Crète côté mer

C’est un voyage familial avec ma compagne, sa sœur et son beau-frère dans une région du globe que je ne connais absolument pas. Avant de partir, j’ai parcouru les forums sur internet et surtout le site de Captain Barefoot, la bible sur le naturisme dans les îles grecques. Étant le seul naturiste du groupe, je ne sais pas comment cela va se passer ; j’espère simplement pouvoir quelque peu me baigner et faire du snorkeling nu.
Nous sommes basés dans la petite ville de Palekastro, sur la côte est de la Crète, un gros bourg aux maisons blanches, entouré de forêts d’oliviers. En ce début juin, il y a encore peu de touristes, la circulation est essentiellement celle des pick up locaux. D’ailleurs cette région est assez préservée de la pression touristique qui défigure certains sites de la côte nord. L’accueil y est chaleureux et souriant.
Dès le premier jour, première plage, celle d’Itanos, à une dizaine de kilomètres. Au bout de la route, une plage directement en face du parking, la plus fréquentée, textile, mais en passant en cinq minutes de marche une petite butte on arrive à une seconde plage de sable, plus tranquille. Ce jour là, peut être une douzaine de personnes en maillots, mais à l’extrémité de la plage, sous une falaise, un bloc rocheux fait comme un mur de séparation et derrière quatre un cinq naturistes. Je m’installe là, mes compagnons juste à coté de l’autre coté du rocher, coté textile. On est donc presque ensemble. Vite les palmes, le masque et le tuba et je pars explorer les fonds marins. En fin d’après midi, la plage s’est vidée. Je rejoins mes compagnons tout en restant nu. Cette plage d’Itanos sera notre préférée et nous y viendrons régulièrement. Il n’y a que le week end, lorsque les familles grecques viennent profiter de la mer que le naturisme y est impossible. Il existe encore un troisième plage sur ce site, référencée plage naturiste, que nous visiterons une fois, mais plage de galets elle nous attirera moins.
Deuxième jour et deuxième plage, celle de Xerocambos, à une bonne heure de route plus au sud. Captain Barefoot signale une plage possible sous une petite chapelle et des falaises. Je guide donc le groupe jusqu’à là. Effectivement, ce coin est tranquille. Plage de sable. Deux ou trois personnes assez éloignées pour que je puisse rester nu au milieu de mes compagnons en maillots. Le retour par une petite route à travers la montagne est splendide.
La plage de Maridati, au bout d’une piste de terre d’un kilomètre et demi est un site protégé. Un panneau « nudisme interdit » en grec et en anglais au bout du parking. Mais ce jour là, il n’y a que deux autres personnes sur la plage, une à une extrémité, l’autre au centre, et elles semblent nues elles aussi ; nous nous installons à l’autre extrémité avec ma compagne.
La plage de Karoumes n’est accessible qu’à pieds par une randonnée à travers les gorges de Chochlakies. Un bonne heure de marche pour y arriver, autant pour en repartir. Ou en bateau. Elle est pour cela réputée accueillante pour les naturistes. Effectivement, la plupart de ceux qui y viennent se mettent nus pour bronzer sur les galets et se baigner dans une eau très claire.
Un jour que mes compagnons sont partis faire un peu de tourisme en voiture, je rejoins en vingt minutes de marche la plage de Chiona, la plus proche de Palekasro. Au delà de la plage elle même, quelques criques creusées dans la barrière rocheuse . La première est occupée par une famille, la troisième par un couple, mais la seconde est libre. J’en profite.
Au cours de randonnées à pieds le long des côtes, on trouvera encore quelques petites plages désertes.
J’ai donc parfaitement profité naturistement des plages crétoises.
J’en ai aussi beaucoup exploré les abords en snorkeling. Mais petite déception, la vie sous marine y est assez pauvre.


It is a family trip with my partner, her sister and her brother-in-law in an area of ​​the globe that I absolutely do not know. Before leaving, I browsed the forums on the internet and especially the site of Captain Barefoot, the bible on naturism in the Greek islands. Being the only naturist of the group, I do not know how this will happen; I just hope I can bathe somewhat and do some naked snorkeling.
We are based in the small town of Palekastro, on the east coast of Crete, a large village with white houses, surrounded by forests of olive trees. As of early June, there are still few tourists, traffic is mainly that of local pick-ups. Moreover, this region is fairly preserved from the tourist pressure which disfigures certain sites on the north coast. The welcome is warm and smiling.
From the first day, the first beach, that of Itanos, about ten kilometers. At the end of the road, a beach directly in front of the car park, the most frequented, clothed, but passing in five minutes walk a small butte we arrive at a second sandy beach, quieter. That day, maybe a dozen people in swimsuits, but at the end of the beach, under a cliff, a rocky block made like a separation wall and behind four a five naturists. I settle there, my companions right next to the other side of the rock, textile side. So we’re almost together. Quick the fins, the mask and the snorkel and I go to explore the seabed. In the late afternoon, the beach emptied. I join my companions while remaining naked. This Itanos beach will be our favorite and we will come there regularly. It is only at weekends, when Greek families come to enjoy the sea that naturism is impossible. There is still a third beach on this site, referenced naturist beach, which we will visit once, but pebble beach it will attract us less.
Second day and second beach, Xerocambos, a good hour drive further south. Captain Barefoot reports a possible beach under a small chapel and cliffs. So I guide the group up there. Indeed, this corner is quiet. Sand beach. Two or three people far enough away that I could remain naked in the midst of my companions in swimsuits. The return by a small road through the mountain is splendid.
The Maridati beach, at the end of a kilometer and a half dirt track is a protected site. A sign « nudism forbidden » in Greek and English at the end of the parking lot. But on this day there are only two other people on the beach, one at one end, the other at the center, and they seem naked too, and we settle at the other end with my companion.
The beach of Karoumes is accessible only by feet by a hike through the gorges of Chochlakies. A good hour of walking to get there, so much to leave. Or by boat. It is therefore considered welcoming for naturists. Indeed, most of those who come there nude to tan on the pebbles and bathe in a very clear water.
One day when my companions left for a bit of sightseeing by car, I reach the Chiona beach, the closest to Palekasro, in a twenty minute walk. Beyond the beach itself, a few coves dug into the rocky barrier. The first is occupied by a family, the third by a couple, but the second is free. I take advantage of that.
There are still some small deserted beaches along the coast.
So I naturally enjoyed the Cretan beaches naturally.
I also explored the surrounding area in snorkeling. But little disappointment, the underwater life is quite poor there.

