La Plane

Pour cette sortie dans le Dévoluy, Franck de Gap, avait donné rendez-vous à la cabane de l’Avalanche, un parking au bout d’une piste au dessus de Saint Etienne en Dévoluy. Arrivé la veille au soir en camping car, je pensais être tranquillement seul mais les passagers de cinq ou six voitures ont débarqué dans la soirée pour bivouaquer. Devant une telle affluence, j’ai crains un moment pour notre randonnue. Mais, randonneurs ou grimpeurs, tout le monde était déjà parti quand à 9 heures nous nous sommes retrouvés à cinq, trois hommes, Franck, Philippe et moi même, et deux femmes , Sylvie et Patricia.
Nous avons donc pu entamer la balade en tenue de nudité. Elle le sera à 99,99%.
La mise en jambe est douce par une large piste qui débouche au sortir de la forêt dans un vallon inondé de lumière, resplendissant du jaune des herbages en fin d’été. La piste mène à une bergerie, puis se transforme en sentier qui monte paisiblement vers le col de Rabou. Du col, on domine la vallée du petit Buech, dont le versant est beaucoup plus abrupt et raide. Alors que l’on admire le paysage, deux vététistes apparaissent : « Alors, vous faites une randonnue ? Comme dans le film ?» Comme quoi, les reportages à la télévision banalisent finalement plutôt bien notre activité !
Du col, on rejoint trois gros pylônes, puis c’est droit dans la pente. Il n’y a plus de chemin. Il suffit de suivre la ligne de crêtes et le bord supérieur des falaises. Le rythme se fait plus lent et le groupe s’éparpille le long de la pente, mais finalement tout le monde se retrouve au sommet de la Plane, à 2340 mètres d’altitude, juste en face du pic de Bure. Le paysage est ouvert sur 360°. Dommage qu’il soit quelque peu brumeux dans les lointains.
Pique nique et sieste, sous la surveillance d’une marmotte. Pour le retour, on décide de couper droit en direction de la bergerie. En passant on inspecte une petite grotte, en fait un trou sans profondeur dans la falaise. Une autre grotte beaucoup plus importante est visible en contrebas, mais malheureusement inaccessible pour nous.
En rejoignant la piste, et pour éviter le chien patou du berger, on doit passer à proximité de deux promeneurs et vaguement se rhabiller durant trois minutes. Retour au parking après huit heures de balade. Je n’ai vraiment pas envie de me rhabiller. Je vais conduire nu jusqu’à rejoindre une route fréquentée à Corps.


For this outing in the Dévoluy, Franck of Gap, had given appointment at the Avalanche hut, a car park at the end of a track above Saint Etienne en Dévoluy. Arriving the evening before in a camper, I thought I was quietly alone but the passengers of five or six cars disembarked in the evening to bivouac. In front of such a rush, I feared for a moment for our naked hike. But, hikers or climbers, everyone had already left when at 9 o’clock we found ourselves at five, three men, Franck, Philippe and myself, and two women, Sylvie and Patricia.
So we could start the walk in naked clothes. It will be 99.99%.
The start is soft by a wide track that leads out of the forest in a valley flooded with light, resplendent with the yellow of the grasslands in late summer. The track leads to a sheepfold, then turns into a path that climbs peacefully up to the Rabou Pass. From the pass, one dominates the valley of the Petit Buech, whose slope is much steeper and more rugged. While admiring the landscape, two mountain bikers appear: « So, are you hiking naked? Like in the movie? » So the television reports finally trivialize our activity rather well!
From the pass, we reach three big pylons, then it’s straight down the slope. There’s no more path. You just have to follow the ridge line and the top edge of the cliffs. The rhythm becomes slower and the group disperses along the slope, but finally everyone ends up at the top of the Plane, at 2340 meters of altitude, just in front of the peak of Bure. The landscape is open on 360°. It’s a pity that it’s a bit foggy in the distance.
Picnic and siesta under the surveillance of a marmot. For the return trip, we decide to cut right towards the sheepfold. On the way back, we inspect a small cave, in fact a shallow hole in the cliff. Another much larger cave is visible below, but unfortunately inaccessible to us.
On the way back to the track, and to avoid the shepherd’s pawdog, we have to pass close to two walkers and vaguely dress for three minutes. Return to the parking lot after eight hours of walking. I really don’t feel like getting dressed. I’m going to drive naked until I reach a busy road in Corps.

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