Vacances oléronnaises

Vacances bien méritées. Cette année, ce sera calme et tranquillité en famille sur l’île d’Oléron.

Mais tout n’est pas perdu, puisque la plage la plus proche de la maison, à un kilomètre de piste cyclable, est la plage naturiste de la Giraudière. C’est mon coin de prédilection tous les après-midi. Au débouché de la piste, la fréquentation y est concentrée et totalement textile, mais en s’éloignant quelque peu, l’endroit devient vraiment agréable. Naturistes et non naturistes se côtoient et se croisent tout naturellement. Puis peu à peu, en fin de journée, la plage se vide. Arrive le moment où l’on a pratiquement cette bande de sable et d’eau pour soi tout seul. C’est des instants magiques où je profite de l’espace pour sauter, courir à la lisière des vagues, les pieds éclaboussants l’eau brillante dans la lumière du soleil, qui se retire ou monte au rythme des marées.

En dehors des trois plages autorisées de l’île, le naturisme est interdit dans les dunes et la forêt. Pourtant, c’est si tentant. La forêt qui s’étend entre les villages et la côte est sillonnée de chemins de traverse, de pistes cavalières, de sentiers étroits qui mènent aux plages. Très tôt le matin, au lever du jour, la zone est totalement déserte. Le sol y est sablonneux, très doux. C’est l’endroit rêvé pour courir. Courir nu ! Jusqu’à plus d’une heure d’affilé, en ne rencontrant à chaque fois qu’un…chevreuil ou un lapin.


Well-deserved holiday. This year, it will be calm and peaceful with the family on the island of Oléron.
But everything is not lost, since the beach closest to the house, a kilometer of bike path, is the naturist beach of the Giraudière. It’s my favorite spot every afternoon. At the end of the track, the attendance is concentrated and totally clothes, but moving away somewhat, the place becomes really nice. Naturists and non-naturists come together and naturally intersect. Then, little by little, at the end of the day, the beach empties. We arrive at the moment when we practically have this strip of sand and water for ourselves. It’s magic moments where I take advantage of the space to jump, run at the edge of the waves, splashing feet shining water in the sunlight, which withdraws or climbs to the rhythm of the tides.
Outside the three authorized beaches of the island, naturism is prohibited in the dunes and the forest. Yet it is so tempting. The forest that stretches between the villages and the coast is furrowed by cross-roads, riding tracks, narrow paths leading to the beaches. Very early in the morning, at dawn, the area is completely deserted. The soil is sandy, very soft. It’s the perfect place to run. Run naked! Until more than an hour in a row, meeting every time a … deer or a rabbit.

Pré de l’Arc

Dans une région aussi urbanisée que les alentours de l’agglomération grenobloise où donc pouvoir faire une sortie de VTT nu en toute tranquillité ? Les fonds de vallées sont construits, habités; les pentes des massifs proches sont raides, les hauts plateaux du Vercors, situés en réserve naturelle, sont interdits à la pratique. Il faut vraiment bien chercher pour trouver quelques parcours accessibles.
Je me suis souvenu d’un chemin permettant de rallier le habert d’Aiguebelle dans Belledonne. Il devrait peut-être faire l’affaire.
Samedi, 5 heures du matin. Je me gare au bout de la route. Il fait encore bien sombre, mais le jour ne devrait pas tarder. Les nuages semblent accrocher la chaîne de montagne. Il fait un peu frais, mais comme j’attaque directement par de la montée, je vais vite transpirer. C’est une large piste de terre qui monte régulièrement. A un endroit un pont, parfaitement goudronné, permet de passer un torrent puis la piste reprend. J’arrive au centre de vacances du Pré de l’Arc. A cette période, il est encore fermé. Je peux le traverser sans souci. Au delà, la piste se transforme, pierres et cailloux sur les cotés, touffes d’herbes au centre. Quelques portions humides. Le chemin continue à monter puis se met plus ou moins à l’horizontal et change d’orientation. J’atteins une petite cascade. C’est là que je fais demi-tour. La descente est nettement plus agréable que la montée. Je ressens l’air frais dû à la vitesse sur tout le corps. Sur la piste, en dessous du centre de vacances, je croise un 4×4 qui monte lentement. Tant pis ! J’arrive à mon fourgon. Un deuxième 4×4 passe, puis j’entends une voiture se garer à proximité. Il est temps de repartir, le coin va se remplir de randonneurs.


