C’est une petite balade à la montagne de Desse programmée pour les Marcheurs Nus du Val de Roanne, seulement 300 mètres de dénivelé. Mais début novembre les jours commencent à être plus courts et dés que le soleil faiblit les températures baissent. On se gare sur un petit parking à la jonction des deux routes de Marignac. On pourrait partir plus loin du hameau du Moulin, mais cela nous permet de s’échauffer tranquillement sur le plat. La piste est parallèle à la route et on reste encore habillé. Dès que l’on bifurque par un champ on est en tenue. On longe un autre champ labouré celui ci puis pour éviter de passer à proximité d’une maison où travaillent des ouvriers on coupe à travers la végétation pour rejoindre un peu plus haut le sentier. La grimpette est vite raide sur une pente presque découverte ravinée. On est parti à quatre, le cinquième doit nous rattraper en chemin. On décide de l’attendre là, dans la pente et au soleil, avant d’entrer sous le couvert de la forêt. On passe le temps en discutant, Robert raconte son voyage dans les dunes du Maroc. Philippe arrive, tout essoufflé d’avoir grimpé vite. On le laisse se reposer deux minutes et on repars tous ensemble. Le col de Ponet est vite atteint. Puis la crête que l’on va longer, belvédère sur la vallée de la Drôme et la ville de Die au bout. Il fait si bon au soleil que l’on ne se couvre même pas à l’arrêt pour le pique nique. On s’arrête régulièrement autant pour admirer le paysage que pour faire durer le plaisir de cette balade ensoleillée. Mais on atteint quand même le bout de cette ligne de crête et il va falloir descendre par un petit sentier sur la face à l’ombre. Il y fait plus frais, mais une marche plus rapide compense. Arrivé en bas on reprend le petit détour du matin vers la maison puis, arrivés sur la piste, on n’a guère envie de se rhabiller. La route est en vue parallèlement mais peu fréquentée. C’est en voyant au loin un groupe de vététistes qui eux aussi empruntent notre piste que l’on est forcé de remettre shorts et jupettes. Ce sont des enfants encadrés par deux adultes qui regardent bizarrement ces randonneurs torses nus en cette saison.
It’s a short hike up Desse Mountain planned for the Marcheurs Nus du Val de Roanne hiking club, with an elevation gain of only 300 meters. But in early November, the days are getting shorter and as soon as the sun goes down, the temperature drops. We park in a small car park at the junction of the two roads to Marignac. We could start further away from the hamlet of Le Moulin, but this allows us to warm up gently on the flat. The track runs parallel to the road and we remain fully clothed. As soon as we turn off into a field, we change into our walking gear. We walk along another plowed field, then, to avoid passing close to a house where workers are busy, we cut through the vegetation to reach the path a little higher up. The climb quickly becomes steep on an almost bare, ravined slope. We’re off with four people, the fifth is supposed to catch up with us along the way. We decide to wait for him there, on the slope in the sun, before entering the forest canopy. We pass the time chatting, Robert telling us about his trip to the dunes of Morocco. Philippe arrives, out of breath from climbing so fast. We let him rest for two minutes and then set off again together. We quickly reach the Ponet Pass. Then we follow the ridge, with its beautiful view of the Drôme valley and the town of Die at the end. It’s so nice in the sun that we don’t even cover up when we stop for a picnic. We stop regularly, as much to admire the scenery as to prolong the pleasure of this sunny walk. But we still reach the end of this ridge and have to descend a small path on the shady side. It’s cooler there, but we make up for it by walking faster. Once at the bottom, we take the same little detour we took in the morning towards the house, and when we reach the track, we don’t really feel like getting dressed again. The road is visible parallel to us but little used. It is when we see a group of mountain bikers in the distance, also using our trail, that we are forced to put our shorts and skirts back on. They are children supervised by two adults who look strangely at these bare-chested hikers in this season.





























































































































































































