Au col de la Charmette, il y a déjà une bonne douzaine de voitures garées et trois autres arrivent derrière moi. Pas vraiment désertique le coin! Et en plus il fait frais. Short, tee shirt et blouson pour démarrer. A un moment, du large chemin part un petit sentier qui s’élève en lacets. Là, je risque moins de rencontrer du monde. Je me déshabille. Les herbes hautes sont encore bien humides. mes chaussures sont vite mouillées. Un peu avant de rejoindre une piste forestière, j’entends des voix au dessus de moi. Je ne met que mon short. Quelques centaines de mètres plus loin, je quitte cette piste et retrouve ma tenue préférée. L’itinéraire que j’ai choisi doit me mener à une série de geocaches. Mais il me faut d’abord trouver la sente qui n’est pas évidente. Je la repère à peine tracée un peu plus bas. Il me faut descendre une combe bien raide. Le sol est glissant après les pluies des derniers jours. Je tombe une fois, me relève, hésite, envisage même de faire demi tour…puis continue. Je perds la trace dans la traversée d’un pierrier, mais le GPS me ramène dans la bonne direction jusqu’à la première geocache vite trouvée. La suite du parcours est plus tranquille, traversant des vallons couverts de hautes plantes ombellifères. Je m’arrête pour grimper sur un tronc couché au bord du chemin. J’arrive à la deuxième cache qui est juste à l’endroit où mon petit sentier oublié rejoint un chemin bien plus fréquenté qui est un GR. Je cherche quand même un moment, mais comme j’entends un groupe arriver, je cesse la recherche et met short et tee shirt. Je rejoint le bas du Pré Bâtard et stoppe pour le casse croûte. Il n’y a plus personne en vue, je me déshabille pour chercher la troisième cache. Au moment où je la trouve et la logue, la pluie se met à tomber, quelques coups de tonnerre. L’orage arrive. Vite ma parka et j’entame la descente.
At the Col de la Charmette, there are already a good dozen cars parked and three more are coming behind me. Not exactly a deserted area! And it’s cool too. Shorts, T-shirt and jacket to start. At one point, from the wide track starts a small path that rises up in laces. There, I am less likely to meet people. I undress. The tall grass is still very wet. My shoes get wet quickly. A little before reaching a forest track, I hear voices above me. I only put on my shorts. A few hundred metres further on, I leave this track and find my favourite attire again. The route I have chosen must lead me to a series of geocaches. But first I have to find the trail that is not obvious. I spot it just a little further down. I have to go down a very steep coomb. The ground is slippery after the rains of the last days. I fall once, get up again, hesitate, even consider turning back…then continue. I lose track as I cross a scree, but the GPS brings me back in the right direction to the first geocache that I quickly find. The rest of the route is quieter, crossing valleys covered with tall umbelliferous plants. I stop to climb on a trunk lying on the side of the path. I reach the second cache which is just where my small forgotten path joins a much more frequented path which is a GR. I try to look for a while, but as I hear a group arriving, I stop searching and put on shorts and tee shirt. I reach the bottom of the Pré Bâtard and stop for a snack. There is nobody in sight, I undress to search for the third cache. When I find it and log it, the rain starts to fall, a few thundershots. The storm is coming. Quickly, I get my parka and start the descent.
Premier jour de déconfinement après 55 jour bloqué chez soi en raison de l’épidémie de coronavirus. Une première randonnée en Chartreuse au dessus du village de Quaix. 4 heures de marche dont deux heures et demi nu et la découverte de neuf geocaches. Que c’est bon de pouvoir marcher, profiter de la nature et reprendre de l’activité!
First day of deconfinement after 55 days stuck at home due to the coronavirus epidemic. A first hike in the Chartreuse above the village of Quaix. 4 hours of walking including two and a half hours naked and the discovery of nine geocaches. It’s so good to be able to walk, enjoy nature and get back to activity!