In a region as urbanized as the surroundings of the agglomeration of Grenoble where to be able to make an outing of montain bike naked in peace? The valley bottoms are built, inhabited; the slopes of the nearby massifs are steep, the high plateaux of the Vercors, located in nature reserve, are forbidden to practice. You really have to look for some accessible routes.
I remembered a way to go to the habert d’Aiguebelle, a sheepfold, in Belledonne. Maybe he should do the trick.
Saturday, 5 o’clock in the morning. I park at the end of the road. It is still very dark, but the day should not be long. The clouds seem to hang the mountain range. It is a little cool, but as I attack directly by a climb, I will sweat quickly. It is a large dirt track that rises regularly. In one place a bridge, perfectly tarred, allows to pass a torrent then the track resumes. I arrive at the holiday camp of Pré de l’Arc. At this time of the year, it is still closed. I can cross it without worry. Beyond, the track is transformed, stones and pebbles on the sides, tufts of grass in the center. Some moist portions. The path continues to climb and then gets more or less horizontal and changes direction. I reach a small waterfall. That’s where I turn around. The descent is much more pleasant than the climb. I feel the fresh air due to the speed all over the body. On the track, below the holiday camp, I cross a 4 × 4 that climbs slowly. Never mind ! I get to my van. A second 4 × 4 passes, then I hear a car park nearby. It is time to leave, the area will fill with hikers.

VTT à la Charmette

Il y a quelques semaines, j’ai ressorti mon VTT, oublié dans le garage depuis presque deux ans. Deux sorties sur routes et chemins m’ont redonné l’envie de me remettre au vélo. Par ailleurs, chaque fois que je passais à pieds ou en raquettes sur la route forestière des Marcellières pour me rendre vers Vararey ou le col d’Hurtière, je me disais que ce serait un bon endroit si un jour je voulais m’essayer au vélo-nu. Peu fréquenté, surtout en semaine, roulante et facile d’accès par le col de la Charmette. Alors pourquoi ne pas tenter l’aventure en cette fin de mai.
Je charge le vélo dans le fourgon en vue de monter directement au col de la Charmette. Mais, surprise, à la sortie de Pomarey, la route est fermée. Annonce de travaux en cours. Je gare donc le fourgon et enfourche le vélo. Je sais qu’il y a environ quatre kilomètres ou cinq de montée régulière, mais cette partie là n’était pas au programme. Au bout de deux kilomètres, j’arrive sur le chantier. Accrochés sur des cordes dans la paroi deux hommes font tomber de gros blocs de pierre qui s’entassent sur la route, en attente d’être déblayés. Je demande au chef de chantier si je peux me faufiler. Sympa, il fait signe aux ouvriers d’arrêter le temps que je puisse passer. De l’autre coté, il ne devrait plus y avoir personne. Je passe le premier virage et quitte short et tee shirt. Dans l’optique de pouvoir rouler sans tenue cycliste rembourrée, j’ai acheté le matin même un couvre-selle en gel. C’est confortable pour rouler nu. La montée sur cette route me rappelle que je l’ai déjà faites en randonnue quelques années auparavant, un peu dans les mêmes conditions.
Arrivé au col, je m’engage sur la route forestière des Marcellières. Piste large et roulante, quelques montées et descentes courtes et faciles. Juste le plaisir avec la vitesse de l’air sur le corps et les sensations des secousses le long des bras et des jambes. Je me sens vraiment bien. Plutôt que de faire l’aller-retour prévu, je décide de descendre directement vers la vallée par un chemin que je connais parfaitement à pieds. Mais là, c’est du vrai VTT, sur un sol très irrégulier, couvert de feuilles mortes, de bouts de bois et de pierres. La pente est parfois raide. Des troncs d’arbres barrent le passage. Une fois engagé, je me dis que c’est un peu présomptueux pour moi qui n’ai plus vraiment pratiqué depuis longtemps. Mais il est trop tard pour faire demi-tour. Je continue, les doigts serrés sur les freins, la roue avant se faufile entre les obstacles, la roue arrière dérape. Je retrouve des sensations oubliés, le plaisir du pilotage. Je suis sûr qu’habillé ce ne serait pas aussi intense!


