Drac

Jean Paul, nouveau dans le groupe des randonneurs naturistes rhônalpins, mais vieille connaissance dans une vie antérieure, a proposé une sortie d ‘après midi entre le village de Monteynard et le lac de Notre Dame de Commiers en passant par l’ancienne voie du petit train de la Mure. Une voie que j’avais déjà parcourue sur un tronçon, mais il y a déjà plus de dix ans. Comme le temps passe !

Nous nous retrouvons à six avec Bruno, Patricia, Alain & Brigitte. La météo ensoleillée attendue n’est pas vraiment au rendez vous : le temps est couvert et le vent froid. On se met en route bien habillé. Dans la descente, à l’abri du vent, c’est plus agréable. On arrive à la voie, ou plutôt ce qu’il en reste : les rails et les câbles ont été enlevés, les traverses entassées sur les côtés. Ne reste plus qu’un cheminement pierreux de ballast. Pour l’instant on ne fait que traverser la voie pour continuer à descendre. Mais au moins pour quatre d’entre nous dans une tenue plus adaptée. Le chemin est bien tracé mais assez abrupt qui mène à une petite plage de gravier au bout du lac de Notre Dame de Commiers en aval du barrage de Monteynard hors de vue derrière des méandres du Drac. Pas de baignade par ce temps frais. Demi tour et remontée jusqu’à la voie. Là on s’équipe de lampes frontales. Il y a trois tunnels à traverser. Dans l’obscurité, les pas sur les cailloux résonnent. Les faisceaux des lampes éclairent quelques restes de signalisations. Entre les tunnels, des points de vue panoramiques sur les gorges du Drac. Puis on attaque la montée par un étroit sentier couvert de feuilles mortes qui serpente dans une forêt bien pentue. Il ne faudrait pas glisser ! On continue l’ascension sur le dôme herbeux et bien venté de la colline du Château avant de redescendre un peu au jugé vers notre parking.


Jean Paul, new in the group of naturist hikers in the Rhône-Alpes region, but an old acquaintance in a previous life, proposed an afternoon outing between the village of Monteynard and the lake of Notre Dame de Commiers, passing by the old track of the little train of La Mure. A track that I had already walked on a section, but already more than ten years ago. How time flies!

We are six with Bruno, Patricia, Alain & Brigitte. The expected sunny weather is not really there: the weather is overcast and the wind cold. We set out well dressed. In the descent, sheltered from the wind, it is more pleasant. We arrive at the track, or rather what it remains of it: the rails and the cables were removed, the sleepers piled up on the sides. Only a stony path of ballast remains. For the time being, we are only crossing the track to continue our descent. But at least for four of us in a more suitable outfit. The path is well traced but rather steep which leads to a small gravel beach at the end of the lake of Notre Dame de Commiers downstream of the dam of Monteynard out of sight behind the meanders of the Drac. No swimming in this cool weather. Half turn and ascent to the track. There we equip ourselves with headlamps. There are three tunnels to cross. In the darkness, the steps on the stones resound. The beams of the lamps illuminate some remains of signs. Between the tunnels, panoramic views of the Drac gorges. Then one attacks the rise by a narrow path covered with dead leaves which curves in a quite sloping forest. It should not slip! We continue the ascent on the grassy and well windy dome of the hill of the Castle before going down again a little to the judgement towards our parking lot.