Le lac du Monteynard s’étend sur une vingtaine de kilomètres entre Matheysine et Trièves, au pied du Senepy. Si la partie centrale, très ventée, est un spot particulièrement recherché pour la planche à voile et le kite surf, les deux extrémités qui s’enfoncent dans les gorges du Drac d’un côté et jusqu’au torrent de l’Ebron de l’autre, sont bien moins fréquentées. Au printemps 2009 j’ai acheté d’occasion un kayak gonflable dans l’intention de tester si le naturisme était possible en naviguant sur les lacs. Mon premier essai a été sur ce lac de Monteynard. Et ce fut un coup de foudre. A la fois pour les lieux et pour l’activité. Mais il m’a bien fallu reconnaître que si cet engin gonflable était pratique à transporter, il n’était guère performant côté navigation. Très vite, j’ai trouvé un kayak rigide Sit On Top déjà ancien mais bien plus efficace sur l’eau. Puis en 2014, toujours d’occasion, j’ai acheté un kayak ponté. Je garde les deux, prêtant le deuxième à des amis qui veulent parfois m’accompagner. Depuis cette première sortie, je suis retourné chaque année, et plusieurs fois par an, sur ce qui est devenu mon « spot » préféré de navigation. Je pars en général de la plage de Savel, plus tranquille que celle de Treffort de l’autre côté du lac. Il y a toujours quelques pêcheurs ou promeneurs sur la rive. Je met à l’eau en maillot de bain, puis dès que je suis éloigné du rivage d’une trentaine de mètres, je le quitte. De Savel je peux me diriger vers les deux extrémités sud du lac en passant soit sous la passerelle du Drac soit sous celle de l’Ebron puis du pont de Brion. Ces passerelles dominent le lac d’une bonne cinquantaine de mètres. Elle sont impressionnantes, fréquentées par des randonneurs ou des familles qui se baladent ainsi au dessus du lac. Dans les deux cas je continue en m’enfilant dans les méandres en longeant les falaises de roches grises ou changeant de rive au gré de mes envies de découverte sur plusieurs kilomètres. Les paysage se resserrent, le fil de l’eau serpente en courbes entre les falaises. Quelques cascades ruissellent. Des oiseaux, échassiers ou rapaces s’élancent et tournent entre les parois rocheuses. Je navigue ainsi jusqu’à buter sur les deux torrents du Drac et de l’Ebron lorsqu’ils se jettent dans les eaux du lac. Selon les saisons, les eaux du lac sont plus ou moins hautes permettant de remonter plus ou moins loin. Le marnage des rives est aussi changeant modifiant la physionomie des bords, laissant parfois peu d’endroits où se poser à terre. Mais je finis toujours par dénicher un coin pour mettre le pied sur le sol, même s’il est un peu couvert de cette boue du fond du lac un peu visqueuse. En général, le vent se lève en début d’après midi. C’est l’heure où les véliplanchistes envahissent la zone centrale du lac. En kayak, ce vent signifie surtout un retour plus sportif!
The Monteynard lake stretches over about 20 kilometres between Matheysine and Trièves, at the foot of the Senepy. If the central part, very windy, is a particularly sought-after spot for windsurfing and kite surfing, the two extremities, which go into the Drac gorges on one side and to the Ebron torrent on the other, are much less frequented. In spring 2009 I bought a second-hand inflatable kayak with the intention to test if naturism was possible while paddling on the lakes. My first test was on this Monteynard lake. And it was love at first sight. Both for the place and for the activity. But I had to admit that although this inflatable was practical to transport, it was not very efficient in terms of navigation. Very quickly, I found a Sit On Top rigid kayak that was already old but much more efficient on the water. Then in 2014, still second-hand, I bought a deck kayak. I keep both, lending the second one to friends who sometimes want to accompany me. Since that first outing, I have returned every year, and several times a year, to what has become my favourite kayaking « spot ». I usually leave from the beach of Savel, which is quieter than the one of Treffort on the other side of the lake. There are always a few fishermen or walkers on the shore. I launch myself in a swimsuit, then as soon as I am about thirty meters away from the shore, I leave it. From Savel I can head towards the two southern ends of the lake by passing either under the Drac’s footbridge or under the Ebron’s one and then the Brion bridge. These footbridges dominate the lake by a good fifty meters. They are impressive, frequented by hikers or families who wander over the lake. In both cases I continue by meandering along the grey rock cliffs or changing shoreline according to my desires of discovery over several kilometers. The landscape tightens, the water meanders in curves between the cliffs. Some waterfalls run down. Birds, waders or birds of prey dart and turn between the rocky walls. I navigate until I come up against the two torrents of the Drac and the Ebron as they flow into the lake. According to the seasons, the lake waters are more or less high allowing me to go up more or less far. The tidal range of the shores is also changing, modifying the physiognomy of the banks, sometimes leaving few places to land. But I always end up finding a place to put my foot on the ground, even if it’s a bit covered with this slightly viscous mud from the bottom of the lake. Usually the wind picks up in the early afternoon. That’s when the windsurfers invade the central area of the lake. In kayaking, this wind means a more sporty return!