A few weeks ago, I took out my mountain bike, forgotten in the garage for almost two years. Two outings on roads and paths made me want to get back on my bike. On the other hand, every time I would walk or snowshoe along the Marcellières forest road to get to Vararey or the Hurtière pass, I would tell myself that it would be a good place if one day I wanted to try bareback biking. Not very popular, especially during the week, rolling and easy to access via the Col de la Charmette. So why not try it at the end of May.
I load the bike into the van in order to go straight up to the Col de la Charmette. But, surprise, at the exit of Pomarey, the road is closed. Announcement of work in progress. So I park the van and get on the bike. I know that there are about four or five kilometers of regular ascent, but this part was not on the program. After two kilometres, I arrive at the construction site. Hanging on ropes in the wall, two men drop large boulders that pile up on the road, waiting to be cleared. I ask the foreman if I can sneak in. Nice, he signals the workers to stop while I can get through. On the other side, there shouldn’t be anyone left. I make the first turn and leave shorts and shirt. In order to be able to ride without padded cycling gear, I bought a gel saddle cover that very morning. It’s comfortable to ride naked. The climb on this road reminds me that I’ve already hiked it naked a few years before, in the same conditions.
Arrived at the pass, I take the forest road of Marcellières. Wide and rolling track, some short and easy ascents and descents. Just the pleasure with the air speed on the body and the sensations of the jolts along the arms and legs. I feel really good. Rather than doing the planned round trip, I decide to go directly down to the valley by a path that I know perfectly well on foot. But this is real mountain biking, on a very uneven ground, covered with dead leaves, bits of wood and stones. The slope is sometimes steep. Tree trunks are blocking the way. Once engaged, I tell myself that it’s a bit presumptuous for me who hasn’t really practiced for a long time. But it’s too late to turn back. I continue, fingers on the brakes, the front wheel slips between the obstacles, the rear wheel skids. I rediscover forgotten sensations, the pleasure of riding. I’m sure that with my clothes on, it wouldn’t be as intense!

