Plage des Montilles, Port la Nouvelle

En route pour les Pyrénées, j’avais décidé de faire une étape au bord de la Méditerranée. Après une recherche sur internet, j’ai opté pour la plage des Montilles à Port la Nouvelle. Deux arguments m’ont décidé : plage naturiste et sur laquelle il est possible de rouler en voiture.
J’arrive donc à Port la Nouvelle en fin d’après midi. Effectivement une piste en sable dur permet de s’engager le long de la plage. Il y a une douzaine de véhicules éparpillés sur le sable, essentiellement des camping cars. Je pose mon fourgon à la lisière de la plage, me déshabille, descend le vélo de son rack et fonce rouler nu sur la plage. Sur le sable dur, pas de problème, mais en s’approchant du bord de mer le terrain devient plus mou et finalement il faut arrêter de pédaler et pousser pour atteindre le rivage. Un rapide bain et je suis de retour au fourgon. Quel plaisir après plusieurs heures de conduite.
La plage est officiellement interdite aux véhicules la nuit de 21h à 7h. Je me pose donc pour la nuit dans une rue de la cité et à 7h et quart je suis de nouveau sur la plage. Le jour commence tout juste à poindre. Il fait encore bien sombre. Je commence par un aller-retour en course à pieds, suivi du même parcours en vélo, par un courte baignade, quelques pas le long du rivage puis un retour au fourgon vers 9h toujours en vélo. Durant tout ce temps là, j’ai eu la plage pratiquement pour moi seul. Je me prépare un petit déjeuner. Il va être temps de reprendre la route pour les Pyrénées.


On my way to the Pyrenees, I decided to make a stop on the Mediterranean coast. After a search on the internet, I opted for the beach of Les Montilles in Port la Nouvelle. Two arguments have decided me: naturist beach and on which it is possible to drive a car.
I arrive in Port la Nouvelle at the end of the afternoon. Indeed, a hard sand track allows you to go along the beach. There are a dozen vehicles scattered over the sand, mostly camping cars. I put my van on the edge of the beach, undressed me, took the bike out of its rack and drove naked on the beach. On hard sand, no problem, but when approaching the seaside the terrain becomes softer and finally it is necessary to stop pedaling and push to reach the shore. A quick bath and I’m back in the van. What a pleasure after several hours of driving.
The beach is officially forbidden to vehicles at night from 9pm to 7am. So I land for the night in a street of the city and at 7 and a quarter o’ clock I am again on the beach. The day is just beginning to dawn. It’s still dark out there. I start with a return trip on foot, followed by the same route by bike, a short swim, a few steps along the shore and then a return to the van around 9am by bike. During all this time I had the beach practically for myself. I’m cooking myself breakfast. It will be time to head back to the Pyrenees.

Les batteries du Néron

Petite sortie dominicale d’après midi en VTT. Habillé léger pour un cycliste : un short court et un tee shirt, je monte par la route en direction du col de Clémencière. L’avantage du VTT à assistance électrique, c’est que je ne suis pas asphyxié dans cette montée. Je reste raisonnable, avec une assistance à 2 sur 4. En fait je ne mettrai le turbo que sur le début du chemin au dessus du hameau de Ripaillère pour passer la première montée caillouteuse avant de retrouver un terrain plus plat et de redescendre l’assistance, quitte même à la couper par moment. Sur ce chemin je croise deux ou trois promeneurs. J’arrive au tunnel qui mène à l’ancien fort des Batteries. Il n’y a personne dans le coin. Je me déshabille pour chercher d’abord une geocache vite trouvée. Puis je continue en montant les lacets d’un sentier qui s’élève dans la forêt jusqu’au moment où le chemin s’arrête. Demi tour et descente jusqu’au fort. Je repasse le tunnel. Je suis tellement bien nu que je décide de reprendre la piste forestière comme cela. Je roule jusqu’à ce que j’aperçoive deux personnes au loin. En vélo, c’est plus difficile qu’en randonnée de se couvrir rapidement. Je préfère faire demi tour et rejoindre un autre chemin qui m’amènera plus bas. Bon, il est temps de se rhabiller.Je retrouve la route, passe le col de Clémencière et redescend chez moi avec quelques petits détour par des chemins de traverse.


Small Sunday afternoon outing by mountain bike. Dressed light for a cyclist: short shorts and a tee shirt, I ride by the road in the direction of the pass of Clémencière. The advantage of a MTB with electric assistance is that I am not asphyxiated in this climb. I remain reasonable, with assistance to 2 out of 4. In fact I will only put the turbo on the beginning of the way above the hamlet of Ripaillère to pass the first stony climb before finding a flatter terrain and down the assistance and even to cut it at times. On this road I cross two or three walkers. I arrive at the tunnel which leads to the former fort of Batteries. There is no one in the area. I undressed to look for a geocache quickly found. Then I go up the laces of a path that rises in the forest until the path stops. Half turn and descent to the fort. I go back by the tunnel. I am so well naked that I decide to resume the forest track like this. I drive until I see two people in the distance. By bike, it’s harder than hiking to cover up quickly. I prefer to turn around and join another path that will take me down. Well, it’s time to get dressed again. I find the road, pass the Col de Clémencière and go down home with a few detour by short cut.