Comme il y a deux ans aux Seychelles, notre ami Fred nous a proposé de le rejoindre pour une croisière, aux Antilles cette fois . Il nous attends sur l’île de Grenade qu’il a rejoint avec un premier équipage et nous prenons la suite pour ramener le bateau à la Martinique. Nouveauté, au milieu de notre bande de retraités ou proches de la retraite, sont aussi de la partie sa fille de quarante ans et sa petite fille de neuf ans. Avant de les retrouver, je m’inquiétais un peu de leurs attitudes possible face à mon désir de nudité. En fait, habituées déjà à naviguer avec leur père et grand-père qui peut facilement se montrer nu lors de ses croisières, le problème ne s’est pas posé. Dès le premier matin au mouillage dans une baie tranquille, pratiquement tout le monde s’est jeté nu à l’eau pour le traditionnel premier bain du matin. Il en a été de même à peu près tous les jours, lorsque l’on n’était pas à proximité d’un port ou d’un village. Certains le restaient ensuite un moment avant de se rhabiller pour la navigation. Pour ma part, c’était nu le plus souvent possible, naviguer nu me semblant aller de soi ! Avant de partir, en me renseignant sur cette région, j’étais tombé sur des photos d’un parc de sculptures sous marines et rêvais d’une visite naturiste de cet endroit. Mais je redoutais que ce lieu ne soit envahis de barques et de nageurs. Nous avons passer notre première nuit tout à côté et à 8h du matin, nous étions avec l’annexe du bateau sur zone…et seuls. Aussitôt à l’eau avec masques et palmes, dispersés à la recherche de ces statues. Quelle étrangeté d’apercevoir à une faible profondeur certes, de quelques mètres, mais déjà enveloppés dans la couleur des fonds sous marins ce cercle de silhouettes humaines se tenant par la main, ou une sirène posée sur le sol de rochers et de sables. Sandy Island, en face de l’île de Cariacou, est une virgule de sable surmontée de cocotiers. Quelques centaines de mètres de long, quelques mètres seulement dans sa plus faible largeur. Déserte, mais bien fréquentée dans la journée. Nous y avons mouillé une fin d’après midi. Le matin, vers 6 heures, j’ai rejoint l’îlot à la nage, regardé le soleil se lever au dessus des collines de l’île voisine. Il y avait quelques bateaux au mouillage, mais personne en vue. J’ai commencé à courir jusqu’à une extrémité, puis l’autre, puis enchaîné trois aller retours durant un quart d’heure de course à pieds, juste à la lisière de l’eau. Retour au bateau pour le petit déjeuner, puis snorkeling au dessus des coraux. Les fonds sous marins étaient sympas à cet endroit là. Encore vivants, ce qui n’est pas le cas partout. Il semble que les coraux ont beaucoup soufferts des effets du réchauffement des eaux et localement des conséquences de cyclones. Deux semaines de navigation de Grenade à la Martinique en passant par l’archipel des Grenadines, Saint Vincent et Sainte Lucie avec quelques excursions à terre, notamment la montée au volcan de la Soufrière à Saint Vincent sous la pluie dans la foret tropicale, « rain forest » en anglais, pour trouver le cratère dans le brouillard ou une séance de bain de boue au volcan de la Soufrière (aussi) à Sainte Lucie bien plus touristique. Bref, deux semaines hors du temps, sans réseaux, sans ordinateur, mais pas sans appareil photo !
As two years ago in the Seychelles, our friend Fred proposed us to join him for a cruise, in the West Indies this time . He waits for us on the island of Grenada which he joined with a first crew and we take the continuation to bring back the boat to Martinique. New, in the midst of our gang of retirees or close to retirement, are also part of his forty-year-old daughter and his nine-year-old granddaughter. Before I found them again, I was a little worried about their possible attitudes towards my desire for nudity. In fact, already used to sailing with their father and grandfather who can easily appear naked during his cruises, the problem did not arise. From the first morning at anchor in a quiet bay, almost everyone threw themselves naked into the water for the traditional first morning bath. It was the same almost every day, when we were not near a port or a village. Some would remain so for a while before getting dressed for sailing. For my part, it was naked as often as possible, sailing naked seemed to go for granted! Before leaving, while learning about this region, I had stumbled upon photos of an underwater sculpture park and dreamed of a naturist visit of this place. But I feared that this place would be invaded by boats and swimmers. We spent our first night next door and at 8am we were with the boat’s tender in the area…and alone. Immediately in the water with masks and fins, scattered in search of these statues. What a strange sight to see at a shallow depth, a few metres, but already wrapped in the colour of the seabed, this circle of human silhouettes holding hands, or a mermaid resting on the ground of rocks and sand. Sandy Island, facing the island of Cariacou, is a comma of sand surmounted by coconut trees. A few hundred meters long, only a few meters in its narrowest width. Deserted, but well frequented during the day. We anchored there at the end of the afternoon. In the morning, around 6 o’clock, I swam to the islet, watched the sun rise over the hills of the neighbouring island. There were a few boats at anchor, but nobody in sight. I started running to one end, then the other, then chained three round trips for a quarter of an hour running, just at the edge of the water. Return to the boat for breakfast, then snorkeling over the corals. The seabed was nice there. Still alive, which is not the case everywhere. It seems that corals have suffered greatly from the effects of warming waters and locally from the consequences of cyclones. Two weeks sailing from Granada to Martinique passing by the Grenadines archipelago, Saint Vincent and Saint Lucia with some excursions on land, notably the climb to the Soufrière volcano at Saint Vincent in the rain in the tropical forest, « rain forest » in English, to find the crater in the fog or a mud bathing session at the Soufrière volcano (also) in Saint Lucia much more touristic. In short, two weeks out of time, no networks, no computer, but not without camera!