Epicéa à Vararey

J’ai délaissé mon coin préféré de Chartreuse depuis trop longtemps déjà, il est temps d’y retourner en cette fin de février. A la sortie du hameau de Pomarey, la route est coupée durant l’hiver…et bien coupée cette année puisqu’un éboulement de terre la recouvre. C’est donc un bon kilomètre d’échauffement sur le goudron de la route à peine recouvert de quelques fines plaques de neige, les raquettes sur le sac à dos, avant d’atteindre le départ du chemin. A mi pente du premier raidillon je commence à transpirer; vite me déshabiller ! Je chausse les raquettes en atteignant la piste des Marcellières. Un peu plus loin, j’entends des voix. Du coin de l’œil j’aperçois deux personnes dans une pente au dessus de moi. Que font elles là, il n’y a pas chemin ? Elles m’ont forcement vu passer tranquillement sur la piste en contrebas d’elles. Tant pis ! Dans la forêt les traces de raquettes et de ski datent des jours précédents. Je m’en éloigne parfois pour tracer dans la neige vierge. En deux heures et demi j’atteins la prairie de Vararey. Encore une vingtaine de minutes d’effort pour rejoindre le grand épicéa auprès duquel j’ai l’habitude de m’arrêter pour pique niquer. Surprise : Il a encore perdu une grosse branche. La blessure semble fraîche. La branche cassé gît en contrebas, encore couverte de son feuillage. Je me souviens qu’en 2009, ce vieil et imposant arbre était intact, puis en 2011, il avait déjà perdu une grosse branche qui, au cours des années, a blanchit sous l’action du vent, de la pluie et de la neige, et me servait de siège lors de mes visites. Je me pose au soleil. Il fait si bon, sans vent. Je n’ai même plus envie de continuer à monter jusqu’au col d’Hurtière. Je profite juste du moment. Puis en commençant la descente, j’aperçois au loin une silhouette assise sur la neige. Vérification aux jumelles. J’enfile juste mon short rapide pour passer à proximité de l’homme et échanger quelques mots. « Je fais le plein de vitamine D, c’est bon pour le covid. » – « Vous avez bien raison, il fait chaud ! »


I have been away from my favorite corner of Chartreuse for too long now, it is time to go back at this end of February. At the exit of the hamlet of Pomarey, the road is cut during the winter…and well cut this year since a landslide covers it. So it’s a good kilometer of warming up on the asphalt road barely covered by a few thin patches of snow, snowshoes on the backpack, before reaching the start of the path. Halfway up the first steep slope I start to sweat; quickly undress! I put on the snowshoes when I reach the Marcellières trail. A little further on, I hear voices. From the corner of my eye I see two people on a slope above me. What are they doing there, there is no path? They must have seen me passing quietly on the track below them. Too bad! In the forest, the snowshoe and ski tracks are from the previous days. I sometimes move away from them to trace in the virgin snow. In two and a half hours I reach the meadow of Vararey. Another twenty minutes of effort to reach the big spruce tree where I usually stop to have a picnic. Surprise: It has lost another big branch. The wound seems fresh. The broken branch lies below, still covered with its foliage. I remember that in 2009, this old and imposing tree was intact, then in 2011, it had already lost a large branch that, over the years, has whitened under the action of wind, rain and snow, and served as a seat during my visits. I sit in the sun. It is so nice, without wind. I don’t even want to continue to climb to the Hurtière pass. I just enjoy the moment. Then, as I start the descent, I see in the distance a silhouette sitting on the snow. Checking with binoculars. I just put on my quick shorts to pass by the man and exchange a few words. « I’m filling up on vitamin D, it’s good for the covid. » – « You’re damn right it’s hot! »

Girieux

Pour des raisons familiales je n’ai pas pu profiter de la période ensoleillée de cette deuxième moitié de janvier. Mais comme la météo annonce la poursuite de ce temps là encore quelques jours, je pars ce lundi matin en solitaire. Je me gare à Pomarey et prends la route du col de la Charmette coupée à la circulation pour la période hivernale à la sortie du hameau. Devant moi, à quelque distance, un autre promeneur. Le vallon est entièrement à l’ombre et bien froid. Le sol est gelé, parfois glissant. Je suis en en pantalon, polaire et blouson, bien ganté. Au bout d’une heure sur cette route, j’atteins le chemin envisagé. Tout en quittant mon pantalon je chausse les raquettes. Sur l’itinéraire la neige sera plus profonde et je ne pense pas y rencontrer de monde. Il y a des traces de pas et de raquettes, mais ce sont celles du week-end. Au bout de quelques minutes je peux même tout quitter, entre la chaleur de l’effort et les rayons du soleil qui percent entre les arbres, je suis bien. Les passages à l’ombre sont rafraîchissants mais bien supportables, même si la neige crisse de gel. Je monte jusqu’à passer près d’une vieille cabane puis descend vers la prairie de Girieux, illuminée de soleil. La deuxième cabane me semble en bien mauvais état, ouverte aux vents. Je cherche une geocache que je ne trouve pas, peut être est elle ensevelie sous la neige. Puis je me pose au pied d’un sapin sur une plaque d’herbe pour un casse croûte. Je suis tellement si bien ici que je n’ai nulle envie d’en repartir. Je traîne un bon moment au soleil, à gambader dans la neige. Mais les jours sont encore courts en cette saison. Je reprends mon sac pour suivre la piste forestière puis couper droit dans les bois par un petit chemin pentu. Je débouche près du hameau de Planfay. J’enfile un tee shirt et mon short rapide pour approcher des maisons. A l’entrée du hameau un chemin descend en direction de Pomarey. Cela fait mon affaire. Je quitte les vêtements pour chercher et trouver une autre geocache. Puis me rhabille pour finir la descente et retrouver les maisons de Pomarey et mon parking. Trois heures de nudité en toute liberté !