Crète côté terre.

Au cours de mes recherche sur internet sur la Crète, je n’avais rien trouvé sur le naturisme hors du naturisme de plage. Tant pis. J’étais pourtant bien décidé à ne pas passer deux semaines allongé sur des plages. La randonnée était aussi à mon programme de ce séjour.
Première rando textile en famille pour rejoindre la plage de Karoumes par la gorge de Chochlakies. Une balade le long d’un torrent à sec, encaissé entre des parois rocheuses, parmi les massifs de laurier roses. Les galets roulent sous les pieds, il faut parfois se faufiler entre de gros rochers. Partis tard, on y est aux heures les plus chaudes de la journée. Ma belle famille n’est pas, ou plus, des plus sportives et ce sera près de deux heures de marche à l’aller et presque autant au retour. Les randos suivantes se feront en couple, c’est beaucoup plus simple.
Une petite montée au Petsofas, un sommet qui domine à 255 m la plage de Chiona et le village d’Agathia. Traversée des champs d’oliviers, puis on grimpe dans la garrigue. Je suis en short et tee shirt, ne sachant pas ce qu’il y a au sommet. Mais, il n’y a rien et personne, juste quelques vestige d’un mur de l’époque minoenne. Je me déshabille pour profiter du vent frais. Ma compagne ne dit rien. Elle entreprend la descente, je reste encore un peu en haut pour prendre quelques photos du panorama alentour, puis je la suis, toujours nu, jusqu’à retrouver l’oliveraie. Là je me rhabille.
Un matin on part tous les deux assez tôt, aux environs de neuf heures, de la plage de Vai, la plage la plus aménagée du coin, pour rejoindre celle de Maridati. Suite de montées et descentes dans cette végétation de garrigue, de touffes basses de plantes piquantes, de massifs fleuris de thym. Au bout d’un moment ma compagne remarque elle même que l’on est absolument seuls. Puisqu’elle le dit ! Aussitôt, je suis nu ! Le parcours grimpe sur des collines, suit des lignes de crête qui dominent la mer en contrebas, descend dans des vallons qui mènent à des petites plages désertes. Quatre heures de marche. On termine en descendant abruptement sur la plage de Maridati. Je renfile mon short pour cette dernière descente juste au dessus de la petite auberge, malheureusement fermée à cette heure là. Pas de bière en réconfort.
Autre rando au départ d’Agathia pour rejoindre la plage de Karoumes. Première partie pour rejoindre la petite chapelle d’Agio Spyridon, Saint Spyridon, puis un col et une piste descend vers la petite plage de Schinias, tout à fait isolée. Dans ce décor désertique, nous sommes de nouveau les seuls êtres vivants, à part les chèvres. Passé le col je me suis déshabillé. Arrêt sur la berge d’une petite crique, puis l’on repart. Le chemin est balisé de traces de peinture rouge, qu’il faut parfois cherché des yeux entre les touffes d’épineux. On atteint la plage de Karoumes. Le coin ombragé est libre et on l’occupe. Une geocache se trouve à proximité, vite trouvée. Quelques randonneurs, arrivés par la gorge, sont dispersés sur la plage, certains nus, quelques autres en maillots. On va repartir par cette gorge qui mène au village de Chochlakies, et que l’on a déjà parcouru quelques jours auparavant. Mais cette fois c’est nu que je peux la faire.
Un matin, au lever du jour, je pars courir. De Palekastro, je rejoins la plage de Chiona, puis je continue sur la piste de terre qui longe la rive vers le sud. Une barrière en travers en ferme le passage pour les chèvres, mais en veillant à bien la refermer, je continue. Seul, je quitte le short et profite d’une demi heure de course nue.


During my internet search on Crete, I had found nothing about naturism out of beach naturism. Never mind. Yet I was determined not to spend two weeks lying on beaches. The hike was also on my program for this trip.
First family clothed ride to reach the beach of Karoumes by Chochlakies gorge. A walk along a dry stream, surrounded by rock walls, amongst the laurel roses. The pebbles roll under the feet, sometimes it is necessary to squeeze between large rocks. Late in the morning, it is the hottest hours of the day. My in law family is not, or no more, very sporty and it will be nearly two hours of walking in the outward and almost as much on the return. The following randos will be done in couple, it is much simpler.
A small climb to the Petsofas, a summit which dominates to 255 m the beach of Chiona and the village of Agathia. Cross the fields of olive trees, then climb in the garrigue. I’m in shorts and tee shirt, not knowing what’s up at the top. But, there is nothing and nobody, just a few vestiges of a wall of the Minoan era. I undress to enjoy the cool wind. My companion said nothing. She starts the descent, I still a little up to take some pictures of the surrounding panorama, then I follow her, always naked, until the olive grove. There I dress.
One morning we both leave early enough, about nine o’clock, from the beach of Vai, the most arranged beach of the area, to join that of Maridati. Continuation of ascents and descents in this vegetation of garrigue, low tufts of spicy plants, massifs flourished with thyme. After a moment my companion remarks that we are absolutely alone. Since she says so! Immediately, I am naked! The route climbs on hills, follows crest lines that dominate the sea below, descends into valleys that lead to small deserted beaches. Four hours of walking. We finish down abruptly on the beach of Maridati. I snap my shorts for this last descent just above the small inn, unfortunately closed at that time. No beer in comfort.
Another hike from Agathia to reach the beach of Karoumes. First part to reach the small chapel of Agio Spyridon, Saint Spyridon, then a pass and a track descends towards the small beach of Schinias, completely isolated. In this desert setting, we are again the only living creatures, apart from the goats. At the pass I undressed. Stop on the bank of a small creek, then we leave. The path is marked with traces of red paint, which sometimes have to be looked for between the thorny tufts. We reach the beach of Karoumes. The shaded corner is free and occupied. A geocache is nearby, quickly found. Some hikers, arriving by the throat, are scattered on the beach, some naked, some others in swimsuits. We shall set out again by this gorge which leads to the village of Chochlakies, and which we have already traveled a few days before. But this time it’s naked that I can do it.
One morning, at dawn, I set off to run. From Palekastro, I reach the Chiona beach, then continue on the dirt track that runs along the shore to the south. A cross barrier closes the passage for the goats, but making sure to close it, I continue. Alone, I leave the shorts and enjoy a half hour of naked race.

