Durant la période chaude de l’été, l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne privilégie les balades dans les ruisseaux du Diois, havres de fraîcheur. Ce samedi 20 juin, début de la saison estivale, une sortie a été programmée dans les gorges du ruisseau de la Roanne. Nous serons accompagné à cette occasion par Estelle, une journaliste et photographe du journal numérique de la vallée de la Drôme: le Bec, qui réalisera un reportage sur la randonnée naturiste dans le cadre d’un dossier sur le tourisme durable dans la région. Nous sommes quatorze dont cinq textiles, Estelle et son compagnons qui ne tenteront pas l’expérience de la nudité et trois marcheurs de Die. Quant aux neuf naturistes, membres de l’association, outre Bernard le président et local de l’étape, ils arrivent de Grenoble, Chambéry, Sisteron, Avignon ou Gap. C’est dire si cette association, déclarée et affiliée à la Fédération Française de Randonnée rayonne bien au delà des frontières de la Drôme.
11 heures, premiers pas dans l’eau. Elle est encore quelque peu fraîche, mais c’est bien agréable. Le rythme de marche n’est guère rapide. Les galets sur le bord sont instables, ceux sous le courant sont glissants. On a de l’eau jusqu’aux chevilles, parfois aux genoux et quelque fois même plus haut. Il faut alors maintenir les sacs en l’air et veiller à ne pas chuter. La première vasque n’attire que les plus téméraires, mais le temps passant et l’eau se réchauffant, les arrêts baignades se font plus nombreux et même les plus frileux n’hésitent plus à se jeter à l’eau. Le décor change aussi à chaque méandre du ruisseau, les falaises se font de plus en plus hautes, plus colorées aussi, grises, ocres ou parsemées de traînées noires, creusées par l’eau au fil des millénaires. Invisible depuis la route qui passe au dessus, ce panorama est réservé à ceux qui marchent au fond de ces gorges. Quel privilège d’en profiter ainsi en toute nudité et toute liberté.
En quatre heures, avec un arrêt casse croûte tout de même, nous arrivons à proximité du village de Pradelle. Une moitié du groupe rentre, habillé, par la route. L’autre moitié repart en sens inverse. Le rythme est plus rapide. Le soleil a tourné et de longs passages sont maintenant à l’ombre, mais comme les peaux sont rassasiées de soleil, c’est plutôt bienvenue. Deux rencontres se déroulent sans gêne. Il est 17 heures quand on arrive au pont, notre point de départ.
On attend maintenant avec impatience la parution de l’article d’Estelle début juillet.
During the hot summer period, the association of the Naked Walkers of the Val de Roanne favours walks in the streams of the Diois, havens of freshness. This Saturday 20th June, the beginning of the summer season, an outing has been scheduled in the gorges of the Roanne stream. We will be accompanied on this occasion by Estelle, a journalist and photographer of the digital newspaper of the Drôme valley: le Bec, who will make a report on the naturist hike within the context of a dossier on sustainable tourism in the region. We are fourteen, including five textiles, Estelle and her companions who will not attempt the experience of nudity and three walkers from Die. The nine naturists, members of the association, in addition to Bernard the president and local of the stage, arrive from Grenoble, Chambéry, Sisteron, Avignon or Gap. That is to say if this association, declared and affiliated to the French Federation of Hiking radiates well beyond the borders of the Drôme.
11 o’clock, first steps in the water. It’s still a bit cool, but it’s very pleasant. The pace of the walk is not very fast. The pebbles on the bank are unstable, those under the current are slippery. We have water up to our ankles, sometimes to our knees and sometimes even higher. It is then necessary to keep the bags in the air and take care not to fall. The first basin attracts only the most daring, but as time goes by and the water warms up, there are more swimming stops and even the most timid don’t hesitate to throw themselves into the water. The scenery also changes with each meander of the stream, the cliffs become higher and higher, more colourful too, grey, ochre or strewn with black streaks, carved by the water over the millennia. Invisible from the road above, this panorama is reserved for those who walk in the bottom of these gorges. What a privilege to enjoy it in such a naked and free way.
In four hours, with a snack stop nevertheless, we arrive near the village of Pradelle. Half of the group returns, dressed, by the road. The other half leaves in the opposite direction. The pace is faster. The sun has turned and long passages are now in the shade, but as the skins are full of sunshine, this is rather welcome. Two encounters are going on without embarrassment. It’s 5 p.m. when we arrive at the bridge, our starting point.
We now look for the publication of Estelle’s article at the beginning of July.