Grandchamp

Un jour de juillet 2008, je suis descendu des Bannettes vers Pomarey en empruntant un chemin qu’un vététiste rencontré un peu plus tôt m’avais indiqué. C’est un tout petit sentier qu’il faut deviner parfois, qui descend assez raide dans la forêt.
A un moment, il passe juste à coté d’une ancienne galerie, trou sombre et mystérieux. Sans lumière, je n’ai pas osé m’y aventuré, mais j’ai eu envie d’en savoir plus sur cet endroit. Des recherches sur internet et deux contacts avec des passionnés des vestiges souterrains m’ont appris qu’il pouvait s’agir soit d’une mine du temps où les chartreux exploitaient le fer, soit d’une entrée de carrière de pierre, comme il y en avait quelques autres dans le coin. Finalement, j’ai décidé de retourner y jeter un coup d’œil. Tout seul. Pas très prudent, mais tellement tentant. Cette fois je me suis équipé d’une corde, d’un casque et d’une lampe frontale. Une fois passée la grande flaque d’eau qui stagne à l’entrée, la galerie s’enfonce sur environ vingt cinq mètres puis est fermée par un éboulis.
Bien courte exploration, mais qui m’a permit d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de ma région.

Avril 2013. Premier week-end véritablement printanier avec de la chaleur et du soleil. Las, je travaille une bonne partie de samedi et le dimanche matin. Il ne me reste plus que les quelques heures du dimanche après midi pour en profiter.
Je décide d’aller revisiter la galerie de Grandchamp, au dessus de Pomarey. D’abord, il devrait y avoir une nouvelle geocache, ensuite, c’est plutôt à l’écart des chemins fréquentés par les promeneurs dominicaux. J’atteins l’entrée de l’ancienne galerie de mine. Le sol en est très humide, entre flaques d’eau, ruissellement et boue de glaise. A la lumière de la frontale, j’atteins l’extrémité du boyau, obstrué de roches. Je trouve rapidement la cache en déplaçant quelques cailloux glissants. Attention de ne pas se cogner la tête, le plafond est bas. Demi tour vers l’air libre.


One day in July 2008, I came down from Les Bannettes towards Pomarey by taking a road that a mountain biker I had met earlier had indicated to me. It’s a very small path that you have to guess sometimes, which goes down quite steeply in the forest.
At one point, it passes right next to an old gallery, a dark and mysterious hole. Without light, I didn’t dare to venture there, but I wanted to know more about this place. Research on the internet and two contacts with people who were passionate about the underground remains taught me that it could be either a mine from the time when the Carthusian monks exploited iron, or an entrance to a stone quarry, as there were a few others in the area. Finally, I decided to go back and have a look. Alone. Not very careful, but so tempting. This time I equipped myself with a rope, a helmet and a headlamp. Once I got past the large puddle of water stagnating at the entrance, the gallery sank for about twenty-five metres and was closed by a scree.
It was a very short exploration, but one that allowed me to learn a little more about the history of my region.

April 2013. First truly springtime weekend with warmth and sunshine. Alas, I work a good part of Saturday and Sunday morning. I only have the few hours left on Sunday afternoon to enjoy it.
I decide to revisit the gallery in Grandchamp, above Pomarey. First, there should be a new geocache, then it’s rather off the paths frequented by Sunday walkers. I reach the entrance of the old mine gallery. The ground is very wet, between puddles, runoff and clay mud. In the light of the headlamp, I reach the end of the gut, blocked with rocks. I quickly find the cache by moving a few slippery rocks. Be careful not to hit my head, the ceiling is low. I turn back towards the open air.