For family reasons I could not take advantage of the sunny period of this second half of January. But as the weather forecast announces the continuation of this weather for a few more days, I go this Monday morning alone. I park in Pomarey and take the road to the Charmette pass, which is cut off from traffic for the winter period at the exit of the hamlet. In front of me, at some distance, another walker. The valley is entirely in the shade and very cold. The ground is frozen, sometimes slippery. I am wearing pants, fleece and jacket, well gloved. After one hour on this road, I reach the envisaged path. While leaving my pants I put on the snowshoes. On the itinerary the snow will be deeper and I don’t think I’ll meet anyone. There are footprints and snowshoes tracks, but they are those of the weekend. After a few minutes I can even leave everything, between the heat of the effort and the rays of the sun which pierce between the trees, I am well. The passages in the shade are refreshing but quite bearable, even if the snow crunches with frost. I climb until I reach an old hut and then descend to the sunlit Girieux meadow. The second hut seems to me in very bad condition, open to the winds. I look for a geocache that I don’t find, maybe it is buried under the snow. Then I sit down at the foot of a fir tree on a patch of grass for a snack. I feel so good here that I don’t want to leave. I hang out in the sun for a while, playing in the snow. But the days are still short in this season. I take back my backpack to follow the forest track and then cut straight into the woods by a small sloping path. I end up near the hamlet of Planfay. I put on a tee shirt and my quick shorts to approach the houses. At the entrance of the hamlet a path goes down towards Pomarey. That’s good enough for me. I leave the clothes to look for and find another geocache. Then I get dressed to finish the descent and reach the houses of Pomarey and my parking. Three hours of nudity in total freedom!

Tussac

J’ai rendez vous avec Bernard à Châtillon en Diois pour une balade en raquettes sur le Vercors. Venant de Grenoble je traverse le Trièves dans le brouillard, la température est de – 11°C. Au col de la Croix Haute elle n’est plus que de -6°C et au col de Grimone de -2°C. Quelle inversion de température. Mais en redescendant, elle retombe à -5°C. Le village de Châtillon, encore dans l’ombre est glacé. Mais le ciel est dégagé au dessus et le soleil brille sur les montagnes. Tout n’est donc peut être pas perdu !

On rejoint le départ de la piste forestière de Tussac, peu après le hameau de Benevise. Il y a quelques voitures sur le parking, mais personne en vue. On chausse les raquettes immédiatement, pour l’instant encore vêtus. Deux virages et on a déjà trop chaud. Arrêt pour commencer à enlever des couches. Deux randonneurs arrivent. « Vous risquez de voir des naturistes » avertit Bernard. « Pas de problème » »Je ne me baigne jamais en maillot » rajoute le second. Ils s’éloignent et on finit le déshabillage. On les suit de loin. On les retrouvera en haut à l’arrivée sur le plateau, puis au sommet, où l’on discutera un moment en observant un vautour, puis encore dans la descente. Sans gêne de part et d’autre mais sans arriver à les convertir ! On croise aussi deux autres randonneurs qui descendent, puis un troisième. On en croisera encore un lorsque nous descendrons. Lui en nous voyant ainsi si bien quittera son tee shirt mouillé de sueur. La montée sur la piste est régulière. Le décor des sommets environnants se dévoile dans les trouées d’arbres. L’air est parfaitement limpide même dans le lointain. Les rochers de Combeau juste en face, le Mont Barral puis le Jocou, et au loin la ligne des sommets du Dévoluy. La neige est encore dure et craque sous les raquettes. Arrivé sur le plateau de Tussac, on se pose devant un des chalets d’alpage pour le casse croûte. Même pas besoin de se rhabiller. Il fait si bon au soleil. On continue jusqu’au sommet d’une petite butte qui domine le cirque d’Archiane et ses falaises. Quel spectacle. Les deux randonneurs nous ont rejoint là sur ce belvédère et l’on entame la descente ensemble avant de les distancer.

