Les hameaux de Creyers

Nous sommes cinq pour cette sortie de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne. On est mi février et pourtant le soleil brille dans un ciel bleu, on se croirait presque déjà au printemps. Au bout d’un quart d’heure de marche, on est réchauffé, on peut se déshabiller. Le sentier monte régulièrement entre barres rocheuses et massifs de buis. On rattrape deux personnes, déjà âgées. « J’espère que l’on ne vous choque pas ! On est une association de randonneurs naturistes. – Ah oui, on a vu ça dans le journal ! » On arrive au hameau du Serre, en ruine. Il ne reste que des fragments de murs envahis par la végétation. Un puits, grillagé pour éviter un accident. Un peu plus loin, je sais qu’il existe l’entrée d’un aqueduc souterrain, creusé pour amener l’eau vers le village. Je l’ai déjà exploré, il y a quelques années. L’entrée est protégée par une plaque de tôle et quelques morceaux de bois. On la dégage pour une rapide visite puis on referme soigneusement. On retrouve le couple rencontré en chemin. On prend le temps de discuter. Un de leur grand-père a été le dernier habitant d’un hameau voisin. Ils nous expliquent que chaque maison avait alors une réserve d’eau à la place de la cave. Que les différents hameaux ont été désertés dans les années 1920. Rencontre intéressante ! On continue en montant vers la crête de Courtinasse, quelque peu en mode sangliers, car il n’y a pas vraiment de chemin. Sur la crête on domine la vallée du village de Menée et le cirque d’Archiane, les sommets du Glandasse et des Rochers de Combau. Il existe une grotte dans le coin. Pascal nous assure qu’elle est traversante sous les rochers de l’arête et que l’on peut ressortir sur l’autre versant. Vérification faites. Le passage n’est pas bien long, mais il faut quelque peu ramper sur les cailloux pour passer une étroiture. Pique nique au soleil au milieu des massifs de buis. On descend jusqu’à une large piste que l’on va suivre jusqu’au deuxième hameau en ruine, celui de l’Église. Puis c’est par un petit sentier qui serpente dans la forêt que l’on rejoint notre point de départ. Rhabillage forcé à une dizaine de mètres de la route.


We are five for this outing of the association of the Naked Walkers of Roanne Valley. We are in the middle of February and yet the sun shines in a blue sky, we would almost believe to be already in spring. At the end of a quarter of an hour of walk, we are warmed up, we can undress. The path goes up regularly between rocky bars and massifs of boxwood. We catch up with two persons, already old. « I hope that we do not shock you! We are an association of naturist hikers. – Ah yes, we saw that in the newspaper! » We arrive at the hamlet of Serre, in ruin. It remains only fragments of walls invaded by the vegetation. A well, fenced to avoid an accident. A little further on, I know that there is the entrance of an underground aqueduct, dug to bring water to the village. I have already explored it, a few years ago. The entrance is protected by a plate of sheet metal and some pieces of wood. We clear it for a quick visit then we close it carefully. We find the couple met on the way. We take time to discuss. One of their grandfather was the last inhabitant of a nearby hamlet. They explain us that every house had then a reserve of water in the place of the cellar. That the different hamlets were deserted in the 1920s. Interesting encounter! We continue by going up towards the crest of Courtinasse, somewhat in wild boar mode, because there is not really a way. On the crest we dominate the valley of the village of Menée and the circus of Archiane, the summits of Glandasse and the Rocks of Combau. There is a cave in the area. Pascal assures us that it goes through the rocks of the ridge and that we can go out on the other side. We check it out. The passage is not very long, but we have to crawl a bit on the rocks to pass a narrow gap. Picnic in the sun in the middle of the massifs of boxwood. We go down to a wide track that we are going to follow until the second ruined hamlet, that of the Church. Then it is by a small path which winds in the forest that we join our starting point. Forced re-clothing in about ten meters of the road.

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