Nouveau séjour organisé par Bruno et l’association RSVN ; la destination en est ce printemps le massif du Dévoluy avec comme base de vie un gîte dans le hameau du Collet au dessus de Saint Étienne en Dévoluy. Les prévisions météo sont plutôt pessimistes pour la semaine et annoncent de la pluie ; il faudra faire avec !
Première balade le dimanche en partant directement à pied du gîte. Une légère bruine ne nous décourage pas, qui cesse rapidement et laisse un ciel chargé et gris. Un kilomètre de route sur laquelle nous restons bien couverts jusqu’à dépasser une grosse bergerie gardée par des patous qui s’approchent en aboyant mais laissent le passage. Une descente sur une piste de terre mène au départ du sentier. Déshabillage. Le chemin monte le long d’un vallon jusqu’à atteindre la cabane de l’Aup puis le col de l’Aup où un vent froid nous attend, avec une vue un peu terne sur le lac du Sautet au loin. Retour à la cabane pour le pique nique avant d’entamer la descente.
Lundi. Départ d’un petit pont sur la Souloise. Piste en forêt avec les premières plaques de neige. Puis la neige se faisant plus présente, on chausse les raquettes. On sort de la forêt. Le paysage s’ouvre, les nuages se déchirent et laissent entrevoir les sommets environnants. On monte en file indienne jusqu’à notre but du jour : le col de Rabou. Là aussi le vent nous surprend, un brouillard aussi. Il nous faut vite trouver un coin abrité pour le repas. La descente par l’autre côté du vallon sur une large piste dégagée et sous un soleil revenu et même chaud nous ramène par quelques détours à notre point de départ, avec une vue panoramique sur la montagne d’Aurouze et son plateau de Bure juste en face de nous, et la barrière qui s’étend de l’Obiou au Ferrand et à la Tête de Lauzon sur le côté.
Mardi l’objectif était le col du Charnier en partant du hameau de la Chaud. Au niveau du chourum Clot, on chausse les raquettes (un chourum est le terme signifiant gouffre dans le Dévoluy). Mais arrivé sur un petit plateau tranquille et devant la difficulté envisagée d’une descente en dévers suivi d’une section encore longue à boucler avant d’atteindre le col, le groupe décide de stopper là, de manger et même de faire la sieste !
Mercredi, départ du col du Festre. On atteint une cabane à la limite de la neige. Trois randonneurs nous précèdent. On doublera le dernier dans un raidillon qui mène au Collet. C’est l’itinéraire d’hiver qui évite un cheminement trop en dévers par le GR. Au Collet, Bruno, Franck, Stéphane, Guillaume et Patrick puis Yannick entament la descente et l’aller-retour vers le vallon des Aiguilles. Je préfère avec Yves, Chantal et Jean Paul, puis Patricia et Dominique rester aux alentours, en montant sur la Tête du Jas des Arres puis la Tête de Merlant, deux petits sommets qui permettent une vision à 360° du panorama idéale pour la photographie.
Jeudi. Ce sera une balade sans neige. Départ du hameau du Mas, au dessus de Saint Disdier. Sur un sol de dalles rocheuses, puis en forêt on atteint la cabane de Pierre Baudinard, accrochée au bord d’un chaos de gros blocs de roche. On continue jusqu’à une deuxième cabane en moins bon état. Détour pour admirer le chourum de la Parza, impressionnant avec son glacier souterrain qui effleure au fond du trou. Un peu au jugé, sans qu’il y ait vraiment de sentier, on rejoint la cabane Martin et un autre chourum à proximité. Retour à travers de belles prairies d’altitude et des forêts de hêtres au sol couverts de feuilles mortes jusqu’à retrouver la civilisation au hameau de Villard Joli.
Vendredi enfin pour la dernière balade de la semaine, on quitte quelque peu le massif pour rejoindre la station de ski fermée de Céüze. Le temps est bien gris et frais. On part sous les pylônes des remontées mécaniques. Un sentier nous mène en bordure de cette montagne à la forme circulaire, un synclinal perché dont on fait un quasi tour avant de traverser en retour vers la station sous une petite pluie qui commence à poindre. Juste à temps !
Finalement la météo n’aura pas été si mauvaise que cela nous permettant de se balader nus tous les jours.
New trip organized by Bruno and the RSVN association; the destination this spring is the Dévoluy massif with a gîte in the hamlet of Collet above Saint Étienne en Dévoluy as a base. The weather forecast is rather pessimistic for the week and announces rain; we will have to deal with it!
First walk on sunday, starting directly from the gîte. A light drizzle doesn’t discourage us, but it stops quickly and leaves a heavy and grey sky. One kilometer of road on which we remain well covered until we pass a large sheepfold guarded by patous who approach barking but let us pass. A descent on a dirt track leads to the trailhead. Undressing. The path climbs along a valley until we reach the Aup hut and then the Aup pass where a cold wind awaits us, with a somewhat dull view of the Sautet lake in the distance. Back to the hut for a picnic before starting the descent.
Monday. Departure from a small bridge on the Souloise. Trail in the forest with the first patches of snow. Then the snow becoming more present, we put on the snowshoes. We leave the forest. The landscape opens, the clouds tear and let glimpse the surrounding summits. We go up in single file until our goal of the day: the pass of Rabou. There also the wind surprises us, a fog also. We must quickly find a sheltered place for the meal. The descent by the other side of the valley on a wide open track and under a returned and even warm sun brings us back by some detours to our starting point, with a panoramic view on the Aurouze mountain and its plateau of Bure just in front of us, and the barrier which extends from the Obiou to the Ferrand and the Tête de Lauzon on the side.
Tuesday the objective was the Col du Charnier starting from the hamlet of La Chaud. At the level of the chourum Clot, we put on the snowshoes (a chourum is the term meaning chasm in the Dévoluy). But arrived on a small quiet plateau and in front of the envisaged difficulty of a descent in overhang followed by a section still long to be completed before reaching the pass, the group decides to stop there, to eat and even to make the nap!
Wednesday, departure of the pass of Festre. We reach a hut at the limit of the snow. Three hikers precede us. We will double the last one in a steep path which leads to the Collet. It is the winter itinerary which avoids a path too much in slope by the GR. At the Collet, Bruno, Franck, Stéphane, Guillaume and Patrick then Yannick begin the descent and the round trip towards the Aiguilles valley. I prefer with Yves, Chantal and Jean Paul, then Patricia and Dominique to stay around, climbing to the Tête du Jas des Arres then the Tête de Merlant, two small summits which allow a 360° view of the panorama ideal for photography.
Thursday. It will be a walk without snow. Departure from the hamlet of Mas, above Saint Disdier. On a ground of rocky slabs, then in forest we reach the hut of Pierre Baudinard, hung on the edge of a chaos of big blocks of rock. We continue until a second hut in less good state. Detour to admire the chourum of the Parza, impressive with its underground glacier that skims the bottom of the hole. A little bit on the judge, without really having a path, we reach the Martin hut and another chourum nearby. Back through beautiful meadows of altitude and forests of beech trees with the ground covered with dead leaves until finding civilization at the hamlet of Villard Joli.
Friday finally for the last walk of the week, we leave the massif to join the closed ski resort of Céüze. The weather is quite gray and fresh. We leave under the pylons of the ski lifts. A path leads us in edge of this mountain in the circular shape, a perched syncline of which we make a quasi turn before crossing in return towards the station under a small rain which begins to appear. Just in time!
Finally the weather will not have been so bad as that allowing us to walk naked every day.