Confinement

Depuis le mardi 17 mars nous sommes en confinement pour tenter de lutter contre la propagation du virus Covid-19. Plus d’entrainements sportifs avec mon groupe de coureurs du Cos que je retrouvais deux fois par semaine. Mais des « déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes » sont encore autorisés avec une attestation de déplacement.

Le dimanche matin je suis donc retourné sur un petit chemin proche de chez moi, un chemin où j’emmenais mes enfants lorsqu’ils étaient petits, mais que je n’avais plus emprunté depuis bien des années. En fait ce sentier suit le parcours d’une voie pour les wagonnets qui sortaient d’une mine de pierre à ciment. Il reste encore quelques traces de cette activité d’autrefois. Des portions de rails au sol, la sortie murée de la mine et deux wagonnets rouillés abandonnés au bord du chemin.

C’est un endroit qui est si peu fréquenté en temps normal que je pensais bien n’y rencontrer personne dans les conditions actuelles et que je me suis permis de courir nu, même si proche de la ville. La distance n’est pas longue, quelques 500 ou 600 mètres, mais en faisant plusieurs aller-retour j’ai fait une petite course de près d’une demi heure. C’est toujours ça de prit dans cette période de disette sportive.


Since Tuesday, March 17, we have been in containment in an attempt to control the spread of the Covid-19 virus. No more sports training with my group of Cos runners that I used to meet twice a week. But « short trips, close to home, related to the individual physical activity of people » are still allowed with a mobility certificate.

So on Sunday morning I went back to a small path close to my home, a path where I used to take my children when they were young, but which I hadn’t used for many years. In fact, this path follows the trajectory of a track for the wagons coming out of a cement stone mine. There are still a few traces of this old activity. Portions of rails on the ground, the walled exit of the mine and two rusty wagons abandoned at the edge of the road.

It’s a place that is so little frequented in normal times that I thought I wouldn’t meet anyone there under the current conditions and I allowed myself to run naked, even though it’s so close to the city. The distance is not long, some 500 or 600 meters, but by making several round trips I made a small run of almost half an hour. It’s always a good thing to do in this period of sports shortage.


Les sorties pour exercices physiques sont autorisées pendant 1 heure dans un rayon de 1 kilomètre. J’en profite pour explorer les alentours de la maison. Du petit cheminement horizontal tranquille dans le forêt où je vais courir, partent des sentiers très raides qui grimpent vers le pied des falaises, utilisé en temps normal par les grimpeurs qui vont rejoindre des zones d’escalade . Il y a des cordes fixes par moments pour aider à la progression. Arrivé au bas des falaises, de vagues sentiers à peine tracés rejoignent d’autres lignes de falaises. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de voies d’escalade dans le secteur.


Exercise outings are permitted for 1 hour within a radius of 1 kilometre. I take the opportunity to explore the surroundings of the house. From the small quiet horizontal path in the forest where I will run, start very steep paths that climb to the foot of the cliffs, normally used by climbers who will join climbing areas . There are fixed ropes at times to help the progression. At the bottom of the cliffs, vague barely traced paths join other cliff lines. I didn’t think there were so many climbing spots in the area.

Carrera nudista Sopela

Cela fait bien longtemps que je rêve de faire cette course mais le travail, les obligations familiales, la distance m’en ont toujours empêché. Cette année j’ai enfin réussi à participer à cette course nudiste de Sopela. Après une semaine de vacances à l’île d’Oléron, j’avais l’opportunité de tirer vers le sud en direction du pays basque espagnol. Une journée de voiture tout de même en tenant comptes des encombrements pour traverser Bordeaux.
Il n’existe que peu de compétitions pédestres et naturistes en même temps. Quelques unes aux États Unis, en Angleterre ou en Espagne, ayant lieu à l’intérieur de centres naturistes, et une en Finlande, mais rien en France. Celle là est originale dans le fait qu’elle se déroule dans le domaine public sur le sable de la plage de Barinatxe de la localité de Sopela près de Bilbao, une plage entourée de falaises rocheuses et de pentes couvertes de végétation. On y accède soit par un escalier soit par une rampe dallée. Un bâtiment abrite les secouristes et une école de surf.
Il s’agit cette année de la vingtième édition. Ce dimanche 14 juillet, le départ est prévu pour 11 heures. J’arrive vers 10h15. La plage est encore bien vide. Les organisateurs sont en train de tracer les deux couloirs qui s’étendent sur toute la longueur de la plage. Le parcours va faire cinq tours de ce kilomètre en aller retour sur la plage à marée basse. Quelques longueurs d’échauffement le long du rivage. Nous sommes une cinquantaine de participants dont trois femmes seulement. Certains vont courir pieds nus, d’autres ont choisi de garder leurs chaussures, certains sont naturellement nus, d’autres ne quittent leurs shorts qu’au dernier moment. Cette course attire aussi bien des naturistes convaincus que des coureurs textiles du coin sur cette plage où les naturistes côtoient les baigneurs en maillots et les enfants de l’école de surf en combinaisons néoprène.
Le départ est donné. La première boucle se passe facilement, mais dès le second tour, le sol est déjà plus meuble, labouré par les passages. C’est surtout sensible aux deux extrémités. Le virage vers les rochers devient de plus en plus creusé, l’autre est entrecoupé de flaques d’eau de mer. Dans les longueurs droites, il est possible de s’écarter quelque peu, de viser encore du sable dur. Des spectateurs, habillés ou nus, viennent faire des photos. Les positions sont vite établis. Pour moi qui redoute une douleur au mollet droit que je traîne depuis le début de la semaine, je reste à un rythme régulier sans tenter d’accélérer. Sauf pour un petit sprint final. Je termine en 27’et 30’’ à un petite moyenne de 11,2 km/h.
Voilà, un rêve réalisé. Il ne me reste plus qu’à aller m’allonger sur le sable et me jeter dans les vagues.


