Balade dominicale de fin septembre avec les Marcheurs Nus du Val de Roanne. Une course cycliste nous a forcé à changer d’itinéraire et nous nous retrouvons avec Bernard de la Drôme et Bernard de Genève près du petit village d’Establet à suivre le ruisseau de la Pissarotte.
Fond de vallon encore à l’ombre jusqu’à la cascade. En cette saison, celle ci n’est guère qu’un filet d’eau, mais la barrière rocheuse paraît un obstacle infranchissable. Bernard a une indication : Il faut passer derrière la cascade puis grimper au dessus. Effectivement, le passage est là. Quelque peu glissant sur la roche mouillée, plutôt acrobatique et vertigineux ensuite pour rejoindre un vieux câble rouillé qui mène au sommet. Juste sous les cornes d’un petit troupeau de chèvres qui nous observent avec curiosité depuis leurs promontoires rocheux. Et l’on débouche enfin au soleil. Les chèvres sont là, un peu craintives d’abord, s’éloignant à notre approche, puis, rassurées sans doute par nos tenues, elles viennent nous accompagner. Le reste du chemin est tranquille. Pique nique dans un champ et retour par un chemin en sous bois qui contourne la falaise et la cascade.
Il est encore trop tôt pour rentrer. Quelques centaines de mètres en voiture et on part explorer un chemin sur l’autre versant de la vallée. Il monte raide pour rejoindre une piste forestière qui se déroule à flanc de colline, presque à l’horizontal. Aller retour de deux heures de balade paisible.
Sunday walk at the end of September with the Naked Walkers of the Val de Roanne. A cycle race forced us to change our itinerary and we find ourselves with Bernard from the Drôme and Bernard from Geneva near the small village of Establet to follow the Pissarotte stream.
Bottom of the valley still in the shade up to the waterfall. In this season, the waterfall is hardly more than a trickle, but the rocky barrier seems an impassable obstacle. Bernard has an indication: You have to go behind the waterfall and then climb above it. Indeed, the passage is there. Somewhat slippery on the wet rock, rather acrobatic and vertiginous then to join an old rusty cable that leads to the summit. Just under the horns of a small herd of goats watching us with curiosity from their rocky promontories. And we finally arrive in the sun. The goats are there, a little afraid at first, moving away as we approach, then, reassured no doubt by our outfits, they come to accompany us. The rest of the way is quiet. Picnic in a field and return by an undergrowth path that goes around the cliff and the waterfall.
It is still too early to go back. A few hundred meters by car and we go to explore a path on the other side of the valley. It climbs steeply to reach a forest track that runs on the hillside, almost horizontally. A two-hour walk and return is a peaceful stroll.