Crète côté mer

C’est un voyage familial avec ma compagne, sa sœur et son beau-frère dans une région du globe que je ne connais absolument pas. Avant de partir, j’ai parcouru les forums sur internet et surtout le site de Captain Barefoot, la bible sur le naturisme dans les îles grecques. Étant le seul naturiste du groupe, je ne sais pas comment cela va se passer ; j’espère simplement pouvoir quelque peu me baigner et faire du snorkeling nu.
Nous sommes basés dans la petite ville de Palekastro, sur la côte est de la Crète, un gros bourg aux maisons blanches, entouré de forêts d’oliviers. En ce début juin, il y a encore peu de touristes, la circulation est essentiellement celle des pick up locaux. D’ailleurs cette région est assez préservée de la pression touristique qui défigure certains sites de la côte nord. L’accueil y est chaleureux et souriant.
Dès le premier jour, première plage, celle d’Itanos, à une dizaine de kilomètres. Au bout de la route, une plage directement en face du parking, la plus fréquentée, textile, mais en passant en cinq minutes de marche une petite butte on arrive à une seconde plage de sable, plus tranquille. Ce jour là, peut être une douzaine de personnes en maillots, mais à l’extrémité de la plage, sous une falaise, un bloc rocheux fait comme un mur de séparation et derrière quatre un cinq naturistes. Je m’installe là, mes compagnons juste à coté de l’autre coté du rocher, coté textile. On est donc presque ensemble. Vite les palmes, le masque et le tuba et je pars explorer les fonds marins. En fin d’après midi, la plage s’est vidée. Je rejoins mes compagnons tout en restant nu. Cette plage d’Itanos sera notre préférée et nous y viendrons régulièrement. Il n’y a que le week end, lorsque les familles grecques viennent profiter de la mer que le naturisme y est impossible. Il existe encore un troisième plage sur ce site, référencée plage naturiste, que nous visiterons une fois, mais plage de galets elle nous attirera moins.
Deuxième jour et deuxième plage, celle de Xerocambos, à une bonne heure de route plus au sud. Captain Barefoot signale une plage possible sous une petite chapelle et des falaises. Je guide donc le groupe jusqu’à là. Effectivement, ce coin est tranquille. Plage de sable. Deux ou trois personnes assez éloignées pour que je puisse rester nu au milieu de mes compagnons en maillots. Le retour par une petite route à travers la montagne est splendide.
La plage de Maridati, au bout d’une piste de terre d’un kilomètre et demi est un site protégé. Un panneau « nudisme interdit » en grec et en anglais au bout du parking. Mais ce jour là, il n’y a que deux autres personnes sur la plage, une à une extrémité, l’autre au centre, et elles semblent nues elles aussi ; nous nous installons à l’autre extrémité avec ma compagne.
La plage de Karoumes n’est accessible qu’à pieds par une randonnée à travers les gorges de Chochlakies. Un bonne heure de marche pour y arriver, autant pour en repartir. Ou en bateau. Elle est pour cela réputée accueillante pour les naturistes. Effectivement, la plupart de ceux qui y viennent se mettent nus pour bronzer sur les galets et se baigner dans une eau très claire.
Un jour que mes compagnons sont partis faire un peu de tourisme en voiture, je rejoins en vingt minutes de marche la plage de Chiona, la plus proche de Palekasro. Au delà de la plage elle même, quelques criques creusées dans la barrière rocheuse . La première est occupée par une famille, la troisième par un couple, mais la seconde est libre. J’en profite.
Au cours de randonnées à pieds le long des côtes, on trouvera encore quelques petites plages désertes.
J’ai donc parfaitement profité naturistement des plages crétoises.
J’en ai aussi beaucoup exploré les abords en snorkeling. Mais petite déception, la vie sous marine y est assez pauvre.


It is a family trip with my partner, her sister and her brother-in-law in an area of ​​the globe that I absolutely do not know. Before leaving, I browsed the forums on the internet and especially the site of Captain Barefoot, the bible on naturism in the Greek islands. Being the only naturist of the group, I do not know how this will happen; I just hope I can bathe somewhat and do some naked snorkeling.
We are based in the small town of Palekastro, on the east coast of Crete, a large village with white houses, surrounded by forests of olive trees. As of early June, there are still few tourists, traffic is mainly that of local pick-ups. Moreover, this region is fairly preserved from the tourist pressure which disfigures certain sites on the north coast. The welcome is warm and smiling.
From the first day, the first beach, that of Itanos, about ten kilometers. At the end of the road, a beach directly in front of the car park, the most frequented, clothed, but passing in five minutes walk a small butte we arrive at a second sandy beach, quieter. That day, maybe a dozen people in swimsuits, but at the end of the beach, under a cliff, a rocky block made like a separation wall and behind four a five naturists. I settle there, my companions right next to the other side of the rock, textile side. So we’re almost together. Quick the fins, the mask and the snorkel and I go to explore the seabed. In the late afternoon, the beach emptied. I join my companions while remaining naked. This Itanos beach will be our favorite and we will come there regularly. It is only at weekends, when Greek families come to enjoy the sea that naturism is impossible. There is still a third beach on this site, referenced naturist beach, which we will visit once, but pebble beach it will attract us less.
Second day and second beach, Xerocambos, a good hour drive further south. Captain Barefoot reports a possible beach under a small chapel and cliffs. So I guide the group up there. Indeed, this corner is quiet. Sand beach. Two or three people far enough away that I could remain naked in the midst of my companions in swimsuits. The return by a small road through the mountain is splendid.
The Maridati beach, at the end of a kilometer and a half dirt track is a protected site. A sign « nudism forbidden » in Greek and English at the end of the parking lot. But on this day there are only two other people on the beach, one at one end, the other at the center, and they seem naked too, and we settle at the other end with my companion.
The beach of Karoumes is accessible only by feet by a hike through the gorges of Chochlakies. A good hour of walking to get there, so much to leave. Or by boat. It is therefore considered welcoming for naturists. Indeed, most of those who come there nude to tan on the pebbles and bathe in a very clear water.
One day when my companions left for a bit of sightseeing by car, I reach the Chiona beach, the closest to Palekasro, in a twenty minute walk. Beyond the beach itself, a few coves dug into the rocky barrier. The first is occupied by a family, the third by a couple, but the second is free. I take advantage of that.
There are still some small deserted beaches along the coast.
So I naturally enjoyed the Cretan beaches naturally.
I also explored the surrounding area in snorkeling. But little disappointment, the underwater life is quite poor there.