Quelle journée magnifique et quel plaisir de profiter ainsi de la nudité, de la neige et du soleil !De profiter aussi de cette tolérance et de ce respect mutuel.


I have an appointment with Bernard in Châtillon en Diois for a snowshoeing trip in the Vercors. Coming from Grenoble I cross the Trièves in the fog, the temperature is -11°C. At the Croix Haute pass it is only -6°C and at the Grimone pass -2°C. What a temperature inversion. But on the way down, it drops to -5°C. The village of Châtillon, still in the shadow, is freezing. But the sky is clear above and the sun shines on the mountains. All is thus perhaps not lost!

We join the departure of the forest track of Tussac, shortly after the hamlet of Benevise. There are some cars on the parking, but nobody in sight. We put on snowshoes immediately, for the moment still dressed. Two curves and we are already too hot. Stop to begin to remove layers. Two hikers arrive. « You may see some naturists » warns Bernard. « No problem » « I never bathe in swimsuit » adds the second. They move away and we finish the undressing. We follow them from far. We will find them at the top at the arrival on the plateau, then at the top, where we will discuss one moment by observing a vulture, then still in the descent. Without embarrassment on both sides but without managing to convert them! We also cross two other hikers who go down, then a third. We shall cross again one when we go down. He by seeing us so well will leave his tee shirt wet of sweat. The rise on the track is regular. The scenery of the surrounding summits reveals itself in the holes of trees. The air is perfectly clear even in the distance. The rocks of Combeau just in front, the Mont Barral then the Jocou, and in the distance the line of the Dévoluy summits. The snow is still hard and crackles under the snowshoes. Arrived on the plateau of Tussac, we settle in front of one of the chalets of mountain pasture for the snack. Even not need to get dressed. It is so good in the sun. We continue until the top of a small hillock which dominates the cirque of Archiane and its cliffs. What a spectacle. The two hikers joined us there on this belvedere and we begin the descent together before distancing them. What a magnificent day and what a pleasure to enjoy the nudity, the snow and the sun!

To enjoy also this tolerance and mutual respect.

Chapotet

Bruno a proposé une sortie dans la partie savoyarde du massif de Belledonne, une région qu’il connaît bien et moi si peu. Ce serait dommage de rater une telle occasion de découverte. En montant la longue piste forestière qui mène à la chapelle de Prodin, notre point de départ, une voiture devant nous monte prudemment. Nous ne serons donc pas les seuls à nous promener dans le coin. Garés côte à côte, on se salue ; ce sont deux couples. Je les préviens tout de suite qu’ils risquent de rencontrer des randonneurs naturistes…une fois que la froideur matinale aura disparut. « Pas de problème…on en a déjà croisés ! » Démarrage à l’ombre de la forêt. Nous sommes cinq avec Patricia, Alain et Brigitte. L’autre groupe prend rapidement un autre chemin.. A l’ombre, au bord du chemin, des plaques de givres et de neige et de la glace pilée au pied de certains arbres. Mais malgré cette fraîcheur, la marche réchauffe vite et les vêtements commencent à tomber. Au sortir de la forêt, le soleil fait du bien. La montée le long d’une crête herbeuse est raide et rectiligne, droit dans la pente. Dans un creux, un petit lac complètement gelé, en décor d’un côté le sommet du Rognier et le Mont Blanc au loin de l’autre. Le Chapotet est un grosse croupe débonnaire à 2076 m. Un randonneur surgit et passe à l’écart de nous. Une geocache est posée à proximité. Je me dépêche de la chercher et trouver. Puis déjeuner sur l’herbe, au soleil ! On s’éterniserait bien volontiers tant l’on est bien ici, mais en cette saison les jours sont courts ; il nous faut repartir. On descend au col de la Perche, puis le sentier nous amène au refuge des Plattières. Il y a du monde devant, mais ce sont les randonneurs partis devant nous, ils sont prévenus, je me permet donc de rester nu. Un coup d’œil à l’intérieur du chalet. On repart pour le refuge de la Grande Montagne. En approchant, on aperçoit du monde, là aussi. Rhabillage sommaire des shorts. Puis on rejoint l’itinéraire de montée du matin dans la forêt jusqu’à l’arrivée au parking.