Pravouta et Roc d’Arguile

J’ai un lundi de libre, mais comme j’ai déjà marché la veille avec des amis, je me contenterais bien d’une petite balade. Justement, il y a deux geocaches que je m’étais promis de visiter dans le coin. Direction le col du Coq.Il y a cinq ou six voitures sur le parking. J’espérais être seul, c’est raté.
Je pars en short et tee shirt sur la piste qui mène au habert de Pravouta, mais la quitte assez vite pour monter droit dans dans la pente. Je me déshabille aussitôt. La montée n’est pas trés longue, mais bien raide entre pente herbeuse et sapins. J’atteins le sommet de Pravouta. Il n’y a personne, mais je vois tout un groupe qui descend du Roc d’Arguile, mon prochain objectif. Je cherche la première cache dans les environs. Tout occupé, je n’ai pas vu approché un randonneur qui monte et passe en me saluant.
Je rejoins ensuite le Roc d’Arguile. Je suis juste en face de la Dent de Crolles, avec vue plongeante sur le col des Ayes. Deuxième cache, puis casse croûte adossé aux rochers. Ensuite, je traîne dans le coin, jouant sur les rochers, histoire de profiter du soleil et de la nudité, histoire de retarder le moment de redescendre.
Au final 3heures et demi de nudité en cette mi-novembre, c’est toujours appréciable. Et ce soir, il y a une séance de piscine naturiste au programme pour me délasser les muscles!


I have a Monday off, but since I already walked the previous day with some friends, I’d settle for a little stroll. There are two geocaches that I promised myself to visit in the area. There are five or six cars on the parking lot. I was hoping to be alone, but I missed it.
I start in shorts and tee shirt on the track that leads to the habert of Pravouta, but leave it quickly enough to go straight up the slope. I undress immediately. The ascent is not very long, but very steep between grassy slopes and fir trees. I reach the top of Pravouta. There is nobody there, but I see a whole group coming down from the Roc d’Arguile, my next objective. I look for the first cache in the surroundings. All busy, I did not see a hiker approaching who goes up and passes by greeting me.
Then I reach the Roc d’Arguile. I’m just in front of the Dent de Crolles, with a bird’s eye view on the Col des Ayes. Second cache, then snack leaning against the rocks. Then, I hang around, playing on the rocks, just to enjoy the sun and the nudity, just to delay the time to go down.
In the end 3 hours and a half of nudity in this mid-November, it is always enjoyable. And this evening, there is a naturist swimming pool session on the program to relax my muscles!

Mont Jalla

La nuit est si chaude que je n’arrive pas à dormir. Quatre heures et demi, je me lève et décide d’aller marcher un peu. Deux kilomètres de voiture. Je me gare et pars à pieds. Dès que j’ai dépassé les dernières maison du hameau, je quitte mon short et mon tee shirt. Il fait encore nuit. Le chemin grimpe avec un bon raidillon puis reste à flanc de colline pour rejoindre le mémorial des troupes de montagnes, monument de marbre blanc qui domine la ville de Grenoble. Je suis là quand la lumière commence à pointer. Je continue sur le chemin qui monte vers le Rachais. Quelques lacets m’amène vers le sentier qui conduit à une croix qui rappelle le sacrifice de maquisards en juillet 1944. Dans le coin se trouve une geocache que je trouve facilement. Je regarde le jour se lever sur la ville, les falaises du Vercors se teinter de rose, le mémorial prendre le premier rayon de soleil. Il est temps de faire demi-tour. Je ne me rhabille qu’en arrivant au hameau. Deux heures de randonnue avant d’attaquer une journée de travail.


The night is so hot I can’t sleep. At half past four, I get up and decide to go for a walk. Two kilometres by car. I park and walk away. As soon as I have passed the last houses in the hamlet, I take off my shorts and shirt. It is still dark. The path climbs up with a good raidillon then stays on the hillside to reach the mountain troops memorial, a white marble monument that dominates the city of Grenoble. I’m there when the light starts to come on. I continue on the path that goes up towards the Rachais. A few laces lead me to the path that leads to a cross that recalls the sacrifice of the maquisards in July 1944. In the vicinity is a geocache that I find easily. I watch the day rise over the town, the cliffs of the Vercors turn pink, the memorial catch the first ray of sunlight. It’s time to turn back. I don’t get dressed until I get to the hamlet. Two hours of naked hiking before attacking a day’s work.


