herds from falling in, and also by prohibition signs, thus absolving the Drôme department, owner of the entire plateau, of any responsibility. But the discovery of the place is worth overriding the injunction. It’s a dome-shaped cavity with openings in the ceiling that let in light and a glimpse of the sky. The scree floor is a reminder of collapsed rocks. It’s a surprising place.
Then we have to climb back up to the pas d’Ambel to begin the descent along a slightly more direct path that takes us to the hamlet of Les Juges. Here, just a few meters from the houses, we have to get dressed and walk along the road to the cars parked on the side of the road. A good walk, lasting almost six and a half hours and 950 metres of ascent!

Grotte de la Balme

Un 12 novembre, il fait encore de température de 20°, il faut en profiter pour sortir. J’ai depuis longtemps en projet la recherche d’une geocache dans une grotte au pied du Néron, juste en face de chez moi, de l’autre coté du vallon. Ce sera pour aujourd’hui! Je me gare au hameau de Narbonne et me dirige vers la falaise du Néron. Pour l’instant, je suis les indications du cacheur. Mais j’ai un doute, je suis sur le sentier qui monte sur la crête du Néron…et la grotte est bien en dessous de moi. Demi tour. Je cherche un sentier qui descend, n’en trouve pas et prends droit dans le pierrier. C’est la galère, je glisse, tombe, repars, j’arrive finalement au bas du pierrier, maintenant il faut que je continue à descendre dans la forêt ravagée par les sangliers. Je me dirige au jugé, m’accrochant aux branches ou aux troncs, glissant sur les feuilles mortes. Ouf, je débouche juste devant les ruines de l’ancien château et couvent de la Balme. Je contourne les murs, trouve une rampe qui monte jusqu’à un escalier qui mène à la grotte. Trouver la geocache ne prends que quelques minutes. Je repars en suivant une sente dans la forêt, qui se perd, en retrouve une autre et rejoins finalement mon point de départ. Deux heures et demi de balade seulement, mais quelle dépense d’énergie!


One November 12, it is still 20° C, it is necessary to take advantage of it to go out. I have been planning for a long time to find a geocache in a cave at the foot of the Néron, just in front of my house, on the other side of the valley. It will be for today! I park at the hamlet of Narbonne and head towards the cliff of Néron. Right now, I’m following the cacheur’s instructions. But I have a doubt, I’m on the path that goes up to the crest of the Nero… and the cave is well below me. Turn around. I’m looking for a path that goes down, doesn’t find any and goes straight into the scree. It’s a mess, I slide, fall, go again, I finally get to the bottom of the scree, now I have to keep going down into the forest ravaged by the boars. I move around by judgment, clinging to branches or trunks, slipping on dead leaves. Whew, I arrive just in front of the ruins of the old castle and convent of La Balme. I walk around the walls, find a ramp that goes up to a staircase that leads to the cave. Finding the geocache only takes a few minutes. I leave following a path in the forest, which gets lost, finds another one and finally returns to my starting point. Only two and a half hours of walking, but what an energy expense!

Plateau d’Ambel

J’arrive au point de rendez vous, le col de la Bataille, avec une heure d’avance. J’en profite pour chercher une geocache dans le coin. En revenant, je m’aperçois que pendant ce temps cinq voitures se sont garées au départ du chemin. Je vois partir deux randonneurs, trois se préparent, d’autres sont déjà partis. On ne sera pas seuls aujourd’hui. Pourtant un jour de semaine de fin septembre!
Gilbert arrive, on peut se mettre en route à notre tour. La première partie, une piste pratiquement plate, est encore à l’ombre et bien fraîche, température autour de 12° seulement. Il faut attendre d’atteindre la croix d’Ambel pour trouver le soleil…et le vent! On a déjà croisé un berger; devant nous, au loin, une dizaine de personnes nous précèdent. Et soudain apparaissent juste derrière nous un groupe d’une vingtaine de randonneurs. Il nous faut enfiler nos shorts. On les double en montant à la Tête de la Dame, puis on prend un peu d’avance pour être tranquille. Le chemin longe le plateau d’Ambel, territoire des troupeaux de vaches. De l’autre côté, on domine les vallées d’Omblèze et de Quint.
Notre objectif est de trouver le scialet des Quatre Gorges, découvert en images sur internet. (Scialet est un terme dialectal désignant les gouffres dans les massifs préalpins de Savoie de l’Isère et de la Drôme) C’est assez facile, il est au bord du chemin, entouré de barbelés pour empêcher les vaches de tomber dedans. Quatre trous donnent sur la cavité. On rentre dedans par le plus accessible d’entre eux. A l’intérieur, le sol est un amas de cailloux instables, le plafond, une voûte en forme de cloche percée par ces ouvertures qui laissent rentrer les rayons du soleil, formant des tâches de lumières dans la semi obscurité du gouffre. C’est assez magique ! La séance photo débute, interrompue par tout le groupe de randonneurs qui débarque. On patiente jusqu’à ce qu’ils s’en aillent pour retrouver le calme.
On rejoint ensuite la ferme d’Ambel, où des classes de scolaires écoutent les explications des gardes du parc. On passe rapidement, en shorts, pour chercher une geocache à proximité, puis comme il est encore tôt, on décide de monter au Roc de Toulau, la chaîne de sommets qui domine le plateau d’Ambel. La montée est rude mais en récompense la vue panoramique y est grandiose, jusqu’au Mont Blanc au loin, à la vallée du Rhône et aux monts d’Ardèche du coté opposé. Dans le vent, on se promène au bord des falaises, pour le plaisir de rester ainsi seuls dans la montagne.