Bruno proposed an outing in the Savoyard part of the Belledonne massif, a region he knows well and I know so little. It would be a shame to miss such an opportunity to discover it. While driving up the long forest track that leads to the chapel of Prodin, our starting point, a car in front of us climbs carefully. We will not be so the only ones to walk in the area. Parked side by side, we greet each other; they are two couples. I warn them at once that they risk to meet naturist hikers… once the morning coldness will have disappeared. « No problem…we have already crossed some! » Start in the shade of the forest. We are five with Paticia, Alain and Brigitte. The other group quickly takes another way… In the shade, at the edge of the way, plates of frost and snow and crushed ice at the foot of certain trees. But in spite of this freshness, the walk warms up quickly and the clothes begin to fall. At the exit of the forest, the sun makes good. The ascent along a grassy ridge is steep and straight, right up the slope. In a hollow, a small lake completely frozen, with the summit of Rognier on one side and the Mont Blanc in the distance on the other. The Chapotet is a big, easy ridge at 2076 m. A hiker appears and passes by us. A geocache is placed nearby. I hurry to look for it and find it. Then lunch on grass, in the sun! We would have stayed happily so much we are well here, but in this season the days are short; we have to leave. We go down to the pass of the Perche, then the path brings us to the refuge of Plattières. There are people in front of the hut, but they are the hikers left in front of us, they are warned, I allow myself to remain naked. A glance inside the chalet. We leave for the refuge of the Big Mountain. By approaching, we see people, there too. Summary dressing of shorts. Then one joins the route of ascent of the morning in the forest until the finish to the carpark.

Marsanne

Le comité de la Drôme de la Fédération Française de Randonnée pédestre organisait ce dimanche 3 octobre sa Festirando, une fête de la randonnée avec différents parcours proposés, à Marsanne dans la Drôme des collines, entre vallée du Rhône et plaine de Bourdeaux. En tant que président de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne, affiliée à ce comité, je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce rendez vous, même si sachant pertinemment que la nudité n’y serait guère de mise.Vers 8h30, je récupère la carte avec le tracé de la rando. Immédiatement j’envisage le sens du parcours et me met en marche. J’ai bien vu quelques randonneurs partir devant moi, donc je pense bien que je ne serai pas seul. Je traverse le village et attaque la montée par un petit sentier. Il fait vite chaud. Personne devant ni derrière. J’hésite un peu, puis quitte les vêtements, prêt à enfiler mon short si je rejoins un groupe. Mais non, je ne vois personne. Montée en forêt sur un sentier étroit, puis large piste. Toujours personne devant. Quelques bifurcations nécessitent que j’étudie bien la carte. Finalement j’approche du point de ravitaillement. J’enfile juste le short. Surprise je suis le premier. Discussion. En fait je réalise que j’ai pris l’itinéraire à contre sens. Je suis monté par la descente finale prévue. Bon, je vais continuer quand même. Mais à partir de là je croiserai tous les participants qui arrivent. Il va me falloir rester en short. Tout de même, je ne résiste pas à le quitter, bien qu’au bord du chemin, pour quelques photos devant le champ d’éolienne que longe le parcours. Puis, arrivé presque au dessus de Marsanne, je fais un léger détour pour chercher et trouver une geocache dans les ruines du château qui domine le village.