En route pour les Pyrénées, j’avais décidé de faire une étape au bord de la Méditerranée. Après une recherche sur internet, j’ai opté pour la plage des Montilles à Port la Nouvelle. Deux arguments m’ont décidé : plage naturiste et sur laquelle il est possible de rouler en voiture. J’arrive donc à Port la Nouvelle en fin d’après midi. Effectivement une piste en sable dur permet de s’engager le long de la plage. Il y a une douzaine de véhicules éparpillés sur le sable, essentiellement des camping cars. Je pose mon fourgon à la lisière de la plage, me déshabille, descend le vélo de son rack et fonce rouler nu sur la plage. Sur le sable dur, pas de problème, mais en s’approchant du bord de mer le terrain devient plus mou et finalement il faut arrêter de pédaler et pousser pour atteindre le rivage. Un rapide bain et je suis de retour au fourgon. Quel plaisir après plusieurs heures de conduite. La plage est officiellement interdite aux véhicules la nuit de 21h à 7h. Je me pose donc pour la nuit dans une rue de la cité et à 7h et quart je suis de nouveau sur la plage. Le jour commence tout juste à poindre. Il fait encore bien sombre. Je commence par un aller-retour en course à pieds, suivi du même parcours en vélo, par un courte baignade, quelques pas le long du rivage puis un retour au fourgon vers 9h toujours en vélo. Durant tout ce temps là, j’ai eu la plage pratiquement pour moi seul. Je me prépare un petit déjeuner. Il va être temps de reprendre la route pour les Pyrénées.
On my way to the Pyrenees, I decided to make a stop on the Mediterranean coast. After a search on the internet, I opted for the beach of Les Montilles in Port la Nouvelle. Two arguments have decided me: naturist beach and on which it is possible to drive a car. I arrive in Port la Nouvelle at the end of the afternoon. Indeed, a hard sand track allows you to go along the beach. There are a dozen vehicles scattered over the sand, mostly camping cars. I put my van on the edge of the beach, undressed me, took the bike out of its rack and drove naked on the beach. On hard sand, no problem, but when approaching the seaside the terrain becomes softer and finally it is necessary to stop pedaling and push to reach the shore. A quick bath and I’m back in the van. What a pleasure after several hours of driving. The beach is officially forbidden to vehicles at night from 9pm to 7am. So I land for the night in a street of the city and at 7 and a quarter o’ clock I am again on the beach. The day is just beginning to dawn. It’s still dark out there. I start with a return trip on foot, followed by the same route by bike, a short swim, a few steps along the shore and then a return to the van around 9am by bike. During all this time I had the beach practically for myself. I’m cooking myself breakfast. It will be time to head back to the Pyrenees.
Petite sortie dominicale d’après midi en VTT. Habillé léger pour un cycliste : un short court et un tee shirt, je monte par la route en direction du col de Clémencière. L’avantage du VTT à assistance électrique, c’est que je ne suis pas asphyxié dans cette montée. Je reste raisonnable, avec une assistance à 2 sur 4. En fait je ne mettrai le turbo que sur le début du chemin au dessus du hameau de Ripaillère pour passer la première montée caillouteuse avant de retrouver un terrain plus plat et de redescendre l’assistance, quitte même à la couper par moment. Sur ce chemin je croise deux ou trois promeneurs. J’arrive au tunnel qui mène à l’ancien fort des Batteries. Il n’y a personne dans le coin. Je me déshabille pour chercher d’abord une geocache vite trouvée. Puis je continue en montant les lacets d’un sentier qui s’élève dans la forêt jusqu’au moment où le chemin s’arrête. Demi tour et descente jusqu’au fort. Je repasse le tunnel. Je suis tellement bien nu que je décide de reprendre la piste forestière comme cela. Je roule jusqu’à ce que j’aperçoive deux personnes au loin. En vélo, c’est plus difficile qu’en randonnée de se couvrir rapidement. Je préfère faire demi tour et rejoindre un autre chemin qui m’amènera plus bas. Bon, il est temps de se rhabiller.Je retrouve la route, passe le col de Clémencière et redescend chez moi avec quelques petits détour par des chemins de traverse.