Pointe de la Gorgeat

Bruno a proposé une balade en Savoie juste au dessus de Chambéry, tout au bout de la Chartreuse. Un coin que je ne connais guère, alors va pour la découverte! Nous sommes quatre. Le ciel est assez couvert au départ, il se découvrira, laissant passer de chauds rayons de soleil, puis se recouvrira dans l’après midi, avec même quelques légères gouttes de pluie à notre retour. On a échappé à la météo pourrie annoncée quelques jours auparavant.
On a laissé les voitures à une centaine de mètres du tunnel du Pas de la Fosse, sur la route qui va de Chambéry au col du Granier. Quelques pas sur la route, puis une piste sur la droite. On se déshabille. On passe sous deux gigantesques poteaux électriques, puis c’est un petit sentier dans les buis, qui rejoint le large chemin du GR. Ça monte quand même pas mal. De temps à autre quelques belles trouées entre les arbres laissent apercevoir le panorama sur Chambéry, le lac du Bourget, Aix les Bains. Les lointains sont malheureusement assez voilés. Au bout de quelques deux heures de grimpette, on arrive à la Pointe de la Gorgeat. C’est une balade assez courue par l’autre versant depuis le col du Granier. On se rhabille au minimum avant de trouver un coin à l’écart pour pique niquer et trouver une geocache à proximité.On domine la vallée des Entremonts, toute verte de prairies et de forêts. Pour éviter de redescendre par le même chemin, Bruno nous trouve un sentier tranquille. A un moment on découvre un grand panneau métallique. «Danger de mort, zone de tir». On est dans, ou juste au bord, d’un champ de tir de l’armée. Pas de canonnade ou de mitraille. On l’a échappé belle! On rejoint une large piste qui descend en lacets, que l’on quitte pour traverser plus ou moins à flancs en vue de rejoindre notre itinéraire de montée. C’est une partie plus aventureuse, qui nécessite de traverser quelques lits de ruisseaux encaissés, de passer sur ou sous des troncs en travers du chemin, de s’orienter pour retrouver la trace perdue. Mais finalement on retrouve notre chemin. Au passage on cueille quelques brins de muguets repérés à l’aller. A quelques mètres de la route, il faut bien se rhabiller!


Bruno proposed a walk in Savoy just above Chambéry, at the end of the Chartreuse. A place that I hardly know, so go for the discovery! We are four. The sky is quite covered at first, it will clear up, letting pass of warm rays of sun, then will cover in the afternoon, with even a few drops of rain on our return. We escaped the rotten weather announced a few days ago.
The cars were left about a hundred yards from the Pas de la Fosse tunnel, on the road from Chambéry to the Granier pass. A few steps down the road, then a track on the right. We’re undressing. We pass under two gigantic electric poles, then it is a small path in the boxwood, which joins the broad GR trail. It goes up quite firmly. From time to time some beautiful holes between the trees let you see the panorama on Chambéry, the lake of Bourget, Aix les Bains. The distances are unfortunately rather veiled. After a couple of hours of climbing, one arrives at the Pointe de la Gorgeat. It is a walk quite popular by the other slope from the Granier pass. We get lightly dressed before finding a place away to picnic and find a geocache nearby. Above the valley of the Entremonts, all green meadows and forests. To avoid going down by the same path, Bruno finds us a quiet path. At one moment a large metallic panel is discovered. « Danger of death, shooting range ». One is in, or just on the edge, of an army shooting range. No cannonade or grape-shot. We had a narrow escape ! We reach a wide track which descends in laces, which one leaves to cross more or less flanks in order to join our itinerary of climb. It is a more adventurous part, which requires crossing a few beds of brooks, passing on or under trunks across the road, orienting to find the lost trace. But finally we find our way. A few strands of lily of the valley are picked up on the way. A few meters from the road, we have to get dressed!

Le Goutaroux

Je n’arrive pas à dormir, alors levé à 4h30, parti à 5h et garé dans le hameau de Trézanne à 6h. Il fait encore nuit, mais je sens que ça ne va pas durer. Je prend la direction du col de Papavet. En chemin la clarté se fait. Au col, je bascule sur le versant qui domine le village de Saint Michel les Portes. Le sentier monte en lacets réguliers dans la forêt. Au loin, à travers les branchages, je voit rougeoyer le ciel au dessus des sommets de l’Oisans. Vite. Je débouche enfin au dessus de la forêt, sur la crête herbeuse qui mène a l’Aubeyron. J’ai juste le temps de poser mon sac, de sortir l’appareil et la barrière est du Vercors, le Grand Veymont et le mont Aiguille s’illuminent d’un rose orangé. Trois minutes. Puis la lumière semble s’éteindre. J’ai eu de la chance, mon timing était le bon!
J’en profite pour atteindre ce petit sommet, puis je continue jusqu’au rocher du Goutaroux. Un chamois s’éloigne tranquillement à mon approche. Le sol est bien sec, le petit ressaut rocheux se passe sans problème. Mais je ne traîne pas, le vent se fait sentir. Demi tour et retour à Trézanne, puis à Grenoble en fin de matinée. Je ferai une petite sieste dans l’après midi.