The Drôme committee of the Fédération Française de Randonnée pédestre (French Hiking Federation) organized its Festirando, a hiking festival with different routes proposed, this Sunday, October 3rd, in Marsanne in the Drôme des collines, between the Rhône valley and the Bourdeaux plain. As president of the association of Naked Walkers of the Roanne Valley, affiliated to this committee, I couldn’t miss this meeting, even if I knew that nudity would not be a good idea. Around 8:30 am, I got the map with the route of the hike. Immediately I consider the direction of the route and start walking. I saw a few hikers leaving in front of me, so I think that I will not be alone. I cross the village and start the climb by a small path. It is quickly hot. Nobody in front or behind. I hesitate a little, then leave the clothes, ready to put on my shorts if I join a group. But no, I don’t see anyone. Climbing in the forest on a narrow path, then wide track. Still nobody in front. Some forks require me to study the map carefully. Finally I approach the refreshment point. I just put on my shorts. Surprise, I am the first one. Discussion. In fact I realize that I took the route the wrong way. I went up by the final descent. Well, I’ll continue anyway. But from then on I will meet all the participants who are coming. I will have to stay in shorts. All the same, I can’t resist to leave it, although at the edge of the path, for some pictures in front of the windmill field that runs along the route. Then, almost above Marsanne, I make a slight detour to look for and find a geocache in the ruins of the castle overlooking the village.

Pyrénées Orientales

Séjour dans les Pyrénées Orientales organisé par Bruno et l’association RSVNat (Rassemblements, Séjours et Voyages Naturistes). Nous sommes huit, sept hommes et une femme venant des Alpes, Grenoble et Chartreuse, de Provence, de la région parisienne, de Belgique et de Suisse. Notre camp de base et le camping du Ptit Bonheur à Escaro. Camping textile avec une partie naturiste, mais en cette saison il est pratiquement vide et nous occupons naturistement deux chalets dans la partie textile. Situé au fond d’un vallon sous la couverture de nombreux arbres hauts, c’est sans doute un endroit appréciable en été lors des épisodes caniculaires, mais fin septembre, la couverture arborée empêche le soleil de réchauffer l’atmosphère et les soirées sont particulièrement fraîches et humides.

Rando au pic de Tres Estelles. Départ du coll de Mentet. Le parking est rempli, mais heureusement la plupart des randonneurs doivent être partis de l’autre coté en direction du refuge de Marailles et du Canigou. En fait nous serons seuls et nus durant toute la montée jusqu’à ce pic débonnaire à 2099 m. Le temps de pique niquer, quelques randonneurs arrivent mais sans faire de remarques. Retour par le même chemin dans la même tenue.

Rando sur le chemin des canons à partir de Canaveilles. Chemin historique que fit construire le général Luc Siméon Auguste Dagobert de Fontenille en 1793 pour permettre a ses canons tirés par des bœufs de surprendre l’armée espagnole qui occupait la vallée de la Têt et libérer ainsi les villes d’Olette et Villefranche de Conflent. Cheminement désormais bucolique entre forêts et petites prairies d’altitude. Nous longeons une zone de bûcheronnage, bruits des moteurs des engins et des tronçonneuses, mais sans voir personne. Puis c’est la descente sur le petit village de Llar accroché à la pente. Nous trouvons dans un virage de la route le petit sentier en balcon au dessus de la vallée qui nous ramène à Canaveilles. Pour récupérer de la fatigue de la marche, visite à une source chaude. Mais pour l’atteindre il faut d’abord traverser le courant froid de la Têt sur le bord de laquelle de simples murets de galets forment trois petits bassins où l’on peut s’allonger et profiter de l’eau chaude et même très chaude par endroits. Il ne fallait pas rater cette spécialité pyrénéenne.

Rando du lac des Bouillouses au Carlit. C’est un itinéraire beaucoup plus fréquenté, le nombre des voitures sur le parking en témoigne. On sait que la nudité ne sera pas forcement toujours possible mais le Carlit est le point culminant des Pyrénées Orientales à 2921 m d’altitude. On ne pouvait pas laisser passer ça. Démarrage habillés. Dans le chaos rocheux on retrouve deux ou trois petits groupes qui finalement ne voient pas d’objection à ce que l’on soit nus. Aussitôt fait. On chemine entre des lacs sur un plateau avec en ligne de mire le Carlit, là bas tout au fond, si loin. Passé le dernier étang de Sobirans, le décor change, devient complètement minéral. Plus d’arbre, plus même d’herbe. La pente s’accentue et grimpe dans les pierriers. Le groupe s’étire. Un petit lac au fond d’une combe à 2600 m sera l’objectif de la majorité de l’équipe. A trois nous continuons, habillés maintenant, car nous croisons ceux qui descendent du sommet et nous rejoignons un groupe important qui monte devant nous. Il faut mettre les mains mais pas de réelle difficulté, seulement de l’attention à trouver le passage dans ce couloir de roche noire. Panorama superbe mais gâché quelque peu par de lourds nuages qui approchent. On ne traîne guère au sommet. Revenus sur le plateau on fait une boucle qui permet de découvrir ainsi l’ensemble des douze lacs.