I arrived at the rendezvous point, the Col de la Bataille, an hour in advance. I take the opportunity to look for a geocache around. On returning, I realize that during this time five cars parked at the start of the road. I see two hikers leave, three are preparing, others are already gone. We will not be alone today. Yet a weekday in late September!
Gilbert arrives, we can set out on our turn. The first part, a practically flat track, is still in the shade and very cool, temperature around 12 ° only. We must wait reaching the cross of Ambel to find the sun … and the wind! We have already met a shepherd; before us, in the distance, a dozen people preceded us. And suddenly a group of about twenty hikers appear behind us. We need to put on our shorts. We double them up to the Head of the Lady, then we take a little ahead to be quiet. The path follows the plateau of Ambel, territory of the herds of cows. On the other side, one dominates the valleys of Omblèze and Quint.
Our goal is to find the Four Gorges scialet, discovered in images on the internet. (Scialet is a dialectal term designating the abysses in the prealpine massifs of Savoie, of the Isère and the Drôme) It is quite easy, it is at the edge of the road, surrounded by barbed wire to prevent the cows from falling into it. Four holes overlook the cavity. We get in through the most accessible of them. Inside, the floor is a heap of unstable pebbles, the ceiling, a bell-shaped vault pierced by these openings that allow the sun’s rays to return, forming tasks of light in the semi-darkness of the abyss. It’s pretty magical! The photo session begins, interrupted by all the group of hikers who land. We wait until they leave to recover the calm.
We then join the farm of Ambel, where classes of schoolchildren listen to the explanations of the guards of the park. We pass quickly, in shorts, to look for a geocache nearby, then as it is still early, we decide to climb to the Roc de Toulau, the chain of peaks that dominates the plateau of Ambel. The climb is rough but as a reward the panoramic view is magnificent, up to the Mont Blanc in the distance, to the valley of the Rhone and the mounts of Ardeche on the opposite side. In the wind, we walk along the cliffs, for the pleasure of staying alone in the mountains.

Résurgence de l’Autonnière

Petite balade avec les Marcheurs Nus du Val de Roanne pour aller visiter une résurgence située sous le village d’Aucelon. On est six. A peine les maisons ont elles disparu dans les frondaisons que nous sommes nus pour entreprendre la descente dans le vallon par un sentier en pente douce bien dégagé. De gros blocs rocheux couverts de mousses verdâtres indiquent l’entrée de la grotte à quelques dizaines de mètres du chemin. On laisse les sacs dehors et on entre. Quelle fraîcheur après l’atmosphère lourde et chaude de l’extérieur. Un passage où il faut se baisser quelque peu, puis un salle d’où part un boyau fermé par un siphon d’une eau froide. C’est la résurgence active après les périodes pluvieuses. Il y a quelques 600 mètres de galeries explorées par les spéléologues, mais sans équipement la visite se réduit à cette première salle. Les faisceaux des lampes éclairent les parois et les concrétions de la roche. La visite terminée, il faut reprendre le chemin inverse et remonter vers le village, le corps ruisselant de transpiration. Ce fut une petite promenade apéritive, avant un pique-nique sur la place d’Aucelon et une balade prévue l’après midi dans les environs. Que malheureusement, je n’ai pu faire, devant reprendre la route.


A short walk with the Nude Walkers of the Val de Roanne to visit a resurgence located under the village of Aucelon. There are six of us. Hardly have the houses disappeared in the foliage that we are naked to undertake the descent into the valley by a gently sloping and clear path. Large rocky blocks covered with greenish mosses indicate the entrance of the cave a few tens of meters from the road. We leave the bags outside and we go in. What a freshness after the warm atmosphere from the outside. A passage where you must bend down a little, then a room from where start a hose closed by a siphon of cold water. It is the active resurgence after the rainy periods. There are some 600 meters of galleries explored by speleologists, but without equipment the visit is reduced to this first room. The beams of the lamps illuminate the walls and concretions of the rock. When the visit is over, we have to take the opposite path and go back to the village, the body dripping with perspiration. It was a small aperitif walk, before a picnic on the square of Aucelon and a stroll in the afternoon in the vicinity, that unhappily, I could not do, having to take the road back.