I can’t sleep, then woke up at 4:30 am, left at 5 am and parked in the hamlet of Trézanne at 6 am. It’s still dark, but I feel it will not last. I head for the Papavet pass. Along the way, clarity is achieved. At the pass, I climb the slope that dominates the village of Saint Michel les Portes. The path goes up in regular laces in the forest. In the distance, through the branches, I see the sky glowing above the summits of the Oisans. Quick. At last I emerge above the forest, on the grassy ridge that leads to the Aubeyron. I just have time to put my bag down, take out the camera and the eastern barrier of the Vercors, the Great Veymont and Mount Aiguille are lit up with an orange pink. Three minutes. Then the light seems to go out. I was lucky, my timing was good!
I take this opportunity to reach this small summit, then I continue to the rock of Goutaroux. A chamois moved calmly away at my approach. The soil is very dry, the little rocky jump is climbed without problem. But I do not dawdle, the wind is felt. Half turn and return to Trézanne, then to Grenoble in the late morning. I’ll take a nap in the afternoon.

Château du Barry

Bernard et Francis des Marcheurs Nus du Val de Roanne me prennent à Die. On a rendez-vous à Vercheny, à une quinzaine de kilomètres avec Pascal et Clarisse, que je n’ai pas vus depuis l’été dernier à la Newt en Autriche. Surprise, ils sont accompagnés de deux allemands, Udo et Hans Peter qui lui aussi était à la Newt. Belles retrouvailles.

On part du hameau du Temple, de Vercheny le Haut. Sitôt la dernière maison dépassée, au premier virage de la piste, tout le monde se met en tenue. Une randonneuse passe. «Vous faites ce que vous voulez!» On la retrouvera un peu plus loin, puis au sommet, où Bernard ira discuter avec elle et lui expliquer les raisons de l’association, et elle nous rattrapera à la descente. C’est un dimanche, et il y a quelques autres promeneurs. On croisera une quinzaine de personnes, surtout des couples. Réponses polies à nos «Bonjour», arrêts pour nous laisser passer, pour discuter de la présences de tiques, tentative pour deux femmes avec un jeune garçon de ne pas éclater de rire.

Montée par des sentiers dans les pins jusqu’aux ruines du château du Barry. Il n’en reste plus grand chose, qu’un muret de pierre. Mais la vue sur la vallée de la Drôme, les sommets du Diois, le Vercors en arrière-fond, est splendide. Pour l’occasion Francis a monté une bouteille de Clairette.

La descente se fait par une large piste que l’on quitte ensuite pour un retour vers le village à travers les vignes et les arbres en fleurs.


Bernard and Francis of the Naked Walkers of the Val de Roanne take me at Die. We meet at Vercheny, about fifteen kilometers, with Pascal and Clarisse, whom I have not seen since last summer at Newt in Austria. Surprise, they are accompanied by two Germans, Udo and Hans Peter who also was at the Newt. Beautiful reunion.

We start from the hamlet of the Temple, at Vercheny le Haut. As soon as the last house is passed, at the first turn of the track, everyone is without clothes. A women hiker passes by. « You do what you want! » We shall find her a little farther on, and then at the summit, where Bernard will go and talk to her and explain the reasons for the association, and she will catch us on the descent. It’s a Sunday, and there are a few other strollers. We will meet about fifteen people, especially couples. Polite answers to our « Hello, » stops to let us pass, to discuss the tick presences, attempt for two women with a young boy not to burst out laughing.

Ascent by paths in the pines to the ruins of the castle of Barry. There is nothing left but a stone wall. But the view over the valley of the Drôme, the summits of the Diois, the Vercors in the background, is splendid. For the occasion Francis brought a bottle of Clairette.

The descent is done by a wide track which one then leaves for a return towards the village through the vines and the trees in blossom.

Chute à Proveysieux

La neige, tombée il y a quelques jours, a déjà disparu des sommets de Chartreuse, le soleil et un grand ciel bleu incitent à sortir en balade en ce lundi de début décembre. Ne pouvant partir qu’en fin de matinée et comme les journées sont bien courtes en cette saison, je décide de rester dans mon coin de bordure du massif et de retourner une fois de plus vers le pas du Sappey au dessus de Proveysieux. Je suis certain d’y être tranquille.
Je pars seul. Après cinq cent mètres de plat et en abordant la montée, j’ai déjà chaud et me déshabille. En une heure je suis au pas du Sappey. Je laisse de coté la cabane qui tombe peu à peu en ruine et continue en forêt sur ce petit plateau légèrement incliné entre la ligne de falaise au dessus de la vallée de Proveysieux et les crêtes qui surplombent le village et les alentours de Mont Saint Martin. Finalement je me retrouve sur cette avancée de la falaise, couverte d’herbes et d’arbustes qui domine la vallée. Une sorte de balcon entouré de bords à pics, que j’ai déjà visité quelquefois. Vue panoramique assurée sur l’agglomération grenobloise, d’un coté, perdue dans les brumes bleutées du pic de pollution, sur le sommet de la Pinea, de l’autre coté, avec à ses pieds les hameau de Pomarey et Planfey. Il fait tellement bon. Je profite largement du soleil avant qu’il ne descende et commence à glisser derrière la montagne du Sac. Il va être temps de se remettre en route.
Au lieu de reprendre mon chemin de montée, je décide de retrouver un sentier que j’avais emprunté quelques années auparavant, découvert en suivant des traces dans la neige, et qui devrait descendre droit sur Proveysieux. Je décèle effectivement un semblant de sente qui part en lacet. Je m’engage dans la pente. Au bout d’un moment, je perds la piste, mais je remarque par moment des traces d’un passage en zig zag dans les feuilles mortes qui jonchent le sol. Un animal passerait tout droit, c’est donc la marque d’un humain, un chasseur du week end sans doute. Je ne suis donc pas perdu! D’ailleurs j’ai mon gps avec une carte très précise. Qui me montre que cette combe se termine en bas par une barre rocheuse. Je devrais passer à sa gauche ou à sa droite. Je m’arrête à intervalles réguliers pour vérifier ma position et mon avancée.
Et là, soudain, à l’arrêt, je bascule et me retrouve par terre. Dans la chute j’ai senti un claquement au niveau de ma cheville. Aïe! Je me relève. Mon pied, bien tenu par la chaussure haute est sensible mais à l’air de tenir le coup. Mais je me rhabille. Si je dois appeler des secours, autant qu’ils ne me retrouvent pas nu! Puis précautionneusement, je me remet en marche. Arc-bouté sur mes bâtons, je continue la descente jusqu’à aboutir sur un sentier plus ou moins horizontal qui me permet de contourner la barre rocheuse et me ramène en quarante cinq minutes vers la route et mon véhicule. Les pieds toujours bien serrés dans les chaussures, je peux rentrer chez moi et me faire conduire aux urgences.
Bilan: fracture de la malléole, qui va nécessité une hospitalisation pour la pose d’une plaque et un mois et demi de plâtre.