Autour de St Pierre d’Entremont

Ce mois de septembre, Bruno a organisé une semaine de randonnues autour de son village de Saint Pierre d’Entremont, à la limite de l’Isère et de la Savoie. Malheureusement, je n’ai pu participer qu’à deux d’entre elles. Celle du lundi, avec Bruno, Patricia et Bernard de Suisse. Départ du bout de la petite route après le hameau du Château. On est vite nus. Ça monte tout de suite dans la forêt. En passant, je trouve facilement une geocache. Puis on est doublé par un homme qui marche rapidement avec son chien. On ne l’a vraiment pas entendu arriver. On débouche dans le vallon des Eparres juste sous le col de Bovinant. Tintement des clochettes du troupeau dans l’alpage. On grimpe à droite vers le Petit Som. Croisement d’un randonneur qui descend en sens inverse. Quelques mots de salut. On le reverra plus tard. Du col de Léchaud, on aperçoit trois personnes au sommet du Petit Som. Pour les croiser on enfile shorts ou paréo. Durant le casse croûte, au soleil, à peine à l’écart du chemin qui mène à la Cheminée, on revoit notre randonneur de tout à l’heure. Comme il nous a déjà vu nus, inutile de se rhabiller! On décide de revenir par le col du Fret et les 120 lacets. Pour cela nous devons repasser au col de Bovinant. On ne peux éviter de se couvrir pour passer un groupe d’une bonne douzaine de randonneurs. La montée au col du Fret est raide, mais relativement courte. De l’autre coté, par contre, la pente est vertigineuse, dans un couloir étroit entre les barres rocheuses. Voilà donc les fameux 120 lacets. On attaque la descente en évitant de glisser. Au moment où on arrive dans une partie quelque peu rocheuse, une voix derrière nous et apparaît un moine, robe de bure blanche et large chapeau de paille. Surpris, on lui dit qu’on peut se couvrir. «Moi, ça ne me dérange pas, mais les deux qui vont arriver seront peut-être gênés!» D’autant qu’il y a une femme parmi nous! On se couvre sommairement. Il passe en bondissant, souriant, très à l’aise dans ces rochers. Les deux autres, peut être des novices, sont plus réservés. Puis de loin, il nous fait un grand signe de salut. Surprenante et sympathique rencontre. On continue la descente à une allure bien plus modérée, nous! Un petit détour pour jeter un œil sur une tourbière, puis la forêt. En arrivant à la première maison, il y a un homme qui travaille. On se rhabille définitivement. Le village de Saint Philibert et la maison de Bruno ne sont plus bien loin.

Deuxième balade le vendredi. Toujours avec Bruno et Patricia, avec Gilbert de Lyon cette fois. La météo est bien moins bonne, le ciel couvert et la pluie est prévue en début d’après midi. Bruno nous a préparer un nouveau concept: la randonnue-restaurant. Une table est réservée à l’auberge, réputée dans le coin, Chez Danny, dans le petite station du Désert d’Entremont, à 1200 mètres d’altitude. Par précaution nous y laissons une voiture en prévision du mauvais temps. Avec des vêtements décents dans le coffre! Puis nous allons nous garer au hameau des Courriers, vers 750 m. C’est donc un petit dénivelé qui nous attends ce matin. Chemin creux en forêt. On passe devant plusieurs granges plus ou moins abandonnées, témoignage de l’activité paysanne d’autrefois. Les cris d’un berger après ses bêtes résonnent tout près, puis s’éloignent sur le versant opposé à notre chemin, mais nous l’entendrons longtemps! Le paysage s’ouvre dans des grands champs d’herbes hautes. Une petite maison, fermée mais bien retapée, nous fait envie. Quel endroit idéal pour des vacances naturistes. Isolée, avec une vue grandiose sur le Granier et les falaises de Chartreuse. Et un mur couvert de mûres bien mûres. Hmmm ! A midi, on traverse un troupeau de vaches et on arrive sur la route au col de la Cluse. Le restaurant n’est plus qu’à quelques centaines de mètres et il faut enfiler les shorts. Sur le parking, on s’habille plus «correctement». La salle du restaurant est pleine, une bonne vingtaine de clients. Décor en bois. Étagères de produits locaux: Bouteilles de liqueurs de chartreuse et genépi. Repas montagnard et savoyard arrosé bien sûr de vin de Savoie. Quand on sort de table, la pluie annoncée n’est pas là. On décide de continuer la rando en montant à la Pointe de la Cochette, 1620m. Balade digestive. Au sommet, la vue est plongeante sur Saint Pierre d’Entremont. Au loin le Petit Som, où l’on était lundi, semble sous des rideaux de pluie. Vite redescendre avant qu’elle n’arrive ici. Mais de façon surprenante, c’est plutôt un pâle soleil qui nous a accompagné jusqu’à la voiture.


This September, Bruno organized a week of naked hiking around his village of Saint Pierre d’Entremont, on the border of Isère and Savoie. Unfortunately, I was only able to participate in two of them. The one of Monday, with Bruno, Patricia and Bernard of Switzerland. Departure at the end of the small road after the hamlet of the Castle. We’re quickly naked. It goes up in the forest right away. By the way, I easily find a geocache. Then we are overtaked by a man who walks quickly with his dog. We really did not hear him coming. We reach the valley of the Eparres just below the pass of Bovinant. Clinking of the bells of the herd in the pasture. We climb to the right towards Petit Som. Crossing of a hiker descending in opposite direction. A few words of salvation. We’ll see him later. From the Col de Léchaud, we can see three people at the top of Petit Som. To cross them we put on shorts or pareo. During the snack, in the sun, just a step away from the path that leads to the Chimney, we see again the previous hiker. As he has already seen us naked, useless to get dressed! We decided to return by the Col du Fret and the 120 laces. For this we must go back to the Col de Bovinant. One can not avoid covering up to go through a group of a dozen hikers. The ascent to the Pass of the Freight is steep, but relatively short. On the other side, however, the slope is dizzying, in a narrow corridor between the rock bars. Here are the famous 120 laces. The descent is attacked by avoiding slipping. At the moment we arrive in a somewhat rocky part, a voice behind us and appears a monk, dress of white wool and large straw hat. Surprised, we told him we could cover ourselves. « I do not mind, but the two who are going to arrive may be embarrassed! » All the more so because there is a woman among us! We cover ourselves briefly. He passes by leaping, smiling, very at ease in these rocks. The other two, maybe novices, are more reserved. Then, from afar, he gives us a great sign of salvation. Surprising and friendly encounter. We continue the descent at a much more moderate pace, we! A little detour to take a look at a bog, then the forest. On arriving at the first house, there is a man who works. We get dressed definitively. The village of Saint Philibert and the house of Bruno are not far away.