Solaure

Les Marcheurs Nus du Val de Roanne ont programmé une randonnue au départ du col du Royet pour ce jeudi 15 août. Jour férié, il risque d’y avoir un peu de monde alentour, mais tant pis.
J’arrive la veille au soir, à la tombée de le nuit et pose le fourgon juste au col. Nuit tranquille sous le ciel étoilé. Tôt le matin, je fais une première balade. Il y a une geocache dans le coin. Elle est sur la crête qui domine le col. Vite atteinte, un peu moins vite dénichée, mais c’est finalement chose faite. Retour au col pour un petit déjeuner dans le fourgon.
J’attends Bernard et Francis. Une voiture, non ce n’est pas eux ; une seconde, les voilà. On décide de retourner sur la crête de Serre Chauvière que j’ai visité précédemment. Ils veulent découvrir le geocaching et je vais leur faire une démonstration sur cette cache. Puis on continue le long de la crête, à la limite extrême du vide. Dominant la vallée de la Drôme, des villages de Pont de Quart à Chatillon et Luc en Diois. Le Vercors d’un coté, le Dévoluy au fond de l’autre. Un groupe nous suit de loin, puis oblique. Arrivé au point culminant, sur le sommet d’un pilier de la falaise, on admire le paysage, quand un couple de randonneurs débouche à nos côtés. « Excusez nous, on ne vous à pas entendu arriver – Ça ne fait rien » S’ensuit une discussion sur le paysage et la faune, notamment les vautours qui sont présents dans la région.
Retour au col pour le pique nique. Le parking s’est bien rempli et d’autres véhicules continuent à arriver. Shorts et paréo de rigueurs sur une centaine de mètres, puis on retrouve la tenue. Au programme de l’après midi : la découverte de deux grottes au pieds des falaises. La première est vite atteinte, déjà repérée dans la matinée. A la lueur des lampes, on s’enfonce dans l’obscurité et la fraîcheur. La grotte est sèche mais le sol parfois bien glissant. Magie des sculptures de pierres, des différentes couleurs de la roche, qui se dévoilent dans le rayon lumineux des torches. On ressort au chaud soleil de l’après midi. Contraste. On a décidé de chercher la seconde grotte par le bas, en prenant depuis un virage de la piste. Vague trace sur une ancienne route forestière envahie par les hautes herbes, puis on grimpe en direction de la barrière rocheuse au dessus de nous. En arrivant à son pied, on trouve un groupe familial en balade. On s’est vaguement couvert. Finalement on débouche sur le plateau et on retrouve le groupe. Un des hommes nous indique le chemin pour atteindre notre objectif, par un petit passage à descendre dans les rochers. A l’entrée de la grotte, fermée toute l’année sauf de mi juin à fin septembre, un panneau explique qu’elle est occupée par une espèce protégée de chauve-souris. Cette cavité est nettement plus profonde mais moins concrétionnée que la première. La galerie fait des coudes. Un passage de marches lisses et humides mène à une grande salle. Nus, dans l’obscurité, à la seule lueur des torches (électriques), on ne peut que penser aux hommes préhistoriques qui nous ont précédés à cet endroit, des milliers d’années auparavant. Mais le temps passe. Au bout d’un moment nous faisons demi tour. Le retour vers la piste se fait un peu au jugé, car nous avons perdu la vague sente de la montée.


Les Marcheurs Nus du Val de Roanne have scheduled a naked hike from the Col du Royet for this Thursday, August 15. Holiday, there might be a little bit of people around, but it doesn’t matter.
I arrive the evening before, at nightfall and put the van just at the pass. Quiet night under the starry sky. Early in the morning, I take my first walk. There’s a geocache around here. It’s on the ridge overlooking the pass. Quickly reached, a little slower to find it, but it’s finally done. Back to the pass for breakfast in the van.
I’m waiting for Bernard and Francis. A car, no it’s not them; a second one, there they are. We decide to return to the Serre Chauvière ridge that I visited earlier. They want to discover geocaching and I’m going to give them a demonstration on this cache. Then we continue along the ridge, at the extreme limit of the void. Overlooking the Drôme valley, from the villages of Pont de Quart à Chatillon and Luc en Diois. The Vercors on one side, the Dévoluy at the back on the other. A group follows us from afar, then obliquely. Arrived at the highest point, on the top of a pillar of the cliff, we admire the landscape, when a couple of hikers emerge at our sides. « Excuse us, we didn’t hear you coming – That’s okay. » A discussion about the landscape and the wildlife follows, including the vultures that are present in the area.
Return to the pass for the picnic. The car park has filled up nicely and more vehicles continue to arrive. Shorts and pareo de rigueurs for about a hundred meters, then we find the attire again. On the program for the afternoon: the discovery of two caves at the foot of the cliffs. The first one is quickly reached, already spotted in the morning. By the light of the lamps, we sink into darkness and freshness. The cave is dry but the ground is sometimes slippery. The magic of the stone sculptures, the different colours of the rock, which are revealed in the light of the torches. We come out in the warm afternoon sun. Contrast. We decided to look for the second cave from below, taking a turn in the track. Vague trace on an old forest road overgrown with tall grass, then we climb towards the rocky barrier above us. Arriving at its foot, we find a family group on a walk. We have covered ourselves vaguely. Finally we reach the plateau and meet the group again. One of the men shows us the way to reach our objective, by a small passage to go down in the rocks. At the entrance of the cave, closed all year round except from mid-June to the end of September, a sign explains that it is occupied by a protected species of bat. This cavity is much deeper but less concreted than the first one. The gallery makes elbows. A passage of smooth and wet steps leads to a large room. Naked, in the darkness, by the only glow of (electric) torches, one can only think of the prehistoric men who preceded us here thousands of years ago. But time passes. After a while we turn back. The return to the track is a bit judgmental, because we have lost the vague trail of the ascent.