The snow, fallen a few days ago, has already disappeared from the peaks of Chartreuse, the sun and a large blue sky incite to go out on a stroll on this Monday in early December. Not able to leave until the end of the morning and as the days are very short in this season, I decide to stay in my corner of the edge of the massif and to return once more to the pass of the Sappey above Proveysieux. I’m sure I’ll be quiet.
I’m leaving alone. After five hundred meters of flat and approaching the climb, I’m already hot and undress me. In an hour I am at the pass of the Sappey. I leave aside the hut that gradually falls into ruin and continue in the forest on this small plateau slightly inclined between the cliff line above the valley of Proveysieux and the ridges that overlook the village and the surroundings of Mont Saint Martin. Finally I find myself on this advance of the cliff, covered with grass and shrubs that dominates the valley. A sort of balcony surrounded by cliffs, which I have already visited. Panoramic view of the agglomeration of Grenoble, on one side, lost in the bluish mists of the peak of pollution, on the summit of the Pinea, on the other side, with at its feet the hamlets of Pomarey and Planfey. It’s so good. I take full advantage of the sun before it descends and begins to slip behind the mountain of the Sac. It will be time to get back on track.
Instead of resuming my climb, I decided to find a path that I had taken a few years earlier, discovered following traces in the snow, and which should descend straight on Proveysieux. I actually detect a semblance of feeling that goes in yaw. I go down the slope. After a while, I lose the track, but at times I notice traces of a passage in zig zag in the dead leaves that litter the ground. An animal would go straight, so it is the mark of a human, a hunter of the weekend no doubt. So I’m not lost! Besides, I have my GPS with a very precise map. Which shows me that this combe ends at the bottom by a rocky bar. I should pass to his left or right. I stop at regular intervals to check my position and my progress.
And then, suddenly, at a stop, I fall over and find myself on the ground. In the fall I felt a snapping at the level of my ankle. Ouch! I’m getting up again. My foot, held well by the high shoe is sensitive but looks to stick out. But I get dressed. If I have to call for help, as long as they do not find me naked! Then cautiously, I restart. Bracing myself on my sticks, I continue the descent until ending on a more or less horizontal path which allows me to bypass the rocky bar and brings me in forty five minutes towards the road and my vehicle. With my feet still tight in the shoes, I can go home and get me to the emergency rooms.
Assessment: fracture of the malleolus, which will require hospitalization for the placement of a plaque and a month and a half of plaster.

Plateau d’Ambel

J’arrive au point de rendez vous, le col de la Bataille, avec une heure d’avance. J’en profite pour chercher une geocache dans le coin. En revenant, je m’aperçois que pendant ce temps cinq voitures se sont garées au départ du chemin. Je vois partir deux randonneurs, trois se préparent, d’autres sont déjà partis. On ne sera pas seuls aujourd’hui. Pourtant un jour de semaine de fin septembre!
Gilbert arrive, on peut se mettre en route à notre tour. La première partie, une piste pratiquement plate, est encore à l’ombre et bien fraîche, température autour de 12° seulement. Il faut attendre d’atteindre la croix d’Ambel pour trouver le soleil…et le vent! On a déjà croisé un berger; devant nous, au loin, une dizaine de personnes nous précèdent. Et soudain apparaissent juste derrière nous un groupe d’une vingtaine de randonneurs. Il nous faut enfiler nos shorts. On les double en montant à la Tête de la Dame, puis on prend un peu d’avance pour être tranquille. Le chemin longe le plateau d’Ambel, territoire des troupeaux de vaches. De l’autre côté, on domine les vallées d’Omblèze et de Quint.
Notre objectif est de trouver le scialet des Quatre Gorges, découvert en images sur internet. (Scialet est un terme dialectal désignant les gouffres dans les massifs préalpins de Savoie de l’Isère et de la Drôme) C’est assez facile, il est au bord du chemin, entouré de barbelés pour empêcher les vaches de tomber dedans. Quatre trous donnent sur la cavité. On rentre dedans par le plus accessible d’entre eux. A l’intérieur, le sol est un amas de cailloux instables, le plafond, une voûte en forme de cloche percée par ces ouvertures qui laissent rentrer les rayons du soleil, formant des tâches de lumières dans la semi obscurité du gouffre. C’est assez magique ! La séance photo débute, interrompue par tout le groupe de randonneurs qui débarque. On patiente jusqu’à ce qu’ils s’en aillent pour retrouver le calme.
On rejoint ensuite la ferme d’Ambel, où des classes de scolaires écoutent les explications des gardes du parc. On passe rapidement, en shorts, pour chercher une geocache à proximité, puis comme il est encore tôt, on décide de monter au Roc de Toulau, la chaîne de sommets qui domine le plateau d’Ambel. La montée est rude mais en récompense la vue panoramique y est grandiose, jusqu’au Mont Blanc au loin, à la vallée du Rhône et aux monts d’Ardèche du coté opposé. Dans le vent, on se promène au bord des falaises, pour le plaisir de rester ainsi seuls dans la montagne.