I have been dreaming of doing this race for a long time, but work, family obligations and distance have always prevented me from doing so. This year I finally managed to participate in this nudist race in Sopela. After a week’s holiday on the island of Oleron, I had the opportunity to go south towards the Basque country in Spain. A day’s drive all the same, taking into account the traffic jams to cross Bordeaux.
There are only a few hiking and naturist competitions at the same time. Some in the United States, England or Spain, taking place inside naturist centres, and one in Finland, but nothing in France. This one is original in the fact that it takes place in the public domain on the sand of Barinatxe beach in the town of Sopela near Bilbao, a beach surrounded by rocky cliffs and slopes covered with vegetation. It can be reached either by a staircase or by a paved ramp. A building houses rescue teams and a surf school.
This is the twentieth edition this year. This Sunday, July 14, the departure is scheduled for 11:00 am. I’ll be there around 10:15. The beach is still empty. The organizers are in the process of drawing the two corridors that extend along the entire length of the beach. The course will make five laps of this kilometer in round trip on the beach at low tide. A few warm-up lengths along the shoreline. We are about fifty participants including only three women. Some will run barefoot, others have chosen to keep their shoes on, some are naturally bare, others only leave their shorts at the last minute. This race attracts both convinced naturists and local textile runners to this beach where naturists meet swimmers in swimsuits and children from the surf school in neoprene suits.
The start is given. The first loop is easy, but from the second lap, the ground is already more loose, ploughed by the passages. It’s especially sensitive at both ends. The turn towards the rocks becomes more and more dug, the other is interspersed with puddles of sea water. In straight lengths, it is possible to deviate a little, to aim for hard sand again. Spectators, dressed or naked, come to take pictures. Positions are quickly established. For me, who fears pain in my right calf that I have been dragging since the beginning of the week, I stay at a steady pace without trying to accelerate. Except for a little final sprint. I finish in 27′ and 30 » at a small average of 11.2 km/h.
That’s it, a dream realized. All I have to do now is lie down on the sand and throw myself into the waves.

Plage de Chaucre, Oléron

Semaine de vacances à Oléron, dans un environnement non naturiste : une maison de location exposée aux regards des voisins, non loin d’une plage textile, et avec une famille non naturiste, quoique habitué à au mien. Mais dans l’ensemble, rien qui ne favorise la nudité.

Mais comme j’ai l’habitude de partir tôt courir, j’en ai profité pour faire deux courses à pieds nu, à l’aube, de quarante et trente cinq minutes. En arrivant sur la plage, la première fois, j’ai eu la surprise de la trouver complètement déserte, sans même les pêcheurs et les promeneurs de chiens habituels que l’on retrouve plus tard dans l’été. C’est vrai que l’on est en cette première semaine de juillet, hors saison. L’année scolaire n’est pas terminée et les vacanciers ne sont pas encore là.

J’en profite pour vite quitter short et tee shirt. L’obscurité est encore bien là, mais là bas au fond, le ciel s’éclaircit et se teinte de rose. A l’horizon, les éclats du phare de Chassiron. Au fur et à mesure que je cours à la lisière de la mer, le jour se lève. Je termine en suivant les chemins sablonneux sur les dunes. Deuxième sortie deux jours plus tard dans les mêmes conditions. Cette fois, j’ai emmené un appareil photo, et prends quelques photos au début et à la fin de la séance.