Solaure

Les Marcheurs Nus du Val de Roanne ont programmé une randonnue au départ du col du Royet pour ce jeudi 15 août. Jour férié, il risque d’y avoir un peu de monde alentour, mais tant pis.
J’arrive la veille au soir, à la tombée de le nuit et pose le fourgon juste au col. Nuit tranquille sous le ciel étoilé. Tôt le matin, je fais une première balade. Il y a une geocache dans le coin. Elle est sur la crête qui domine le col. Vite atteinte, un peu moins vite dénichée, mais c’est finalement chose faite. Retour au col pour un petit déjeuner dans le fourgon.
J’attends Bernard et Francis. Une voiture, non ce n’est pas eux ; une seconde, les voilà. On décide de retourner sur la crête de Serre Chauvière que j’ai visité précédemment. Ils veulent découvrir le geocaching et je vais leur faire une démonstration sur cette cache. Puis on continue le long de la crête, à la limite extrême du vide. Dominant la vallée de la Drôme, des villages de Pont de Quart à Chatillon et Luc en Diois. Le Vercors d’un coté, le Dévoluy au fond de l’autre. Un groupe nous suit de loin, puis oblique. Arrivé au point culminant, sur le sommet d’un pilier de la falaise, on admire le paysage, quand un couple de randonneurs débouche à nos côtés. « Excusez nous, on ne vous à pas entendu arriver – Ça ne fait rien » S’ensuit une discussion sur le paysage et la faune, notamment les vautours qui sont présents dans la région.
Retour au col pour le pique nique. Le parking s’est bien rempli et d’autres véhicules continuent à arriver. Shorts et paréo de rigueurs sur une centaine de mètres, puis on retrouve la tenue. Au programme de l’après midi : la découverte de deux grottes au pieds des falaises. La première est vite atteinte, déjà repérée dans la matinée. A la lueur des lampes, on s’enfonce dans l’obscurité et la fraîcheur. La grotte est sèche mais le sol parfois bien glissant. Magie des sculptures de pierres, des différentes couleurs de la roche, qui se dévoilent dans le rayon lumineux des torches. On ressort au chaud soleil de l’après midi. Contraste. On a décidé de chercher la seconde grotte par le bas, en prenant depuis un virage de la piste. Vague trace sur une ancienne route forestière envahie par les hautes herbes, puis on grimpe en direction de la barrière rocheuse au dessus de nous. En arrivant à son pied, on trouve un groupe familial en balade. On s’est vaguement couvert. Finalement on débouche sur le plateau et on retrouve le groupe. Un des hommes nous indique le chemin pour atteindre notre objectif, par un petit passage à descendre dans les rochers. A l’entrée de la grotte, fermée toute l’année sauf de mi juin à fin septembre, un panneau explique qu’elle est occupée par une espèce protégée de chauve-souris. Cette cavité est nettement plus profonde mais moins concrétionnée que la première. La galerie fait des coudes. Un passage de marches lisses et humides mène à une grande salle. Nus, dans l’obscurité, à la seule lueur des torches (électriques), on ne peut que penser aux hommes préhistoriques qui nous ont précédés à cet endroit, des milliers d’années auparavant. Mais le temps passe. Au bout d’un moment nous faisons demi tour. Le retour vers la piste se fait un peu au jugé, car nous avons perdu la vague sente de la montée.


Les Marcheurs Nus du Val de Roanne have scheduled a naked hike from the Col du Royet for this Thursday, August 15. Holiday, there might be a little bit of people around, but it doesn’t matter.
I arrive the evening before, at nightfall and put the van just at the pass. Quiet night under the starry sky. Early in the morning, I take my first walk. There’s a geocache around here. It’s on the ridge overlooking the pass. Quickly reached, a little slower to find it, but it’s finally done. Back to the pass for breakfast in the van.
I’m waiting for Bernard and Francis. A car, no it’s not them; a second one, there they are. We decide to return to the Serre Chauvière ridge that I visited earlier. They want to discover geocaching and I’m going to give them a demonstration on this cache. Then we continue along the ridge, at the extreme limit of the void. Overlooking the Drôme valley, from the villages of Pont de Quart à Chatillon and Luc en Diois. The Vercors on one side, the Dévoluy at the back on the other. A group follows us from afar, then obliquely. Arrived at the highest point, on the top of a pillar of the cliff, we admire the landscape, when a couple of hikers emerge at our sides. « Excuse us, we didn’t hear you coming – That’s okay. » A discussion about the landscape and the wildlife follows, including the vultures that are present in the area.
Return to the pass for the picnic. The car park has filled up nicely and more vehicles continue to arrive. Shorts and pareo de rigueurs for about a hundred meters, then we find the attire again. On the program for the afternoon: the discovery of two caves at the foot of the cliffs. The first one is quickly reached, already spotted in the morning. By the light of the lamps, we sink into darkness and freshness. The cave is dry but the ground is sometimes slippery. The magic of the stone sculptures, the different colours of the rock, which are revealed in the light of the torches. We come out in the warm afternoon sun. Contrast. We decided to look for the second cave from below, taking a turn in the track. Vague trace on an old forest road overgrown with tall grass, then we climb towards the rocky barrier above us. Arriving at its foot, we find a family group on a walk. We have covered ourselves vaguely. Finally we reach the plateau and meet the group again. One of the men shows us the way to reach our objective, by a small passage to go down in the rocks. At the entrance of the cave, closed all year round except from mid-June to the end of September, a sign explains that it is occupied by a protected species of bat. This cavity is much deeper but less concreted than the first one. The gallery makes elbows. A passage of smooth and wet steps leads to a large room. Naked, in the darkness, by the only glow of (electric) torches, one can only think of the prehistoric men who preceded us here thousands of years ago. But time passes. After a while we turn back. The return to the track is a bit judgmental, because we have lost the vague trail of the ascent.