I arrived at the rendezvous point, the Col de la Bataille, an hour in advance. I take the opportunity to look for a geocache around. On returning, I realize that during this time five cars parked at the start of the road. I see two hikers leave, three are preparing, others are already gone. We will not be alone today. Yet a weekday in late September!
Gilbert arrives, we can set out on our turn. The first part, a practically flat track, is still in the shade and very cool, temperature around 12 ° only. We must wait reaching the cross of Ambel to find the sun … and the wind! We have already met a shepherd; before us, in the distance, a dozen people preceded us. And suddenly a group of about twenty hikers appear behind us. We need to put on our shorts. We double them up to the Head of the Lady, then we take a little ahead to be quiet. The path follows the plateau of Ambel, territory of the herds of cows. On the other side, one dominates the valleys of Omblèze and Quint.
Our goal is to find the Four Gorges scialet, discovered in images on the internet. (Scialet is a dialectal term designating the abysses in the prealpine massifs of Savoie, of the Isère and the Drôme) It is quite easy, it is at the edge of the road, surrounded by barbed wire to prevent the cows from falling into it. Four holes overlook the cavity. We get in through the most accessible of them. Inside, the floor is a heap of unstable pebbles, the ceiling, a bell-shaped vault pierced by these openings that allow the sun’s rays to return, forming tasks of light in the semi-darkness of the abyss. It’s pretty magical! The photo session begins, interrupted by all the group of hikers who land. We wait until they leave to recover the calm.
We then join the farm of Ambel, where classes of schoolchildren listen to the explanations of the guards of the park. We pass quickly, in shorts, to look for a geocache nearby, then as it is still early, we decide to climb to the Roc de Toulau, the chain of peaks that dominates the plateau of Ambel. The climb is rough but as a reward the panoramic view is magnificent, up to the Mont Blanc in the distance, to the valley of the Rhone and the mounts of Ardeche on the opposite side. In the wind, we walk along the cliffs, for the pleasure of staying alone in the mountains.

Autour de St Pierre d’Entremont

Ce mois de septembre, Bruno a organisé une semaine de randonnues autour de son village de Saint Pierre d’Entremont, à la limite de l’Isère et de la Savoie. Malheureusement, je n’ai pu participer qu’à deux d’entre elles. Celle du lundi, avec Bruno, Patricia et Bernard de Suisse. Départ du bout de la petite route après le hameau du Château. On est vite nus. Ça monte tout de suite dans la forêt. En passant, je trouve facilement une geocache. Puis on est doublé par un homme qui marche rapidement avec son chien. On ne l’a vraiment pas entendu arriver. On débouche dans le vallon des Eparres juste sous le col de Bovinant. Tintement des clochettes du troupeau dans l’alpage. On grimpe à droite vers le Petit Som. Croisement d’un randonneur qui descend en sens inverse. Quelques mots de salut. On le reverra plus tard. Du col de Léchaud, on aperçoit trois personnes au sommet du Petit Som. Pour les croiser on enfile shorts ou paréo. Durant le casse croûte, au soleil, à peine à l’écart du chemin qui mène à la Cheminée, on revoit notre randonneur de tout à l’heure. Comme il nous a déjà vu nus, inutile de se rhabiller! On décide de revenir par le col du Fret et les 120 lacets. Pour cela nous devons repasser au col de Bovinant. On ne peux éviter de se couvrir pour passer un groupe d’une bonne douzaine de randonneurs. La montée au col du Fret est raide, mais relativement courte. De l’autre coté, par contre, la pente est vertigineuse, dans un couloir étroit entre les barres rocheuses. Voilà donc les fameux 120 lacets. On attaque la descente en évitant de glisser. Au moment où on arrive dans une partie quelque peu rocheuse, une voix derrière nous et apparaît un moine, robe de bure blanche et large chapeau de paille. Surpris, on lui dit qu’on peut se couvrir. «Moi, ça ne me dérange pas, mais les deux qui vont arriver seront peut-être gênés!» D’autant qu’il y a une femme parmi nous! On se couvre sommairement. Il passe en bondissant, souriant, très à l’aise dans ces rochers. Les deux autres, peut être des novices, sont plus réservés. Puis de loin, il nous fait un grand signe de salut. Surprenante et sympathique rencontre. On continue la descente à une allure bien plus modérée, nous! Un petit détour pour jeter un œil sur une tourbière, puis la forêt. En arrivant à la première maison, il y a un homme qui travaille. On se rhabille définitivement. Le village de Saint Philibert et la maison de Bruno ne sont plus bien loin.