Small Sunday afternoon outing by mountain bike. Dressed light for a cyclist: short shorts and a tee shirt, I ride by the road in the direction of the pass of Clémencière. The advantage of a MTB with electric assistance is that I am not asphyxiated in this climb. I remain reasonable, with assistance to 2 out of 4. In fact I will only put the turbo on the beginning of the way above the hamlet of Ripaillère to pass the first stony climb before finding a flatter terrain and down the assistance and even to cut it at times. On this road I cross two or three walkers. I arrive at the tunnel which leads to the former fort of Batteries. There is no one in the area. I undressed to look for a geocache quickly found. Then I go up the laces of a path that rises in the forest until the path stops. Half turn and descent to the fort. I go back by the tunnel. I am so well naked that I decide to resume the forest track like this. I drive until I see two people in the distance. By bike, it’s harder than hiking to cover up quickly. I prefer to turn around and join another path that will take me down. Well, it’s time to get dressed again. I find the road, pass the Col de Clémencière and go down home with a few detour by short cut.
C’est un voyage familial avec ma compagne, sa sœur et son beau-frère dans une région du globe que je ne connais absolument pas. Avant de partir, j’ai parcouru les forums sur internet et surtout le site de Captain Barefoot, la bible sur le naturisme dans les îles grecques. Étant le seul naturiste du groupe, je ne sais pas comment cela va se passer ; j’espère simplement pouvoir quelque peu me baigner et faire du snorkeling nu. Nous sommes basés dans la petite ville de Palekastro, sur la côte est de la Crète, un gros bourg aux maisons blanches, entouré de forêts d’oliviers. En ce début juin, il y a encore peu de touristes, la circulation est essentiellement celle des pick up locaux. D’ailleurs cette région est assez préservée de la pression touristique qui défigure certains sites de la côte nord. L’accueil y est chaleureux et souriant. Dès le premier jour, première plage, celle d’Itanos, à une dizaine de kilomètres. Au bout de la route, une plage directement en face du parking, la plus fréquentée, textile, mais en passant en cinq minutes de marche une petite butte on arrive à une seconde plage de sable, plus tranquille. Ce jour là, peut être une douzaine de personnes en maillots, mais à l’extrémité de la plage, sous une falaise, un bloc rocheux fait comme un mur de séparation et derrière quatre un cinq naturistes. Je m’installe là, mes compagnons juste à coté de l’autre coté du rocher, coté textile. On est donc presque ensemble. Vite les palmes, le masque et le tuba et je pars explorer les fonds marins. En fin d’après midi, la plage s’est vidée. Je rejoins mes compagnons tout en restant nu. Cette plage d’Itanos sera notre préférée et nous y viendrons régulièrement. Il n’y a que le week end, lorsque les familles grecques viennent profiter de la mer que le naturisme y est impossible. Il existe encore un troisième plage sur ce site, référencée plage naturiste, que nous visiterons une fois, mais plage de galets elle nous attirera moins. Deuxième jour et deuxième plage, celle de Xerocambos, à une bonne heure de route plus au sud. Captain Barefoot signale une plage possible sous une petite chapelle et des falaises. Je guide donc le groupe jusqu’à là. Effectivement, ce coin est tranquille. Plage de sable. Deux ou trois personnes assez éloignées pour que je puisse rester nu au milieu de mes compagnons en maillots. Le retour par une petite route à travers la montagne est splendide. La plage de Maridati, au bout d’une piste de terre d’un kilomètre et demi est un site protégé. Un panneau « nudisme interdit » en grec et en anglais au bout du parking. Mais ce jour là, il n’y a que deux autres personnes sur la plage, une à une extrémité, l’autre au centre, et elles semblent nues elles aussi ; nous nous installons à l’autre extrémité avec ma compagne. La plage de Karoumes n’est accessible qu’à pieds par une randonnée à travers les gorges de Chochlakies. Un bonne heure de marche pour y arriver, autant pour en repartir. Ou en bateau. Elle est pour cela réputée accueillante pour les naturistes. Effectivement, la plupart de ceux qui y viennent se mettent nus pour bronzer sur les galets et se baigner dans une eau très claire. Un jour que mes compagnons sont partis faire un peu de tourisme en voiture, je rejoins en vingt minutes de marche la plage de Chiona, la plus proche de Palekasro. Au delà de la plage elle même, quelques criques creusées dans la barrière rocheuse . La première est occupée par une famille, la troisième par un couple, mais la seconde est libre. J’en profite. Au cours de randonnées à pieds le long des côtes, on trouvera encore quelques petites plages désertes. J’ai donc parfaitement profité naturistement des plages crétoises. J’en ai aussi beaucoup exploré les abords en snorkeling. Mais petite déception, la vie sous marine y est assez pauvre.