Holiday week in Oléron, in a non naturist environment: a rented house exposed to the looks of neighbours, not far from a textile beach, and with a non naturist family, although used to mine. But on the whole, nothing that promotes nudity.
But as I usually leave early to run, I took the opportunity to do two runs naked, at dawn, forty and thirty five minutes. When I first arrived on the beach, I was surprised to find it completely deserted, without even the usual fishermen and dog walkers found later in the summer. It is true that we are in this first week of July, out of season. The school year is not over and the vacationers are not yet here.
I take this opportunity to quickly leave shorts and tee shirt. The darkness is still there, but there at the far end, the sky is brightening and turning pink. On the horizon, the shards of the Chassiron lighthouse. As I run to the edge of the sea, the day rises. I finish by following the sandy paths on the dunes. Second outing two days later under the same conditions. This time, I brought a camera, and take some pictures at the beginning and at the end of the session.

Plage des Montilles, Port la Nouvelle

En route pour les Pyrénées, j’avais décidé de faire une étape au bord de la Méditerranée. Après une recherche sur internet, j’ai opté pour la plage des Montilles à Port la Nouvelle. Deux arguments m’ont décidé : plage naturiste et sur laquelle il est possible de rouler en voiture.
J’arrive donc à Port la Nouvelle en fin d’après midi. Effectivement une piste en sable dur permet de s’engager le long de la plage. Il y a une douzaine de véhicules éparpillés sur le sable, essentiellement des camping cars. Je pose mon fourgon à la lisière de la plage, me déshabille, descend le vélo de son rack et fonce rouler nu sur la plage. Sur le sable dur, pas de problème, mais en s’approchant du bord de mer le terrain devient plus mou et finalement il faut arrêter de pédaler et pousser pour atteindre le rivage. Un rapide bain et je suis de retour au fourgon. Quel plaisir après plusieurs heures de conduite.
La plage est officiellement interdite aux véhicules la nuit de 21h à 7h. Je me pose donc pour la nuit dans une rue de la cité et à 7h et quart je suis de nouveau sur la plage. Le jour commence tout juste à poindre. Il fait encore bien sombre. Je commence par un aller-retour en course à pieds, suivi du même parcours en vélo, par un courte baignade, quelques pas le long du rivage puis un retour au fourgon vers 9h toujours en vélo. Durant tout ce temps là, j’ai eu la plage pratiquement pour moi seul. Je me prépare un petit déjeuner. Il va être temps de reprendre la route pour les Pyrénées.


On my way to the Pyrenees, I decided to make a stop on the Mediterranean coast. After a search on the internet, I opted for the beach of Les Montilles in Port la Nouvelle. Two arguments have decided me: naturist beach and on which it is possible to drive a car.
I arrive in Port la Nouvelle at the end of the afternoon. Indeed, a hard sand track allows you to go along the beach. There are a dozen vehicles scattered over the sand, mostly camping cars. I put my van on the edge of the beach, undressed me, took the bike out of its rack and drove naked on the beach. On hard sand, no problem, but when approaching the seaside the terrain becomes softer and finally it is necessary to stop pedaling and push to reach the shore. A quick bath and I’m back in the van. What a pleasure after several hours of driving.
The beach is officially forbidden to vehicles at night from 9pm to 7am. So I land for the night in a street of the city and at 7 and a quarter o’ clock I am again on the beach. The day is just beginning to dawn. It’s still dark out there. I start with a return trip on foot, followed by the same route by bike, a short swim, a few steps along the shore and then a return to the van around 9am by bike. During all this time I had the beach practically for myself. I’m cooking myself breakfast. It will be time to head back to the Pyrenees.

Salins de Giraud

En camping sur la plage de Piémanson des Salins de Giraud. On s’est installé pour deux jours à l’extrémité de la plage textile. On est entouré de quelques caravanes installées à demeure pour l’été et d’autres tentes.
Levé très tôt, je pars courir et marcher le long du rivage juste au lever du soleil. A cet heure là, je suis tranquille et peux me mettre nu dès qu’un peu éloigné des campements. Je ne verrai personne à part deux plongeurs occupés à pêcher à quelque distance de la plage. Je suis la lisère de l’eau et du sable, passe des enrochements de gros blocs rocheux et continue sur une digue entre mer et marais salant. Demi tour et retour pour retrouver la tente et me recoucher!


Camping on the beach of Piémanson at Salins de Giraud. We settled for two days at the end of the textile beach. We are surrounded by a few caravans permanently installed for the summer and other tents.
I get up very early and go for a run and a walk along the shore just at sunrise. At this time of the day, I am quiet and can get naked as soon as I am a little far from the campsites. I won’t see anyone but two divers busy fishing some distance from the beach. I follow the edge of the water and sand, pass some large boulders and continue on a dike between sea and salt marsh. I turn around and go back to find the tent and go back to bed!