Lundi de mi octobre. On décide, ma compagne et moi, d’aller chercher des champignons vers le col de la Charmette en Chartreuse. On voudrait trouver des chanterelles. Un voisin nous a dit qu’il y en avait plein. On se gare sur au bord de la route du col et on attaque la montée sur un chemin. En haut on quitte le chemin pour rentrer dans la forêt, en passant à proximité d’une cabane perdue dans les bois. Je suis vite nu. Effectivement il y a plein de champignons, partout, de toutes les formes, de toutes les couleurs. Mais de chanterelles…ou de ce que l’on espère être des chanterelles, rien ! Il faut dire que l’on a juste une vague idée de ce que l’on cherche ! Mais la forêt est superbe avec ses couleurs d’automne. Il y a au moins un champignon que l’on connaît bien, la trompette de mort, noir, petit, caché sous les feuilles. On en a remplit un plein panier…et encore on en a laissé. On n’est pas venu pour rien !
Monday, mid-October. My partner and I decide to go mushrooming near the Col de la Charmette in Chartreuse. We’d like to find some chanterelles. A neighbor told us there were plenty. We parked by the pass road and set off uphill on a track. At the top, we leave the path and enter the forest, passing close to a hut lost in the woods. I’m soon naked. Indeed, there are mushrooms everywhere, in all shapes and colors. But chanterelles… or what we hope are chanterelles, nothing! It has to be said that we only have a vague idea of what we’re looking for! But the forest is superb with its autumn colors. There’s at least one mushroom we know well, the horn of plenty, black, small, hidden under the leaves. We filled a basket full of them…and then we left some behind. We didn’t come for nothing!
J’y suis retourné seul vers la fin octobre. Comme j’avais fait un repère sur ma carte j’ai retrouvé sans difficulté l’endroit précis. Et là bien évidemment, j’ai de nouveau rempli mon sac de trompettes de mort. Puis, pour profiter encore du plaisir de marcher nu dans la forêt, j’ai traîné deux heures durant en m’arrêtant pour découvrir les recoins du terrain avec les buttes et les creux, les bouquets de fleurs et les tapis de mousse.
I went back on my lonesome towards the end of October. As I’d made a mark on my map, I easily found the exact spot. And there, of course, I once again filled my bag with the horns of plenty. Then, to further enjoy the pleasure of walking naked in the forest, I lingered for two hours, stopping to discover the nooks and crannies of the terrain, with its mounds and hollows, flower clusters and moss carpets.