Lac du Bourget

Franck avait proposé par internet une sortie en kayak sur le lac du Bourget. A l’heure dite, nous nous retrouvons dans le petit port de Chatillon, à l’extrémité du lac. Le temps est plutôt maussade, avec un ciel bas, des nuages qui enveloppent le haut des montagnes alentours, une sorte de brume dans les lointains. Qu’importe, nous mettons à l’eau les deux kayaks.
Dès que hors de vue du port, je quitte le maillot de bain mais garde encore quelque temps mon tee shirt, jusqu’à être suffisamment réchauffé pour l’enlever enfin. On passe à l’écart de quelques embarcations de pêcheurs chaudement habillés. Nous laissons l’entrée du canal de Savières, longeons la côte du village Conjux, nous arrêtons un moment sur une petite plage, histoire de se dégourdir les jambes et en profiter pour visiter la grotte de Lamartine. Le soleil fait une timide apparition lorsque nous arrivons au pied des murs de l’abbaye d’Hautecombe.
De là, nous traversons le lac en diagonale pour rejoindre la rive opposée vers la falaise de la Pierre du Quart. Arrêt casse croûte sur une plage de galet, protégée par une haie d’arbre des voie ferrée et route toutes proches. Puis on repart en longeant les roselières, approchant cygnes et oiseaux. Arrivés à proximité de Chatillon et puisque l’on a encore du temps, on décide de faire le canal de Savières.
A l’entrée, je remet mon maillot de bain. C’est que l’endroit est fréquenté. Nous croisons vedettes de promenades touristiques, yachts à moteurs, hors bords et kayaks. En outre, le canal passe devant des maisons et longe de temps en temps la route. Demi tour à Chanaz. Nous retrouvons le lac, maintenant sous un ciel complètement bleu, mais avec toujours cette brume bleutée qui enrobe les lointains. On rentre au port. Les bras et les mains commencent à sentir la fatigue: on a fait quelques vingt cinq kilomètres au total.


Franck had proposed by internet a kayak trip on the Lac du Bourget. At the time, we meet in the small port of Chatillon, at the end of the lake. The weather is rather gloomy, with a low sky, clouds enveloping the tops of the surrounding mountains, a kind of mist in the distance. Anyway, we launch the two kayaks.
As soon as out of sight of the harbor, I leave the swimsuit but keep my shirt on for a while, until I’m warm enough to finally take it off. We pass by a few warmly dressed fishing boats. We leave the entrance of the canal of Savières, go along the coast of the village Conjux, we stop for a while on a small beach, just to stretch our legs and take the opportunity to visit the cave of Lamartine. The sun makes a timid appearance when we arrive at the foot of the walls of Hautecombe Abbey.
From there, we cross the lake diagonally to reach the opposite shore towards the Pierre du Quart cliff. Stop for a snack on a pebble beach, protected by a tree hedge from the nearby railway and road. Then we set off again along the reed beds, approaching swans and birds. Arrived near Chatillon and since there is still time, we decide to make the canal of Savières.
At the entrance, I put my swimsuit back on. It is because the place is frequented. We come across touring boats, motor yachts, outboard motor yachts and kayaks. In addition, the canal passes in front of houses and runs along the road from time to time. Half turn at Chanaz. We find the lake again, now under a completely blue sky, but still with that blue mist that envelops the far away. We return to the port. Our arms and hands start to feel tired: we have travelled some twenty-five kilometres in total.