Cascade de Glezy

C’est une cascade cachée dans la forêt tout à proximité de la route qui relie le Touvet dans la vallée du Grésivaudan au plateau des Petites Roches. Il fait bon s’y rafraichir lors des chaudes journées d’été en descendant d’une balade sur les hauts de la Chartreuse.


It is a waterfall hidden in the forest near the road that links the Touvet in the Grésivaudan valley to the Petites Roches plateau. It is good to refresh oneself there on hot summer days while going down from a walk on the heights of the Chartreuse.

Le désert de Chartreuse

J’ai parcouru un dimanche la zone de silence du désert de Chartreuse, cette région boisée qui entoure le monastère de la Grande Chartreuse. Pour éviter les abords du monastère et de la Correrie toujours très fréquentés, et les itinéraires classiques vers Bovinant et le Grand Som, je suis parti de la route qui relie Saint Pierre à Saint Laurent du Pont. Cela fait partir de plus bas, mais tranquillité absolue même un dimanche. J’ai pu profiter de quatre heures quarante de nudité sur les plus de six heures de la balade.
Toute la montée par des petits sentiers en sous bois, puis par d’anciennes pistes forestières plus ou moins défoncées par le débardage, jusqu’au belvédère d’Arpison, où, là, j’ai retrouvé quelques randonneurs, puis pour finir la redescente jusqu’à la route depuis le habert de Chartroussette.
Promenade aérienne: des Rochers de la Corde, on survole la vallée du Guiers et le pont Saint Bruno quelques centaines de mètres plus bas, du Rocher du Solitaire, on domine la ville de Saint Laurent à l’extrémité du massif, puis on est à son tour enveloppé par les falaises des Rochers de Montheur. Promenade bucolique entre les troncs moussus enchevêtrés des sapins dans la forêt et les prairies d’un vert vif recouvertes d’un tapis de jonquilles jaunes.


One Sunday I walked through the zone of silence of the Chartreuse Desert, the wooded area surrounding the Grande Chartreuse Monastery. In order to avoid the always busy surroundings of the monastery and the Correrie, and the classical routes to Bovinant and the Grand Som, I started from the road that connects Saint Pierre to Saint Laurent du Pont. This makes you start from lower down, but absolute tranquillity even on a Sunday. I was able to enjoy four hours and forty minutes of nudity on the more than six hours of the walk.
All the way up by small paths in the undergrowth, then by old forest tracks more or less broken down by logging, up to the Arpison belvedere, where, there, I met some hikers, then to finish the descent back down to the road from the habert de Chartroussette.
Aerial walk: from the Rochers de la Corde, you fly over the Guiers valley and the Saint Bruno bridge a few hundred meters below, from the Rocher du Solitaire, you overlook the town of Saint Laurent at the end of the massif, then you are in turn enveloped by the cliffs of the Rochers de Montheur. A bucolic walk between the tangled mossy trunks of the fir trees in the forest and the bright green meadows covered with a carpet of yellow daffodils.