Second hike on Friday. Still with Bruno and Patricia, with Gilbert of Lyon this time. The weather is much worse, the sky overcast and the rain is expected in the early afternoon. Bruno has prepared a new concept: the hiking-restaurant. A table is reserved at the inn, famous in the area, Chez Danny, in the small resort of the Desert of Entremont, at 1200 meters of altitude. As a precaution, we leave a car in case of the bad weather, with decent clothes in the trunk! Then we will park in the hamlet of Couriers, about 750 m. So this is a small difference in altitude that is waiting for us this morning. Sunken lane in the forest. One goes before several barns more or less abandoned, testimony of the peasant activity of old time. The screams of a shepherd after his beasts resound very close, then go off on the slope opposite our way, but we will hear it for a long time! The landscape opens into large fields of tall grass. A small house, closed but well restored, makes us envy. What a great place for a naturist holiday. Isolated, with a grand view on the Granier and the cliffs of Chartreuse. And a wall covered with ripe blackberries. Hmmm! At noon we cross a herd of cows and arrive on the road to the col de la Cluse. The restaurant is only a few hundred meters away and we have to put on the shorts. On the parking lot, we dress more « correctly ». The restaurant room is full, about twenty guests. Wooden decor. Shelves of local products: Bottles of chartreuse liquors and genépi. Mountain and savoyard meal washed down of course with Savoy wine. When we go out of the table, the announced rain is not there. We decide to continue the hike up to Pointe de la Cochette, 1620m. Digestive walk. At the top, the view is plunging on Saint Pierre d’Entremont. In the distance the Little Som, where we were Monday, seems under rain curtains. Quickly going down before it comes here. But surprisingly, it was rather a pale sun that accompanied us to the car.

Lac de la Taillat

Dans un méandre de l’Isère, aux portes de Grenoble, le lac de la Taillat est une ancienne gravière creusée dans les années 1980 lors de la construction de l’autoroute devenue une zone écologique protégée. A une vingtaine de minutes de vélo de la ville, il est même possible de s’y rendre durant une bonne pose méridienne pour un bain de soleil. La baignade y est interdite, mais tellement tentante que…


In a meander of the Isère, at the gates of Grenoble, the Lac de la Taillat is an old gravel pit excavated in the 1980s during the construction of an Highway which became a protected ecological zone. A 20-minute cycle ride from the city, it is even possible to get there during a good meridian pose for a sun bath. Swimming is forbidden, but so tempting that …

Astronomie

Henri, naturiste savoyard et passionné d’astronomie avait lancé une invitation à une soirée d’astro -nue.Nous nous sommes retrouvés à cinq en cette fin de journée d’août au bout d’une route dans la forêt de Corsuet au dessus d’Aix les Bains et du lac du Bourget. Après un pique nique pour faire connaissance, nous transportons le matériel jusqu’à une prairie qui offre une vue dégagée sur le ciel. Il fait encore jour, c’est mieux pour installer et régler le télescope et la lunette qu’Henri a amenés. Puis le jour tombe peu à peu, la nuit s’installe, mais la température reste douce et agréable, nul besoin de se couvrir. Henri nous explique les rudiments de l’observation des étoiles lointaines ou des planètes. Puis la lune se lève, lumineuse. Trop lumineuse même. Mais quel spectacle que la vision en gros plan des cratères, monts et mers de sa surface blanchâtre.

Henri, a naturist from Savoie and an astronomy enthusiast, had invited us to an astro-nude evening. 5 of us met at the end of August at the end of a road in the forest of Corsuet above Aix les Bains and the Lake Bourget. After a picnic to get to know each other, we carried the equipment to a meadow with a clear view of the sky. It is still daylight, it is better to install and adjust the telescope and the lunette that Henri has brought with him. Then day gradually falls, night settles in, but the temperature remains mild and pleasant, no need to cover up. Henri explains the basics of observing distant stars or planets. Then the moon rises, luminous. Too luminous even. But what a spectacle it is to see the craters, mountains and seas of its whitish surface in close-up.


Croisière aux Seychelles

A priori, les Seychelles, réputées autant pour son tourisme de luxe que pour ses banques de paradis fiscal, ne m’avaient jamais paru une destination de rêve, mais quand un copain nous a proposé une croisière entre amis en voilier catamaran, je n’ai pas pu refuser. D’autant plus qu’il sera le skipper et que nous serons libre des choix de notre navigation.
Nous sommes neuf sur le bateau, trois couples, deux femmes et un homme. J’en connais certains, plus ou moins bien, mais deux d’entre eux me sont inconnus. Un bateau, même confortable et bien équipé comme le sont les catamarans, reste un lieu où l’intimité est réduite par manque de place, où il est impossible de s’isoler vraiment. Ne sachant quelle seraient les réactions du reste de l’équipage face à la nudité, j’espérais au moins pouvoir profiter des baignades autour du bateau et du snorkeling au dessus des coraux. Le premier soir, au premier mouillage devant une plage déserte, après une traversée sous une pluie tropicale, je me suis déshabillé pour un premier bain. Même tenue le lendemain au réveil. Certains m’ont imité et la moitié du groupe s’est retrouvé nu dans l’eau. Finalement, tout le monde s’est rhabillé pour la navigation, sauf moi. Devant l’absence de protestation, j’en ai conclu que mon naturisme était accepté et j’ai pratiquement passé les deux semaines nu sur le bateau durant les traversées et lors des mouillages isolés, me rhabillant d’un maillot de bain ou d’un short seulement à l’approche des ports et pour descendre à terre.
Deux semaines hors du temps, sans connexion internet. Deux semaines de vie au rythme de la lumière, levés à l’aube, couchés tôt, au rythme de la météo, soleil ou averses tropicales. Deux semaines à profiter de l’océan, à observer le ballet des poissons sous l’eau à travers le masque, à tenter et parfois réussir d’en attraper avec les lignes et les hameçons jetés à l’arrière du bateau et à les cuire au barbecue. Deux semaines de vie commune à apprendre à se connaître, à découvrir des parcours de vie si différents. Deux semaine de nudité que je dois à la tolérance de ce groupe; je dois les en remercier.