It is a family trip with my partner, her sister and her brother-in-law in an area of the globe that I absolutely do not know. Before leaving, I browsed the forums on the internet and especially the site of Captain Barefoot, the bible on naturism in the Greek islands. Being the only naturist of the group, I do not know how this will happen; I just hope I can bathe somewhat and do some naked snorkeling. We are based in the small town of Palekastro, on the east coast of Crete, a large village with white houses, surrounded by forests of olive trees. As of early June, there are still few tourists, traffic is mainly that of local pick-ups. Moreover, this region is fairly preserved from the tourist pressure which disfigures certain sites on the north coast. The welcome is warm and smiling. From the first day, the first beach, that of Itanos, about ten kilometers. At the end of the road, a beach directly in front of the car park, the most frequented, clothed, but passing in five minutes walk a small butte we arrive at a second sandy beach, quieter. That day, maybe a dozen people in swimsuits, but at the end of the beach, under a cliff, a rocky block made like a separation wall and behind four a five naturists. I settle there, my companions right next to the other side of the rock, textile side. So we’re almost together. Quick the fins, the mask and the snorkel and I go to explore the seabed. In the late afternoon, the beach emptied. I join my companions while remaining naked. This Itanos beach will be our favorite and we will come there regularly. It is only at weekends, when Greek families come to enjoy the sea that naturism is impossible. There is still a third beach on this site, referenced naturist beach, which we will visit once, but pebble beach it will attract us less. Second day and second beach, Xerocambos, a good hour drive further south. Captain Barefoot reports a possible beach under a small chapel and cliffs. So I guide the group up there. Indeed, this corner is quiet. Sand beach. Two or three people far enough away that I could remain naked in the midst of my companions in swimsuits. The return by a small road through the mountain is splendid. The Maridati beach, at the end of a kilometer and a half dirt track is a protected site. A sign « nudism forbidden » in Greek and English at the end of the parking lot. But on this day there are only two other people on the beach, one at one end, the other at the center, and they seem naked too, and we settle at the other end with my companion. The beach of Karoumes is accessible only by feet by a hike through the gorges of Chochlakies. A good hour of walking to get there, so much to leave. Or by boat. It is therefore considered welcoming for naturists. Indeed, most of those who come there nude to tan on the pebbles and bathe in a very clear water. One day when my companions left for a bit of sightseeing by car, I reach the Chiona beach, the closest to Palekasro, in a twenty minute walk. Beyond the beach itself, a few coves dug into the rocky barrier. The first is occupied by a family, the third by a couple, but the second is free. I take advantage of that. There are still some small deserted beaches along the coast. So I naturally enjoyed the Cretan beaches naturally. I also explored the surrounding area in snorkeling. But little disappointment, the underwater life is quite poor there.
Ce mois de septembre, Bruno a organisé une semaine de randonnues autour de son village de Saint Pierre d’Entremont, à la limite de l’Isère et de la Savoie. Malheureusement, je n’ai pu participer qu’à deux d’entre elles. Celle du lundi, avec Bruno, Patricia et Bernard de Suisse. Départ du bout de la petite route après le hameau du Château. On est vite nus. Ça monte tout de suite dans la forêt. En passant, je trouve facilement une geocache. Puis on est doublé par un homme qui marche rapidement avec son chien. On ne l’a vraiment pas entendu arriver. On débouche dans le vallon des Eparres juste sous le col de Bovinant. Tintement des clochettes du troupeau dans l’alpage. On grimpe à droite vers le Petit Som. Croisement d’un randonneur qui descend en sens inverse. Quelques mots de salut. On le reverra plus tard. Du col de Léchaud, on aperçoit trois personnes au sommet du Petit Som. Pour les croiser on enfile shorts ou paréo. Durant le casse croûte, au soleil, à peine à l’écart du chemin qui mène à la Cheminée, on revoit notre randonneur de tout à l’heure. Comme il nous a déjà vu nus, inutile de se rhabiller! On décide de revenir par le col du Fret et les 120 lacets. Pour cela nous devons repasser au col de Bovinant. On ne peux éviter de se couvrir pour passer un groupe d’une bonne douzaine de randonneurs. La montée au col du Fret est raide, mais relativement courte. De l’autre coté, par contre, la pente est vertigineuse, dans un couloir étroit entre les barres rocheuses. Voilà donc les fameux 120 lacets. On attaque la descente en évitant de glisser. Au moment où on arrive dans une partie quelque peu rocheuse, une voix derrière nous et apparaît un moine, robe de bure blanche et large chapeau de paille. Surpris, on lui dit qu’on peut se couvrir. «Moi, ça ne me dérange pas, mais les deux qui vont arriver seront peut-être gênés!» D’autant qu’il y a une femme parmi nous! On se couvre sommairement. Il passe en bondissant, souriant, très à l’aise dans ces rochers. Les deux autres, peut être des novices, sont plus réservés. Puis de loin, il nous fait un grand signe de salut. Surprenante et sympathique rencontre. On continue la descente à une allure bien plus modérée, nous! Un petit détour pour jeter un œil sur une tourbière, puis la forêt. En arrivant à la première maison, il y a un homme qui travaille. On se rhabille définitivement. Le village de Saint Philibert et la maison de Bruno ne sont plus bien loin.