Traversée de la Chartreuse

Les hauts plateaux de la Chartreuse s’étendent au sommet de cette grandiose citadelle naturelle entourée de falaises qui s’étire entre Grenoble et Chambéry, entre les sommets de la Dent de Crolles et du Granier. A l’étage intermédiaire, quelques villages et routes ceinturent le massif. Mais tout en haut, pas d’habitations permanentes, seuls quelques haberts et cabanes abritent les bergers durant l’été, ni chemins carrossables, ni même pylônes ou antennes. C’est un espace protégé, Réserve Naturelle du Parc Régional de Chartreuse, que l’on atteint par quelques passages qui franchissent le mur des falaises. Les plateaux sont une succession de prairies pentues et de forêts, séparées par des cassures rocheuses et des zones de lapiaz, ces dalles de roche calcaires creusées de failles et de trous. Un endroit rêvé pour les randonneurs.
En semaine en cette fin de mois d’août, il me semblait que ce pouvait être un cadre idéal pour une randonnue.
Parti du Sappey, près de Grenoble, avant sept heures du matin, j’avais déjà trois heures de marche pour atteindre le col du Coq au pied de la Dent de Crolles. Je m’étais déshabillé dés qu’éloigné du village et le corps mis en train. Mais pour monter à la Dent, j’ai dû me rhabiller. Ce sommet emblématique de la région grenobloise est constamment fréquenté. Bien m’en a pris: En chemin j’ai rencontré deux gardes du parc en compagnie d’une gendarme. D’ailleurs, un vent frais et puissant incitait plutôt à se couvrir. Mais dès qu’on s’éloigne du sommet vers les plateaux, on retrouve vite la tranquillité.
Le GR, chemin de grande randonnée, traverse tout le massif. Mais un autre sentier, moins utilisé car un passage dans une cheminée rocheuse le rend plus délicat, longe les crêtes et domine les à-pics des falaises. Tellement plus spectaculaire. Les heures de marche s’écoulent ainsi, nu, avec parfois un gilet polaire pour protéger de la fraîcheur dans les versants à l’ombre. Et un gros sac à dos! Lors des rares rencontres, j’ai pu anticiper et me couvrir d’un short.
Ce jour là, ce sera 6 heures de randonnue pour une marche de 9 heures 30. Bivouac à mi-chemin, à l’Aulp du Seuil. Si le camping et les feux sont interdits dans la réserve, le bivouac est toléré, à condition de ne pas rester plus d’une nuit. Nuit d’ailleurs secouée par des averses de pluie entrecoupées de coups de vent violents.
Au petit matin, un ciel bleu et de gros rouleaux de nuages débordant des falaises se partagent le paysage; avec des bancs de brouillards, résidus de l’humidité nocturne. Un vrai décor de montagne sauvage!
Comme, en dehors des bergers, j’étais le seul à bivouaquer dans le coin, je me suis senti à l’aise pour repartir tout de suite nu. Et le rester jusqu’au bout du plateau. Je ne me rhabillerai que pour approcher de deux bergeries et pour entreprendre la descente vers la vallée. Soit 5 heures nu sur les 6 heures de balade.
C’est d’abord la traversée d’une forêt encore noyée dans la brume, les passages dans les champs de fougères ou d’épilobes aussi hautes que moi et chargées de rosée qui m’aspergent, pour arriver dans les prairies des alpages, au milieu des troupeaux de vaches.
J’étais si parfaitement à mon aise dans cet environnement, que j’en oubliais le reste du monde. Jusqu’à un détour du chemin où j’ai rencontré un autre promeneur matinal. Je n’ai pas eu le temps de me couvrir, cette fois. Je l’ai donc salué poliment. Il m’a répondu d’un bonjour, puis s’est détourné pour me laisser passer et chacun a continué de son coté. En deux jours de marche, en grande partie nu, j’ai rencontré plus de vaches que d’humains. Et elles ne semblaient pas spécialement gênées de voir un naturiste sur leurs alpages!