In principle, the Seychelles, renowned as much for its luxury tourism as for its tax haven banks, had never seemed to me a dream destination, but when a friend proposed a cruise among friends in a catamaran sailboat, I could not refuse. Especially since he will be the skipper and that we will be free of the choices of our navigation.
We are nine on the boat, three couples, two women and a man. I know some of them, more or less well, but two of them are unknown to me. A boat, even comfortable and well-equipped like catamarans, remains a place where privacy is reduced by lack of space, where it is impossible to isolate oneself. Not knowing how the rest of the crew would react to the nudity, I hoped at least to enjoy swimming around the boat and snorkeling above the corals. The first evening, at the first anchorage in front of a deserted beach, after a crossing under a tropical rain, I undressed for a first bath. The same the next day on awakening. Some imitated me and half of the group ended up naked in the water. Finally, everyone dressed up for navigation except me. In the absence of protest, I concluded that my naturism was accepted and I practically spent the two weeks naked on the boat during the crossings and at the anchorages, dressing myself with a swimsuit or a short only to approach the ports and go down to the ground.
Two weeks out of time, without internet connection. Two weeks of life to the rhythm of light, rising at dawn, lying early, to the rhythm of the weather, sun or tropical showers. Two weeks to enjoy the ocean, to observe the ballet of fish under the water through the mask, to try and sometimes succeed in catching them with the lines and hooks thrown at the back of the boat and to cook them in the barbecue. Two weeks of common life to get to know each other, to discover life paths so different. Two weeks of nudity that I owe to the tolerance of this group. I must thank them.

Mayotte

L’île de Mayotte, département français dans l’océan indien, n’est pas vraiment une destination idéale pour un naturiste. Il y est fortement conseillé d’éviter de se promener dans les lieux isolés. Les chemins dans la forêt sont fréquentés par des habitants qui se déplacent entre les villages et les champs cultivés. Quant aux plages, même si elles peuvent paraître bien vides par rapports aux standards métropolitains, elles ne sont pas vraiment désertes. Et la population, à 95 pour cent musulmane, ne saurait y apprécier la nudité. Bref, un endroit à éviter pour des vacances naturistes.
N’y étant qu’à moitié en vacances, j’ai tenté de contourner la difficulté. Sur les plages, je me mettais à l’eau en maillot de bain avec les palmes et le tuba, m’éloignais un peu, puis enlevais mon maillot et l’enroulais autour du poignet. Et c’était parti pour trente ou quarante minutes de nage en toute liberté, en observant le fond marin à travers le masque. A une centaine de mètres du rivage, le tombant, une barrière de rochers couverts de coraux. Des poissons multicolores y évoluent, virevoltants autour de moi. Entre la plage et ces rochers, des tortues broutent les algues, se déplaçant sur le fond avant de remonter respirer de temps à autre à la surface. Chaque jour, je retrouvais ces tortues, plus ou moins à la même place. Un spectacle dont je ne me suis pas lassé!


The island of Mayotte, a French department in the Indian Ocean, is not really an ideal destination for a naturist. It is strongly advised to avoid walking in isolated places. The paths in the forest are frequented by inhabitants who move between villages and cultivated fields. As for the beaches, even if they may seem quite empty by metropolitan standards, they are not really deserted. And the population, 95 per cent Muslim, cannot appreciate the nudity there. In short, a place to avoid for naturist holidays.
Being only half there on vacation, I tried to get around the difficulty. On the beaches, I would get into the water in my swimsuit with flippers and snorkel, move a little further away, then take off my swimsuit and wrap it around my wrist. Then I’d go for a thirty or forty minute swim, watching the sea floor through the mask. About a hundred meters from the shore, the drop-off is a barrier of rocks covered with coral. Multicoloured fishes are moving there, twirling around me. Between the beach and these rocks, turtles graze on the algae, moving on the bottom before coming up to breathe from time to time at the surface. Every day I would find these turtles, more or less in the same place. I never got tired of it
!


Nouveau séjour à Mayotte. En 2012, c’était la découverte de cette île située entre l’Afrique et Madagascar. Cette année, j’y rejoint Michelle qui est là depuis trois ans. Mon regard sur l’île peut prendre en compte sa connaissance des différentes facettes de la vie quotidienne, de l’environnement terrestre et marin, aussi de son expérience des conditions de vie sociale dans cette société en pleine évolution entre traditions africaines et départementalisation française. C’est vrai que c’est une terre de contrastes : contraste du bleu de la mer et du vert des forets, contraste des tenues traditionnelles colorées et du trafic routier, contraste des habitations climatisées et des cases de tôles ondulées.

Mais le lagon est toujours là avec ses récifs de coraux tout proches des plages, si facilement atteignables avec palmes, masque et tuba, peuplés de poissons multicolores. Des coraux de toutes formes et dont les couleurs varient en fonction de la hauteur d’eau des marées et l’orientation de la lumière : roses, verts, blancs éclatants ou violets, parfois gris ou beiges ou se fondant dans le bleu sombre des profondeurs.