Deuxième balade le vendredi. Toujours avec Bruno et Patricia, avec Gilbert de Lyon cette fois. La météo est bien moins bonne, le ciel couvert et la pluie est prévue en début d’après midi. Bruno nous a préparer un nouveau concept: la randonnue-restaurant. Une table est réservée à l’auberge, réputée dans le coin, Chez Danny, dans le petite station du Désert d’Entremont, à 1200 mètres d’altitude. Par précaution nous y laissons une voiture en prévision du mauvais temps. Avec des vêtements décents dans le coffre! Puis nous allons nous garer au hameau des Courriers, vers 750 m. C’est donc un petit dénivelé qui nous attends ce matin. Chemin creux en forêt. On passe devant plusieurs granges plus ou moins abandonnées, témoignage de l’activité paysanne d’autrefois. Les cris d’un berger après ses bêtes résonnent tout près, puis s’éloignent sur le versant opposé à notre chemin, mais nous l’entendrons longtemps! Le paysage s’ouvre dans des grands champs d’herbes hautes. Une petite maison, fermée mais bien retapée, nous fait envie. Quel endroit idéal pour des vacances naturistes. Isolée, avec une vue grandiose sur le Granier et les falaises de Chartreuse. Et un mur couvert de mûres bien mûres. Hmmm ! A midi, on traverse un troupeau de vaches et on arrive sur la route au col de la Cluse. Le restaurant n’est plus qu’à quelques centaines de mètres et il faut enfiler les shorts. Sur le parking, on s’habille plus «correctement». La salle du restaurant est pleine, une bonne vingtaine de clients. Décor en bois. Étagères de produits locaux: Bouteilles de liqueurs de chartreuse et genépi. Repas montagnard et savoyard arrosé bien sûr de vin de Savoie. Quand on sort de table, la pluie annoncée n’est pas là. On décide de continuer la rando en montant à la Pointe de la Cochette, 1620m. Balade digestive. Au sommet, la vue est plongeante sur Saint Pierre d’Entremont. Au loin le Petit Som, où l’on était lundi, semble sous des rideaux de pluie. Vite redescendre avant qu’elle n’arrive ici. Mais de façon surprenante, c’est plutôt un pâle soleil qui nous a accompagné jusqu’à la voiture.
This September, Bruno organized a week of naked hiking around his village of Saint Pierre d’Entremont, on the border of Isère and Savoie. Unfortunately, I was only able to participate in two of them. The one of Monday, with Bruno, Patricia and Bernard of Switzerland. Departure at the end of the small road after the hamlet of the Castle. We’re quickly naked. It goes up in the forest right away. By the way, I easily find a geocache. Then we are overtaked by a man who walks quickly with his dog. We really did not hear him coming. We reach the valley of the Eparres just below the pass of Bovinant. Clinking of the bells of the herd in the pasture. We climb to the right towards Petit Som. Crossing of a hiker descending in opposite direction. A few words of salvation. We’ll see him later. From the Col de Léchaud, we can see three people at the top of Petit Som. To cross them we put on shorts or pareo. During the snack, in the sun, just a step away from the path that leads to the Chimney, we see again the previous hiker. As he has already seen us naked, useless to get dressed! We decided to return by the Col du Fret and the 120 laces. For this we must go back to the Col de Bovinant. One can not avoid covering up to go through a group of a dozen hikers. The ascent to the Pass of the Freight is steep, but relatively short. On the other side, however, the slope is dizzying, in a narrow corridor between the rock bars. Here are the famous 120 laces. The descent is attacked by avoiding slipping. At the moment we arrive in a somewhat rocky part, a voice behind us and appears a monk, dress of white wool and large straw hat. Surprised, we told him we could cover ourselves. « I do not mind, but the two who are going to arrive may be embarrassed! » All the more so because there is a woman among us! We cover ourselves briefly. He passes by leaping, smiling, very at ease in these rocks. The other two, maybe novices, are more reserved. Then, from afar, he gives us a great sign of salvation. Surprising and friendly encounter. We continue the descent at a much more moderate pace, we! A little detour to take a look at a bog, then the forest. On arriving at the first house, there is a man who works. We get dressed definitively. The village of Saint Philibert and the house of Bruno are not far away.