The high plateaus of the Chartreuse extend at the top of this grandiose natural citadel surrounded by cliffs that stretches between Grenoble and Chambéry, between the summits of the Dent de Crolles and the Granier. On the intermediate level, a few villages and roads surround the massif. But at the very top, no permanent dwellings, only a few huts and shepherd’s huts that shelter the shepherds during the summer, no drivable paths, not even pylons or antennas. It is a protected area, Nature Reserve of the Chartreuse Regional Park, which is reached by a few passages that cross the cliff wall. The plateaus are a succession of sloping meadows and forests, separated by rocky breaks and areas of lapiaz, these limestone slabs of rock carved with faults and holes. An ideal place for hikers.
During the week at the end of August, it seemed to me that it could be an ideal setting for a naked hike.
Leaving from Sappey, near Grenoble, before seven in the morning, I had already walked for three hours to reach the Col du Coq at the foot of the Dent de Crolles. I had undressed as soon as I got away from the village and the body set in train. But to get to the Dent, I had to get dressed again. This emblematic summit of the Grenoble region is constantly frequented. On the way I met two park rangers and a gendarme. Moreover, a fresh and powerful wind was rather inciting to cover up. But as soon as you move away from the summit towards the plateaus, you quickly find peace and quiet.
The GR, a long-distance hiking trail, crosses the whole massif. But another path, less used because a passage in a rocky chimney makes it more delicate, runs along the ridges and dominates the cliff tops. So much more spectacular. The hours of walking pass naked, sometimes wearing a polar vest to protect from the coolness on the shady slopes. And a big backpack! During the rare encounters, I was able to anticipate and cover myself with shorts.
That day, it will be 6 hours of hiking for a 9 hours 30 walk. Bivouac halfway, at the Aulp du Seuil. If camping and fires are forbidden in the reserve, bivouac is tolerated, as long as you do not stay more than one night. Night shaken by rain showers interspersed with violent gales.
In the early morning, a blue sky and big rolls of clouds overflowing from the cliffs share the landscape; with fog banks, residue of the night humidity. A real wild mountain scenery!
As, apart from the shepherds, I was the only one to bivouac in the area, I felt at ease to leave immediately naked. And to stay that way until the end of the plateau. I would only get dressed again to approach two sheepfolds and to start the descent towards the valley. That’s 5 hours naked out of the 6 hours of the walk.
It is first the crossing of a forest still drowned in the mist, the passages in the fields of ferns or epilobes as high as me and loaded with dew which sprinkle me, to arrive in the meadows of the mountain pastures, in the middle of the herds of cows.
I was so perfectly at ease in this environment that I forgot about the rest of the world. Until a detour along the path where I met another morning walker. I didn’t have time to cover myself this time. So I greeted him politely. He said hello back, then turned away to let me pass, and everyone continued on their own. In two days of walking, mostly naked, I met more cows than humans. And they didn’t seem especially embarrassed to see a naturist on their mountain pastures!

Charmant Som

A la fin d’une longue journée de travail, je suis monté en voiture jusqu’à l’alpage du Charmant Som en Chartreuse, un endroit bien connu des grenoblois qui trouvent là une ambiance presque montagnarde si facilement accessible. A mon arrivée, la nuit tombait mais le parking était encore bien plein, sans aucun doute les clients du petit restaurant qui jouxte la ferme. Je me suis éloigné de quelques dizaines de mètres, ai traversé le troupeau de vaches et me suis retrouvé seul dans l’obscurité au départ du chemin qui mène vers le sommet.
L’air était doux. Je me suis déshabillé. J’avais pris un petit sac à dos avec une lampe, une gourde et un coupe-vent, j’y ai mis mes vêtements. Et en marche pour le sommet. Une vingtaine de minutes sur un chemin de terre puis de dalles de rochers bien lisses. Là haut, à l’abri d’un petit vent qui soufflait, j’avais le spectacle des lumières de villages alentours, et au loin la lueur de la ville de Grenoble.
Et un sentiment de tranquillité bienvenue après le stress du travail. Au retour, le parking était vide.


At the end of a long working day, I drove up to the Charming Som mountain pasture in Chartreuse, a place well known to the people of Grenoble who find there an almost mountain atmosphere so easily accessible. When I arrived, night was falling but the parking lot was still full, no doubt the customers of the small restaurant next to the farm. I walked a few dozen meters away, crossed the herd of cows and found myself alone in the dark at the start of the path leading to the summit.
The air was sweet. I undressed. I had taken a small backpack with a lamp, a water bottle and a windbreaker and put my clothes in it. And on my way to the top. About twenty minutes on a dirt track and then on a smooth slab of rock. Up there, sheltered from a light wind, I had the spectacle of the lights of the surrounding villages, and in the distance the glow of the city of Grenoble.
And a welcome sense of tranquillity after the stress of work. On the way back, the parking lot was empty.