Semaine de randonnée dans les Dolomites italiennes avec ma compagne et ma sœur. Elles sont toutes les deux textiles, mais si l’une peut accepter ma nudité dans des lieux isolés, pour l’autre il n’en est pas question. Les premières balades étant dans des endroits plus ou moins fréquentés, la question ne se posait même pas. Le jeudi, l’itinéraire choisi dessinait une boucle au dessus du village de Rocca Pietore. Las, le chemin, peu après le départ, était fermé par une coupe de bois. On entendait les bruits des tronçonneuses et de la chute des arbres. La forêt est par endroit ravagée par les scolytes, un insecte qui s’attaque aux épicéas ; la solution étant l’abatage des troncs, des portions entières de forêts sont mises à bas. Demi tour donc. On rejoint le hameau de Bosco Verde d’où, sur la carte, part un chemin. Mais de gros travaux d’enrochement du lit du torrent ont eut lieu rendant inaccessible l’entrée du parcours. Avec quelques efforts en grimpant au jugé, on finit par retrouver la trace du sentier qui semble n’être guère fréquenté. On a quand même bien transpiré pour l’atteindre. Je quitte mon tee shirt et roule mon short au maximum. Je suis presque nu, mais pas tout à fait. Je suis donc acceptable ! Je marche devant, à mon rythme, m’arrêtant de temps à autre pour attendre mes compagnes. Le chemin est étroit, parfois entrecoupé de troncs d’arbres morts. Dans des troués, on aperçoit le village en dessous, les sommets environnants. Au bout d’une bonne heure et demi de grimpe, on atteint un abri du Club Alpin Italien, sommaire mais qui offre un peu d’ombre appréciée pour le pique nique. Pour le retour je propose aux femmes de partir devant puisqu’elles connaissent maintenant le parcours, je suivrai à distance, hors de vue, dans ma tenue préférée. Proposition acceptée. J’ai donc pu profiter d’une heure de rando en nudité complète jusqu’aux abords du village.
A week’s hiking in the Italian Dolomites with my partner and my sister. They’re both textiles, but while one of them can accept my nudity in isolated places, the other can’t. The first few hikes were in more or less frequented areas, so the question didn’t even arise. As the first walks were in more or less frequented places, the question didn’t even arise. On Thursday, the chosen route was a loop above the village of Rocca Pietore. Unfortunately, shortly after setting off, the path was closed by a logging operation. The sounds of chainsaws and falling trees could be heard. In some places, the forest is ravaged by bark beetles, an insect that attacks spruce trees; the solution being to cut down the trunks, whole sections of forest are brought down. So we turn back. We reach the hamlet of Bosco Verde, from which, on the map, a path leads off. However, major riprap work has been carried out on the torrent bed, making the entrance to the trail inaccessible. With a bit of effort and a bit of guesswork, we managed to find the trail again, which seems to be little used. Still, we had to work up quite a sweat to reach it. I take off my tee shirt and roll up my shorts to the maximum. I’m almost naked, but not quite. So I’m acceptable!
I walk ahead at my own pace, stopping now and then to wait for my companions. The path is narrow, sometimes criss-crossed by dead tree trunks. There are gaps where you can see the village below and the surrounding peaks. After a good hour and a half of climbing, we reach an Italian Alpine Club shelter, basic but offering welcome shade for the picnic. For the return trip, I suggest that the women go ahead, since they now know the route, and I follow at a distance, out of sight, in my favorite outfit. Agreed. So I enjoyed an hour’s hike in complete nudity to the outskirts of the village.