Second hike on Friday. Still with Bruno and Patricia, with Gilbert of Lyon this time. The weather is much worse, the sky overcast and the rain is expected in the early afternoon. Bruno has prepared a new concept: the hiking-restaurant. A table is reserved at the inn, famous in the area, Chez Danny, in the small resort of the Desert of Entremont, at 1200 meters of altitude. As a precaution, we leave a car in case of the bad weather, with decent clothes in the trunk! Then we will park in the hamlet of Couriers, about 750 m. So this is a small difference in altitude that is waiting for us this morning. Sunken lane in the forest. One goes before several barns more or less abandoned, testimony of the peasant activity of old time. The screams of a shepherd after his beasts resound very close, then go off on the slope opposite our way, but we will hear it for a long time! The landscape opens into large fields of tall grass. A small house, closed but well restored, makes us envy. What a great place for a naturist holiday. Isolated, with a grand view on the Granier and the cliffs of Chartreuse. And a wall covered with ripe blackberries. Hmmm! At noon we cross a herd of cows and arrive on the road to the col de la Cluse. The restaurant is only a few hundred meters away and we have to put on the shorts. On the parking lot, we dress more « correctly ». The restaurant room is full, about twenty guests. Wooden decor. Shelves of local products: Bottles of chartreuse liquors and genépi. Mountain and savoyard meal washed down of course with Savoy wine. When we go out of the table, the announced rain is not there. We decide to continue the hike up to Pointe de la Cochette, 1620m. Digestive walk. At the top, the view is plunging on Saint Pierre d’Entremont. In the distance the Little Som, where we were Monday, seems under rain curtains. Quickly going down before it comes here. But surprisingly, it was rather a pale sun that accompanied us to the car.
Dans un méandre de l’Isère, aux portes de Grenoble, le lac de la Taillat est une ancienne gravière creusée dans les années 1980 lors de la construction de l’autoroute devenue une zone écologique protégée. A une vingtaine de minutes de vélo de la ville, il est même possible de s’y rendre durant une bonne pose méridienne pour un bain de soleil. La baignade y est interdite, mais tellement tentante que…
In a meander of the Isère, at the gates of Grenoble, the Lac de la Taillat is an old gravel pit excavated in the 1980s during the construction of an Highway which became a protected ecological zone. A 20-minute cycle ride from the city, it is even possible to get there during a good meridian pose for a sun bath. Swimming is forbidden, but so tempting that …
Henri, naturiste savoyard et passionné d’astronomie avait lancé une invitation à une soirée d’astro -nue.Nous nous sommes retrouvés à cinq en cette fin de journée d’août au bout d’une route dans la forêt de Corsuet au dessus d’Aix les Bains et du lac du Bourget. Après un pique nique pour faire connaissance, nous transportons le matériel jusqu’à une prairie qui offre une vue dégagée sur le ciel. Il fait encore jour, c’est mieux pour installer et régler le télescope et la lunette qu’Henri a amenés. Puis le jour tombe peu à peu, la nuit s’installe, mais la température reste douce et agréable, nul besoin de se couvrir. Henri nous explique les rudiments de l’observation des étoiles lointaines ou des planètes. Puis la lune se lève, lumineuse. Trop lumineuse même. Mais quel spectacle que la vision en gros plan des cratères, monts et mers de sa surface blanchâtre.
Henri, a naturist from Savoie and an astronomy enthusiast, had invited us to an astro-nude evening. 5 of us met at the end of August at the end of a road in the forest of Corsuet above Aix les Bains and the Lake Bourget. After a picnic to get to know each other, we carried the equipment to a meadow with a clear view of the sky. It is still daylight, it is better to install and adjust the telescope and the lunette that Henri has brought with him. Then day gradually falls, night settles in, but the temperature remains mild and pleasant, no need to cover up. Henri explains the basics of observing distant stars or planets. Then the moon rises, luminous. Too luminous even. But what a spectacle it is to see the craters, mountains and seas of its whitish surface in close-up.