Deuxième balade le vendredi. Toujours avec Bruno et Patricia, avec Gilbert de Lyon cette fois. La météo est bien moins bonne, le ciel couvert et la pluie est prévue en début d’après midi. Bruno nous a préparer un nouveau concept: la randonnue-restaurant. Une table est réservée à l’auberge, réputée dans le coin, Chez Danny, dans le petite station du Désert d’Entremont, à 1200 mètres d’altitude. Par précaution nous y laissons une voiture en prévision du mauvais temps. Avec des vêtements décents dans le coffre! Puis nous allons nous garer au hameau des Courriers, vers 750 m. C’est donc un petit dénivelé qui nous attends ce matin. Chemin creux en forêt. On passe devant plusieurs granges plus ou moins abandonnées, témoignage de l’activité paysanne d’autrefois. Les cris d’un berger après ses bêtes résonnent tout près, puis s’éloignent sur le versant opposé à notre chemin, mais nous l’entendrons longtemps! Le paysage s’ouvre dans des grands champs d’herbes hautes. Une petite maison, fermée mais bien retapée, nous fait envie. Quel endroit idéal pour des vacances naturistes. Isolée, avec une vue grandiose sur le Granier et les falaises de Chartreuse. Et un mur couvert de mûres bien mûres. Hmmm ! A midi, on traverse un troupeau de vaches et on arrive sur la route au col de la Cluse. Le restaurant n’est plus qu’à quelques centaines de mètres et il faut enfiler les shorts. Sur le parking, on s’habille plus «correctement». La salle du restaurant est pleine, une bonne vingtaine de clients. Décor en bois. Étagères de produits locaux: Bouteilles de liqueurs de chartreuse et genépi. Repas montagnard et savoyard arrosé bien sûr de vin de Savoie. Quand on sort de table, la pluie annoncée n’est pas là. On décide de continuer la rando en montant à la Pointe de la Cochette, 1620m. Balade digestive. Au sommet, la vue est plongeante sur Saint Pierre d’Entremont. Au loin le Petit Som, où l’on était lundi, semble sous des rideaux de pluie. Vite redescendre avant qu’elle n’arrive ici. Mais de façon surprenante, c’est plutôt un pâle soleil qui nous a accompagné jusqu’à la voiture.


This September, Bruno organized a week of naked hiking around his village of Saint Pierre d’Entremont, on the border of Isère and Savoie. Unfortunately, I was only able to participate in two of them. The one of Monday, with Bruno, Patricia and Bernard of Switzerland. Departure at the end of the small road after the hamlet of the Castle. We’re quickly naked. It goes up in the forest right away. By the way, I easily find a geocache. Then we are overtaked by a man who walks quickly with his dog. We really did not hear him coming. We reach the valley of the Eparres just below the pass of Bovinant. Clinking of the bells of the herd in the pasture. We climb to the right towards Petit Som. Crossing of a hiker descending in opposite direction. A few words of salvation. We’ll see him later. From the Col de Léchaud, we can see three people at the top of Petit Som. To cross them we put on shorts or pareo. During the snack, in the sun, just a step away from the path that leads to the Chimney, we see again the previous hiker. As he has already seen us naked, useless to get dressed! We decided to return by the Col du Fret and the 120 laces. For this we must go back to the Col de Bovinant. One can not avoid covering up to go through a group of a dozen hikers. The ascent to the Pass of the Freight is steep, but relatively short. On the other side, however, the slope is dizzying, in a narrow corridor between the rock bars. Here are the famous 120 laces. The descent is attacked by avoiding slipping. At the moment we arrive in a somewhat rocky part, a voice behind us and appears a monk, dress of white wool and large straw hat. Surprised, we told him we could cover ourselves. « I do not mind, but the two who are going to arrive may be embarrassed! » All the more so because there is a woman among us! We cover ourselves briefly. He passes by leaping, smiling, very at ease in these rocks. The other two, maybe novices, are more reserved. Then, from afar, he gives us a great sign of salvation. Surprising and friendly encounter. We continue the descent at a much more moderate pace, we! A little detour to take a look at a bog, then the forest. On arriving at the first house, there is a man who works. We get dressed definitively. The village of Saint Philibert and the house of Bruno are not far away.


Second hike on Friday. Still with Bruno and Patricia, with Gilbert of Lyon this time. The weather is much worse, the sky overcast and the rain is expected in the early afternoon. Bruno has prepared a new concept: the hiking-restaurant. A table is reserved at the inn, famous in the area, Chez Danny, in the small resort of the Desert of Entremont, at 1200 meters of altitude. As a precaution, we leave a car in case of the bad weather, with decent clothes in the trunk! Then we will park in the hamlet of Couriers, about 750 m. So this is a small difference in altitude that is waiting for us this morning. Sunken lane in the forest. One goes before several barns more or less abandoned, testimony of the peasant activity of old time. The screams of a shepherd after his beasts resound very close, then go off on the slope opposite our way, but we will hear it for a long time! The landscape opens into large fields of tall grass. A small house, closed but well restored, makes us envy. What a great place for a naturist holiday. Isolated, with a grand view on the Granier and the cliffs of Chartreuse. And a wall covered with ripe blackberries. Hmmm! At noon we cross a herd of cows and arrive on the road to the col de la Cluse. The restaurant is only a few hundred meters away and we have to put on the shorts. On the parking lot, we dress more « correctly ». The restaurant room is full, about twenty guests. Wooden decor. Shelves of local products: Bottles of chartreuse liquors and genépi. Mountain and savoyard meal washed down of course with Savoy wine. When we go out of the table, the announced rain is not there. We decide to continue the hike up to Pointe de la Cochette, 1620m. Digestive walk. At the top, the view is plunging on Saint Pierre d’Entremont. In the distance the Little Som, where we were Monday, seems under rain curtains. Quickly going down before it comes here. But surprisingly, it was rather a pale sun that accompanied us to the car.