Cascade de Glezy

C’est une cascade cachée dans la forêt tout à proximité de la route qui relie le Touvet dans la vallée du Grésivaudan au plateau des Petites Roches. Il fait bon s’y rafraichir lors des chaudes journées d’été en descendant d’une balade sur les hauts de la Chartreuse.


It is a waterfall hidden in the forest near the road that links the Touvet in the Grésivaudan valley to the Petites Roches plateau. It is good to refresh oneself there on hot summer days while going down from a walk on the heights of the Chartreuse.

Kayak à Oléron

Juste avant de partir en vacances, j’ai eu l’opportunité d’acheter un kayak de mer d’occasion. Idéal pour partir à Oléron! Je l’ai testé sur une sortie de quatre heures.
Départ du chenal de Boyardville. Je suis en maillot de bain et gilet de sauvetage. Dans les coffres étanches, de l’eau, un sandwich, une polaire, un téléphone et l’appareil photo. Cap sur Fort Boyard. Je me retrouve entouré de vedettes à touristes, de hors bords, de voiliers allant ou revenant de cet îlot fameux. Au bout de trois quart d’heure d’efforts, je suis au pieds des murailles. Mais là, au milieu des vagues, pas question de gesticuler pour ouvrir les coffres et sortir l’appareil. Je regrette de ne pas en avoir un étanche. Tant pis, je n’aurai pas de photos du fort.
Je m’éloigne alors cet axe trop fréquenté et me retrouve vite seul, ramant en direction de la côte. Je quitte mon maillot mais garde le gilet, sécurité oblige. Je passe au large de deux bateaux de pêche et atterris en douceur sur la plage des Saumonards. La plage naturiste est pratiquement déserte. Je reste un moments là pour récupérer, puis reprends la mer.
Je longe la côte de loin, passe le port du Douhais. La marée est descendante. Je me rapproche de la terre, cherche à deviner où je pourrais bien aller. Je remets mon maillot et me dirige vers la Brée. Je me glisse entre les hauts fonds, les rochers découverts et les massifs d’algues comme dans un labyrinthe pour finalement venir me poser sur la plage après avoir contourner deux bateaux échoués dans la vase.
Il ne me reste plus qu’à téléphoner pour qu’on vienne me récupérer ici.


Just before going on vacation, I had the opportunity to buy a used sea kayak. Ideal to go to Oleron! I tested it on a four-hour trip.
Departure from the Boyardville channel. I’m in swimsuit and life jacket. In the watertight lockers, water, a sandwich, a fleece, a phone and the camera. Direction Fort Boyard. I find myself surrounded by tourist launches, speedboats, sailboats going to or coming back from this famous island. After three-quarters of an hour of effort, I’m at the foot of the walls. But there, in the middle of the waves, there’s no question of gesticulating to open the lockers and take the camera out. I regret not having a waterproof one. Too bad, I won’t have any pictures of the fort.
So I move away from this busy axis and quickly find myself alone, rowing towards the coast. I take off my jersey but keep the lifejacket, because of security reasons. I pass off two fishing boats and land softly on the beach of Les Saumonards. The naturist beach is practically deserted. I stay there for a while to recuperate, then go back to sea.
I go along the coast in the distance, passing the port of Douhais. The tide is ebbing. I get closer to land, trying to guess where I could go. I put my swimsuit back on and head towards the Brée. I slip between the shallows, the open rocks and the seaweed beds like a labyrinth, finally coming to land on the beach after having passed two boats stranded in the mud.
All I have to do now is call and someone will pick me up here.