Des amis étaient là quelques jours. Nageant ensemble, lui en maillot, moi nu, le maillot enroulé autour du poignet, je me suis retrouvé sur ses images de gopro. Avec lesquelles j’ai monté deux courtesvidéos.
Malheureusement, sur cette île à population musulmane, qui connaît aussi de sérieux problèmes d’insécurité, notamment dans les lieux isolés, difficile de profiter vraiment des nombreuses plages bordées de cocotier et de baobabs. C’est dommage. J’ai tout de même pu trouver quelques coins tranquilles pour profiter entièrement du soleil en sortant de l’eau ou me promener sur le sable.


New stay in Mayotte. In 2012, it was the discovery of this island located between Africa and Madagascar. This year, I join Michelle who has been there for three years. My eyes on the island can take into account her knowledge of the different facets of everyday life, the terrestrial and marine environment, and her experience of social conditions in this society in full evolution between African traditions and French departmentalization. It is true that it is a land of contrasts: contrasting the blue of the sea and the green of the forests, contrasting traditional colorful outfits and road traffic, contrasting air-conditioned dwellings and corrugated iron huts.

But the lagoon is still there with its coral reefs very close to the beaches, so easily reachable with fins, mask and snorkel, populated with multicolored fish. Corals of all shapes whose colors vary according to the height of the tides and the orientation of the light: pinks, greens, bright white or violet, sometimes gray or beige or melting in the dark blue of the depths .

Friends were there a few days. Swiming together, he in swimsuit, me naked, the swimsuit wrapped around the wrist, I found myself on his images of gopro. With which I put together two short videos.
Unfortunately, on this island with a Muslim population, which is also experiencing serious problems of insecurity, especially in isolated places, it is difficult to really enjoy the many beaches lined with coconut palms and baobab trees. Too bad. I could still find some quiet places when coming out of the water or walking on the sand to fully enjoy the sun.

Bowling

Le Gymno Club Rhodanien de Lyon a organisé des séances de bowling naturiste en privatisant le premier étage d’une salle à Limonest dans l’agglomération lyonnaise. Invitant aussi des naturistes de la région. Je m’y suis rendu à deux reprises avec Bernard et Francis de l’association es Marcheurs Nus de la Roanne. L’occasion de découvrir une activité toute différente de nos randonnues habituelles. Mais on se prend vite au jeu, à essayer de maîtriser la trajectoire de la boule, à compter les points et à concourir entre équipes. De bons moments de convivialité naturiste.


The Gymno Club Rhodanien of Lyon organised naturist bowling sessions by privatising the first floor of a bowling alley in Limonest in the Lyon conurbation. Inviting also naturists from the region. I went there twice with Bernard and Francis from the association es Marcheurs Nus de la Roanne. The opportunity to discover an activity quite different from our usual hikes. But we quickly get caught up in the game, trying to control the trajectory of the ball, to count the points and compete between teams. Good moments of naturist conviviality.

Descentes de l’Ardèche

Bruno de Marseille avait lancé l’idée d’une descente naturiste de l’Ardèche en kayak. Le samedi 7 mai, nous nous sommes retrouvée à onze à Vallon Pont d’Arc, venus de toute la France (de Lorraine, Vosges, Bretagne, Cévennes, de Grenoble, Alès, Montpellier et bien sûr de Marseille et d’Ardèche), réunis par des messages sur les forums et des mails. L’occasion de faire connaissance autrement que sur la toile!
La mise à l’eau des embarcations s’est faites juste en amont du fameux Pont d’Arc, ce pont de roche jeté au dessus de la rivière. Craignant la fraîcheur matinale et l’eau froide, on s’était équipé de combinaisons néoprène, mais après une dizaine de minutes, on s’est vite retrouvés nus, ne gardant que chaussures et gilets de sauvetages.
La petite flottille de sept kayaks monoplace et deux canoës biplace s’étalait parfois sur un bonne distance, au différents rythmes des rameurs, mêlées à d’autres groupes de canoéistes, se regroupant pour quelques arrêts sur les plages de galets ou les dalles de rochers chauffées par le soleil. Le cours de la rivière est parsemés de petits rapides, sources d’animation et parfois de mésaventures quelque peu humides lorsque un bateau se renverse. Les falaises verticales ou creusées de trous et de tours, les pentes boisées, forment des barrières des deux côtés de la rivière qui serpente en de multiples courbes. En ce début de saison, la rivière a un débit satisfaisant, bien que cette année la sécheresse se fasse déjà sentir et d’autre part, la fréquentation est encore raisonnable, permettant par moments de se retrouver isolé, avec le sentiment d’avoir le paysage pour soi.
Sans se presser particulièrement et en profitant largement des arrêts, les 26 kms du parcours ont été effectué en quelques huit heures.


Bruno of Marseille had launched the idea of a naturist descent of the Ardèche in a kayak. On Saturday, May 7th, eleven of us met in Vallon Pont d’Arc, coming from all over France (from Lorraine, Vosges, Brittany, Cévennes, Grenoble, Alès, Montpellier and of course from Marseille and Ardèche), brought together by messages on the forums and emails. The opportunity to get to know each other in a different way than on the web!
The boats were launched just upstream of the famous Pont d’Arc, the rock bridge over the river. Fearing the early morning coolness and cold water, we were equipped with neoprene suits, but after about ten minutes, we quickly found ourselves naked, keeping only shoes and life jackets.
The small flotilla of seven single-seater kayaks and two two-seater canoes sometimes spread out over a good distance, at the different rhythms of the rowers, mixed with other groups of canoeists, gathering for a few stops on the pebble beaches or the slabs of rock heated by the sun. The course of the river is dotted with small rapids, sources of animation and sometimes somewhat wet mishaps when a boat overturns. Vertical cliffs or cliffs dug with holes and towers, wooded slopes, form barriers on both sides of the river which meanders in multiple curves. At the beginning of the season, the river has a satisfactory flow, although this year the drought is already being felt and on the other hand, the flow is still reasonable, allowing at times to find oneself isolated, with the feeling of having the landscape for oneself.
Without any particular hurry and making the most of the stops, the 26 km of the route were completed in about eight hours.