Les Vans

En mars dernier je suis monté en raquettes au sommet des Vans lors d’un rassemblement pour défendre ce sommet des projets d’extension de la station de Chamrousse. Je décide d’y retourner en été.
Je me gare au départ du chemin d’accès au plateau de l’Arselle, le site nordique de Chamrousse en hiver. Premier objectif, le lac Achard que j’atteins en une heure et demi. Même un jour de semaine de septembre, il y a du monde autour du lac. Je n’ai que mon short et je pense que c’est encore trop, mais, tant que je reste à proximité de Chamrousse, je n’ai guère le choix. En montant j’ai déjà trouvé une geocache en chemin, j’en découvre une seconde à proximité du lac et une troisième un peu au dessus.
Après le col de la Botte, juste en dessous sommet de la station, je descend vers le col des Lessines. Là, je suis juste au pieds des Vans. Il ne reste plus qu’à monter ce vallon, bien raide. Le panneau indique: 1 km, 1 heure. Aux jumelles, j’ai aperçu quelqu’un au sommet, mais j’espère être tranquille pour l’ascension et pouvoir enfin enlever ce short. Las! un jeune homme débouche au col au moment où j’attaque dans le pierrier. Il semble hésiter, puis me voyant, enchaîne derrière moi. Finalement, il me rejoint, mais reste avec moi, car je lui sers de guide pour trouver les cairns qui indiquent vaguement le chemin dans cet univers minéral de roches et de cailloux. Mais à un moment donné, j’ai dû raté une trace et perdre l’itinéraire. J’arrive dans un pierrier bien pentu, sans autre repère que le sommet qui se découpe là haut. Nous montons donc droit dans la pente, glissant à chaque pas, zigzaguant entre les blocs. C’est sans doute un bel itinéraire de descente en ski de rando en hiver, mais c’est une galère à monter en été. Par chance, nous passons à proximité de trois chamois qui se prélassent sur des banquettes rocheuses. Enfin nous sortons de ce couloir pour déboucher en haut, juste sous le Petit Van que l’on rejoint rapidement. Je me pose pour casse croûter, l’autre fait de même à quelques mètres. Je me dis que je vais devoir le supporter toute la journée. Malgré tout, discrètement, j’arrive à trouver une cache dans les environs. Finalement, il me demande si je redescends. Je lui réponds que je vais sans doute faire une bonne sieste. Il me quitte alors pour attaquer la descente.
Enfin seul. Et nu. Je ne fais pas la sieste, mais en profite pour aller jusqu’au sommet du Grand Van, puis trouver une autre cache. La vue est grandiose. Je domine les lacs Robert, de l’autre coté, tout en bas, j’aperçois la Romanche et la route qui mène vers l’Oisans. Pour descendre, je repère le bon sentier, mais il n’est guère meilleur que le cheminement de montée. Très glissant. Une sixième cache au passage. De retour au col des Lessines, j’en découvre encore une septième. L’après midi est déjà bien avancé. Il n’y a plus personnes dans le coin. Je remonte nu sur le GR. En chemin, deux nouvelles caches sont trouvées facilement. Je met juste mon short juste pour éviter deux personnes au col de la Botte.
Arrivé au lac Achard, je m’arrête un moment. C’est si tentant ce lac qui passe déjà à l’ombre, même si l’eau n’apparaît pas parfaitement claire. Allez, un petit bain, qui rafraîchit le corps. Puis la descente vers l’Arselle et la traversée du plateau. Je remet le short en arrivant près des bâtiments.
Huit heures et demi de balade. Neuf geocaches dont cinq trouvées naturistement. Un journée bien remplie.


Last March I climbed on snowshoes at the summit of Vans during a rally to defend this summit of plans to extend the resort of Chamrousse. I decided to go back in the summer.


I park at the start of the path to the plateau of l’Arselle, the nordic skiing site of Chamrousse in winter. First objective, Lake Achard that I reach in an hour and a half. Even on a weekday in September, there are people around the lake. I only have my shorts and I think it’s still too much, but as long as I stay near Chamrousse, I have little choice. Upon climbing I already found a geocache on the way, I discovered a second near the lake and a third a little above.
After the Col de la Botte, just below the summit of the resort, I go down towards the Col des Lessines. There I am just at the foot of the Vans. All that remains is to climb this valley, very steep. The sign reads: 1 km, 1 hour. In the binoculars, I saw someone at the top, but I hope to be quiet for the ascent and finally to be able to remove my shorts. Unfortunately, a young man emerges at the pass at the moment when I attack in the scree. He seems to hesitate, then seeing me, chained behind me. Finally, he joins me, but stays with me because I guide him to find the cairns that vaguely indicate the way in this mineral universe of rocks and pebbles. But at one point I happen to miss a trace and lose the route. I arrive in a steep scree, with no reference other than the summit that is in sight above. We climb straight up the slope, gliding at each step, zigzagging between the blocks. It is probably a nice route downhill skiing in winter, but it is a hassle to climb in summer. Luckily, we pass close to three chamois lounging on rocky benches. Finally we go out of this corridor to reach up, just under the Petit Van that one joins quickly. I sit myself down there to snack, the other does the same a few meters. I think I’ll have to bear him all the day. Despite everything, discreetly, I manage to find a cache in the vicinity. Finally, he asks me if I go back down. I reply that I will probably take a good nap. He then left me to attack the descent.
Finally alone. And naked. I do not take a nap, but take the opportunity to go to the top of the Grand Van, then find another cache. The view is grand. I overlook the lakes Robert, on the other side, at the bottom, I see the Romanche and the road that leads to the Oisans. To go down, I spot the good path, but it is not better than the climbing path. Very slippery. A sixth cache in passing. Back to the Col des Lessines, I discovered a seventh. The afternoon is already well advanced. There are no more people in the area. I go back naked on the GR. Along the way, two new caches are found easily. I just put my shorts jto avoid two people at the pass of Botte.
Arrived at Lake Achard, I stop for a moment. It is so tempting this lake that already passes in the shade, even if the water does not appear perfectly clear. Go, a little bath, which refreshes the body. Then the descent towards the Arselle and the crossing of the plateau. I put on the shorts when I arrived near the buildings.
Eight and a half hours of walking. Nine geocaches including five found naked. A busy day

Lac de la Taillat

Dans un méandre de l’Isère, aux portes de Grenoble, le lac de la Taillat est une ancienne gravière creusée dans les années 1980 lors de la construction de l’autoroute devenue une zone écologique protégée. A une vingtaine de minutes de vélo de la ville, il est même possible de s’y rendre durant une bonne pose méridienne pour un bain de soleil. La baignade y est interdite, mais tellement tentante que…


In a meander of the Isère, at the gates of Grenoble, the Lac de la Taillat is an old gravel pit excavated in the 1980s during the construction of an Highway which became a protected ecological zone. A 20-minute cycle ride from the city, it is even possible to get there during a good meridian pose for a sun bath. Swimming is forbidden, but so tempting that …