La Berarde

La Bérarde. Le village en cette mi août est encore bien fréquenté entre promeneurs, randonneurs et alpinistes. Mais le chemin que nous emprunterons, Bruno, Gérard et moi, se révélera idéal pour une randonnue. A part une femme croisée lors de la montée, rencontre sans problème, ce versant de la montagne sera pour nous seuls. Les autres randonneurs seront sûrement sur les chemins du Chatelleret ou de la Maye. Tant mieux !
Au bout du parking, le ruisseau de Vénéon traversé, on entre dans le parc national des Ecrins. Nous nous déshabillons très vite, dès que l’on arrive au soleil. Le camping est juste en dessous de nous. Le chemin s’élève en lacets dans la pente plutôt raide. Il ne fera que monter sur 900 mètres de dénivellation sans le moindre replat pour souffler un peu. C’est physique. Mais le panorama vaut l’effort. La Tête de la Maye juste en face, puis se découpant derrière à mesure que l’on prend de l’altitude, la Meije, le Rateau, la Grande Ruine et tant d’autres pointes et sommets. De l’autre côté apparaissent le Dôme et la Barre des Ecrins, Ailefroide. L’herbe laisse la place à une végétation de petits arbres puis on débouche sur des barres rocheuses minérales et le chaos de rochers rouillés de la moraine d’un ancien glacier. Le chemin se termine là. Quelques cairns permettent de continuer en direction de l’épaule sous la Grande Pointe de la Bérarde. Mais c’est une progression pénible et finalement on se pose pour le casse croûte sur une plaque herbeuse avant de faire demi-tour et d’attaquer la descente. On ne remettra les shorts ou jupettes qu’à la toute proximité du village.


La Bérarde. The village in mid August is still well frequented amongst walkers, hikers and climbers. But the path we will take, Bruno, Gerard and I, will prove ideal for a naked hike. Apart from a woman crossed during the climb, meet without problem, this side of the mountain will be for us alone. The other hikers will surely be on the paths of the Chatelleret or the Maye. So much the better!
At the end of the car park, the stream of Vénéon crossed, one enters the national park of the Ecrins. We undress very quickly, as soon as we reach the sun. The campsite is just below us. The path rises in laces in the rather steep slope. It will only go up 900 meters of height without the least flat to blow a little. It’s physical. But the panorama is worth the effort. The head of the Maye just opposite, then appearing behind as you take altitude, the Meije, the Rateau, the Great Ruin and so many other points and peaks. On the other side are the Dome and the Barre des Ecrins, Ailefroide. The grass gives way to a vegetation of small trees and then leads to rocky mineral bars and the chaos of rusty rocks of the moraine of an ancient glacier. The path ends there. Some cairns allow to continue in the direction of the shoulder under the Great Pointe de la Bérarde. But it is a painful progression and finally we pose for the cnack on a grassy plate before turning and attacking the descent. Shorts or skirts will only be handed over to the near by the village.

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