La deuxième édition de la descente naturiste des gorges de l’Ardèche en canoë kayak a eut lieu lors du week end de la Pentecôte. Cette année, sous un soleil qui avait défié les prévisions météo, nous étions 19 participants, venus des Bouches du Rhône, mais aussi du Var, de l’Hérault, de l’Isère, de la Drôme et même des Vosges.
Le parcours des 28 kilomètres a été effectué en intégralité en nudité, si l’on ne tient pas compte des gilets de sauvetage obligatoires pour cette activité (qui ont d’ailleurs servis à deux ou trois occasions mouillées). Les fortes pluies des derniers temps avaient augmenté le niveau de l’eau de la rivière, rendant paradoxalement la navigation plus aisée, en submergeant nombre de rochers tout au long du cours. Il restait néanmoins quelques rapides pour le plaisir! Et côté fréquentation, la cohabitation avec plusieurs centaines (au moins) d’équipages textiles n’a pas posé de problème. Les canoës naturistes ont même assuré le transport d’une rive à l’autre de deux randonneurs à pieds textiles. Quelques arrêts sur les plages de galets ou les dalles de rochers permettaient de se regrouper et de se reposer.
Une de ces poses a eut lieu à la plage des templier, haut lieu historique du naturisme dans ces gorges, avec la visite du camping des Templiers et la rencontre du propriétaire des lieux qui nous a annoncé la réouverture à partir de début juin, après une année de bataille administrative pour obtenir l’agrément préfectorale.
A part quelques courbatures et coups de soleil, la journée a enthousiasmé tout le monde et s’est terminé au camping de la Sablière.


The second edition of the naturist descent of the Ardèche gorges in canoe kayak took place during the Pentecost weekend. This year, under a sun that defied the weather forecast, we were 19 participants, from the Bouches du Rhône, but also from the Var, Hérault, Isère, Drôme and even the Vosges.
The 28 km course was done entirely in nudity, if we do not take into account the life jackets required for this activity (which were used on two or three wet occasions). The heavy rains of recent times had raised the water level of the river, paradoxically making navigation easier, submerging many rocks along the course. Nevertheless, there were still a few rapids remaining for fun! And in terms of attendance, the cohabitation with several hundred (at least) textile crews did not pose a problem. The naturist canoes even provided transport from one bank to the other for two textile walkers. A few stops on the pebble beaches or rock slabs provided an opportunity to regroup and rest.
One of these poses took place at the Templiers’ beach, high historical place of naturism in these gorges, with the visit of the campsite of the Templiers and the meeting of the owner of the places who announced us the reopening from the beginning of June, after a year of administrative battle to obtain the prefectoral approval.
Apart from a few aches and sunburns, the day was a great excitement for everyone and ended at the Sablière campsite.


Pour la troisième année consécutive, Bruno Saurez de Marseille a organisé la descente naturiste des gorges de l’Ardèche en canoë-kayak. Avec cette fois une innovation de taille : une descente en deux jours avec arrêt et nuit au camping des Templiers. Et ni la météo capricieuse de ce mois de mai ni la crue de la rivière la semaine précédente n’ont découragé la quinzaine de participants venus du sud mais aussi de Bretagne ou de la région parisienne. Jacques et Sylvie, la présidente de l’Apnel, ainsi qu’une moitié du conseil d’administration sont du voyage. L’occasion pour moi de les rencontrer autrement que par internet interposé !
Rendez vous le samedi matin à la sortie de Vallon Pont d’Arc. Le temps de tous se retrouver, de s’équiper et de prendre les consignes, vers 10 heures c’est la mise à l’eau. Fraîche, l’eau ! Les combinaisons néoprène se révèlent bien utile. Au moins au début. Ensuite, une fois échauffés, certains les quitteront, d’autres les garderont. Tout le monde n’est pas égal par rapport à la température !
Le niveau de l’eau est très haut. Les rochers sont submergés et conséquence les rapides plutôt plus facile à passer. Ce qui n’empêche pas quelques retournements et bains bien involontaires, avec récupérations délicates, acrobatiques et physiques. C’est une alternance de moments ensoleillés et couverts avec même une averse. Les conditions climatiques ont sans doute effrayé nombre de touristes et il y a relativement peu de monde sur l’eau autour de nous. On a surtout remarqué un groupe d’italiens et un grosse troupe de jeunes collégiens américains bien encadrés.
Entre treize et quatorze heures, on arrive à la plage des Templiers, sauf Christian et Chantal qui ont continué sans voir la plage. Ils reviendront en tirant leurs canoë à contre courant à la force des bras. Un exploit !
Une fois installés, restaurés et reposés, une petite balade dans les environs nous mène à l’entrée d’une grotte cachée à l’écart du sentier de randonnée qui parcourt les gorges. Nous décidons d’y revenir le lendemain équipés de lampes.
Chose dite, chose faite, le dimanche matin, nous entreprenons l’exploration de la grotte. Derrière le porche d’entrée, une galerie débute, un lac souterrain la barre. Hésitation. Finalement Jacques se décide à entrer dans l’eau. Il avance et disparaît derrière les rochers. A cinq ou six, nous le suivons, de l’eau jusqu’aux aisselles, pour atteindre une autre salle d’où part un puits. Une corde de spéléo y est installé, mais là ça demanderait quand même un peu de matériel. On admire les draperies de stalactites, la cheminée qui troue le plafond de roche. Puis demi tour vers l’air libre et le soleil. Retour au camping en dominant la rivière et les canoës qui commencent à arriver.
En début d’après-midi, on embarque pour la partie finale du parcours. Encore quelques rapides pour le fun sous le soleil. Un dernier arrêt sur des dalles de rochers au dessus de la rivière. Notre nudité ne semble pas gêner les randonneurs qui passent d’un coté, les canoéistes de l’autre. « Vous avez bien raison d’emmagasiner de la vitamine D par cette saison » dit un marcheur en passant.