Grandchamp

Un jour de juillet 2008, je suis descendu des Bannettes vers Pomarey en empruntant un chemin qu’un vététiste rencontré un peu plus tôt m’avais indiqué. C’est un tout petit sentier qu’il faut deviner parfois, qui descend assez raide dans la forêt.
A un moment, il passe juste à coté d’une ancienne galerie, trou sombre et mystérieux. Sans lumière, je n’ai pas osé m’y aventuré, mais j’ai eu envie d’en savoir plus sur cet endroit. Des recherches sur internet et deux contacts avec des passionnés des vestiges souterrains m’ont appris qu’il pouvait s’agir soit d’une mine du temps où les chartreux exploitaient le fer, soit d’une entrée de carrière de pierre, comme il y en avait quelques autres dans le coin. Finalement, j’ai décidé de retourner y jeter un coup d’œil. Tout seul. Pas très prudent, mais tellement tentant. Cette fois je me suis équipé d’une corde, d’un casque et d’une lampe frontale. Une fois passée la grande flaque d’eau qui stagne à l’entrée, la galerie s’enfonce sur environ vingt cinq mètres puis est fermée par un éboulis.
Bien courte exploration, mais qui m’a permit d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de ma région.

Avril 2013. Premier week-end véritablement printanier avec de la chaleur et du soleil. Las, je travaille une bonne partie de samedi et le dimanche matin. Il ne me reste plus que les quelques heures du dimanche après midi pour en profiter.
Je décide d’aller revisiter la galerie de Grandchamp, au dessus de Pomarey. D’abord, il devrait y avoir une nouvelle geocache, ensuite, c’est plutôt à l’écart des chemins fréquentés par les promeneurs dominicaux. J’atteins l’entrée de l’ancienne galerie de mine. Le sol en est très humide, entre flaques d’eau, ruissellement et boue de glaise. A la lumière de la frontale, j’atteins l’extrémité du boyau, obstrué de roches. Je trouve rapidement la cache en déplaçant quelques cailloux glissants. Attention de ne pas se cogner la tête, le plafond est bas. Demi tour vers l’air libre.


One day in July 2008, I came down from Les Bannettes towards Pomarey by taking a road that a mountain biker I had met earlier had indicated to me. It’s a very small path that you have to guess sometimes, which goes down quite steeply in the forest.
At one point, it passes right next to an old gallery, a dark and mysterious hole. Without light, I didn’t dare to venture there, but I wanted to know more about this place. Research on the internet and two contacts with people who were passionate about the underground remains taught me that it could be either a mine from the time when the Carthusian monks exploited iron, or an entrance to a stone quarry, as there were a few others in the area. Finally, I decided to go back and have a look. Alone. Not very careful, but so tempting. This time I equipped myself with a rope, a helmet and a headlamp. Once I got past the large puddle of water stagnating at the entrance, the gallery sank for about twenty-five metres and was closed by a scree.
It was a very short exploration, but one that allowed me to learn a little more about the history of my region.

April 2013. First truly springtime weekend with warmth and sunshine. Alas, I work a good part of Saturday and Sunday morning. I only have the few hours left on Sunday afternoon to enjoy it.
I decide to revisit the gallery in Grandchamp, above Pomarey. First, there should be a new geocache, then it’s rather off the paths frequented by Sunday walkers. I reach the entrance of the old mine gallery. The ground is very wet, between puddles, runoff and clay mud. In the light of the headlamp, I reach the end of the gut, blocked with rocks. I quickly find the cache by moving a few slippery rocks. Be careful not to hit my head, the ceiling is low. I turn back towards the open air.