For the third consecutive year, Bruno Saurez from Marseille organized the naturist descent of the Ardèche gorges by canoe and kayak. This time with a major innovation: a descent in two days with a stop and night at the campsite of the Templiers. And neither the capricious weather in May nor the flooding of the river the week before discouraged the fifteen or so participants from the south but also from Brittany or the Paris region. Jacques and Sylvie, the president of the Apnel, as well as half of the board of directors were on the trip. The opportunity for me to meet them other than through the internet!
Meeting on Saturday morning at the exit of Vallon Pont d’Arc. The time to get together, to get equipped and to take the instructions, around 10 o’clock it’s time to launch the boat. Fresh water ! The neoprene suits prove to be very useful. At least at first. Then, once warmed up, some will leave them, others will keep them. Not everyone is equal when it comes to temperature!
The water level is very high. The rocks are submerged and as a result the rapids are rather easier to pass. This does not prevent some involuntary turns and baths, with delicate, acrobatic and physical recoveries. It is an alternation of sunny and overcast moments with even a shower. The climatic conditions have undoubtedly frightened many tourists and there are relatively few people on the water around us. We especially noticed a group of Italians and a large troop of young American schoolboys well supervised.

Between one and two pm, we arrived at the Templier beach, except for Christian and Chantal who continued without seeing the beach. They will come back by pulling their canoe against the current with the strength of their arms. A great feat!
Once settled, restored and rested, a short walk in the surroundings leads us to the entrance of a hidden cave away from the hiking trail that runs through the gorges. We decide to return there the next day equipped with lamps.
On Sunday morning we start exploring the cave. Behind the entrance porch, a gallery begins, an underground lake bars it. Hesitation. Finally Jacques decides to enter the water. He advances and disappears behind the rocks. At five or six, we follow him, from the water to the armpits, to reach another room from where a well starts. A caving rope is installed there, but that would still require a bit of equipment. We admire the draperies of stalactites, the chimney that pierces the rock ceiling. Then half turn towards the open air and the sun. Return to the campsite overlooking the river and the canoes that are beginning to arrive.
At the beginning of the afternoon, we embark for the final part of the route. Some more rapids for fun under the sun. A last stop on slabs of rock above the river. Our nudity doesn’t seem to bother the hikers passing by on one side, the canoeists on the other. « You’re right to store vitamin D this season, » said one hiker in passing.


Pour la quatrième année consécutive, Bruno Saurez et l’Association Naturiste Phocéenne ont organisé une descente naturiste des gorges de l’Ardèche en canoë kayak. La nouveauté de l’année, étant la saison, mi septembre plutôt que le mois de mai habituel.
Si la majorité du groupe vient évidement de la région marseillaise, certains viennent aussi de Beaucaire, Montpellier, Lyon, Grenoble et même de l’Oise. C’est devenu un rendez vous incontournable et attendu.
Dès la mise à l’eau, à la sortie de Vallon Pont d’Arc, tout le monde se retrouve en tenue. C’est que le soleil est déjà chaud et que l’eau est de façon surprenante très douce. Premiers rapides, passage sous la voûte rocheuse du Pont d’Arc. Les bateaux se suivent, se séparent, se mêlent aux autres embarcations. Aux arrêts sur des plages de galets, les corps nus attirent forcement les regards, quelques rares réflexions, des sourires aussi. Mais de toute façon, tout le monde est dans la même galère. Il faut ramer pour arriver au bout des gorges, et cela quelque soit sa tenue. Cela dit, le voyage n’a rien d’un calvaire, même si le faible niveau de l’eau et un vent parfois contraire obligent à un effort soutenu pour avancer. C’est un plaisir de naviguer dans ce paysage exceptionnel, sur cette rivière encastrée entre les falaises. Les sons se répercutent sur les barrières rocheuses, le soleil fait miroiter l’eau à contre-jour, l’ombre d’une rive boisée parfois est bienvenue. Pas de monotonie dans ce parcours, sauf peut être la toute dernière partie à la sortie des gorges. Sinon les changements de décor à chaque courbe de la rivière, les passages de rapides qui nécessitent toute l’attention, rythment l’avancée au fil des heures (huit) et des kilomètres (trente).


For the fourth consecutive year, Bruno Saurez and the Association Naturiste Phocéenne organized a naturist descent of the Ardèche gorges by canoe kayak. The novelty of the year, being the season, mid-September rather than the usual month of May.
If the majority of the group obviously comes from the Marseille region, some also come from Beaucaire, Montpellier, Lyon, Grenoble and even the Oise. It has become an unmissable and awaited rendezvous.
As soon as the boat is launched, at the exit of Vallon Pont d’Arc, everyone is dressed up. The sun is already warm and the water is surprisingly soft. First rapids, passage under the rocky vault of Pont d’Arc. The boats follow each other, separate, mix with the other boats. At the stops on pebble beaches, naked bodies forcefully attract the eyes, some rare reflections, smiles too. But in any case, everyone is in the same boat. You have to row to reach the end of the gorge, whatever you are wearing. Having said that, the journey is not an agony, even if the low water level and a sometimes headwind force a sustained effort to move forward. It is a pleasure to navigate in this exceptional landscape, on this river embedded between the cliffs. The sounds echo on the rocky barriers, the sun makes the water shimmer against the light, the shade of a wooded bank is sometimes welcome. No monotony in this route, except perhaps the very last part at the exit of the gorges. Otherwise the changes of scenery at each bend in the river, the rapids that require all the attention, punctuate the progress over the hours (eight) and kilometers (thirty).