Rando dans les gorges de la Carança. Encore un lieu touristique et fréquenté mais tellement spectaculaire par son cheminement étroit creusé en hauteur dans la falaise. Pour l’aller, nous choisissons de passer par l’autre rive. Le parcours y est plus accidenté mais bien plus tranquille et nous ne rencontrons personnes tout en ayant vu sur la corniche en face. Redescendu au niveau du torrent, on retrouve la foule au niveau des passerelles métalliques qui permettent de traverser ou suivre le courant. On s’est rhabillé légèrement, surtout qu’un groupe attend là les secours aériens pour une blessée. Après le pique nique, demi tour et cette fois on passe par les corniches. Nus ou à moitié nus selon les ressentis. Les quelques rencontres se passent simplement.


Stay in the Pyrenees Orientales organized by Bruno and the association RSVNat (Rassemblement, Séjours et Voyages Naturistes). We are eight, seven men and one woman coming from the Alps, Grenoble and Chartreuse, from Provence, from the Paris region, from Belgium and Switzerland. Our base camp is the Ptit Bonheur campsite in Escaro. Textile camp-site with a naturist part, but in this season it is practically empty and we occupy naturistly two chalets in the textile part. Located at the bottom of a valley under the cover of many high trees, it is undoubtedly an appreciable place in summer during the canicular episodes, but at the end of September, the cover of trees prevents the sun from heating the atmosphere and the evenings are particularly fresh and wet.

Hike to the peak of Tres Estelles. Departure from the Coll de Mentet. The parking lot is full, but fortunately most of the hikers must have left on the other side towards the Marailles refuge and the Canigou. In fact, we will be alone and naked during the whole climb to this debonair peak at 2099 m. Time for a picnic, some hikers arrive but without making any remarks. Return by the same way in the same attire.

Hike on the chemin des canons from Canaveilles. This is a historical path that General Luc Simeon Auguste Dagobert de Fontenille had built in 1793 to allow his cannons pulled by oxen to surprise the Spanish army occupying the Têt valley and thus free the towns of Olette and Villefranche de Conflent. The path is now bucolic between forests and small highland meadows. We walk along a lumbering area, with the sound of engines and chainsaws, but without seeing anyone. Then it is the descent on the small village of Llar clinging to the slope. In a bend in the road, we find the small path in balcony above the valley which brings us back to Canaveilles. To recover from the fatigue of the walk, we visit a hot spring. But to reach it, we first have to cross the cold current of the Têt river, on the edge of which simple pebble walls form three small basins where we can lie down and enjoy the hot water, even very hot in some places. It was not to be missed this Pyrenean speciality.

Hike from the lake of Bouillouses to Carlit. It is an itinerary much more frequented, the number of cars on the carpark testifies to it. We know that the nudity will not always be possible but the Carlit is the highest point of the Eastern Pyrenees at 2921 m of altitude. We could not let it pass. Start dressed. In the rocky chaos we find two or three small groups which finally do not see any objection to that we are naked. Immediately done. We walk between lakes on a plateau with in line of sight the Carlit, there all in the bottom, so far. Passed the last pond of Sobirans, the decor changes, becomes completely mineral. No more trees, not even grass. The slope becomes steeper and climbs into the scree. The group stretches. A small lake at the bottom of a coomb at 2600 m will be the objective of the majority of the team. The three of us continue, dressed now, as we pass those coming down from the summit and we rejoin a large group climbing ahead of us. We have to put our hands on the rock but there is no real difficulty, only the attention to find the passage in this black rock corridor. Superb panorama but spoiled a bit by heavy clouds which approach. We hardly drag at the top. Returned on the plateau we make a loop which allows to discover so the whole of the twelve lakes.

Hike in the gorges of the Carança. Still a tourist and frequented place but so spectacular by its narrow path dug in height in the cliff. For the way in, we choose to go by the other bank. The path is more uneven but much quieter and we don’t meet anyone while having seen the cornice in the face. Gone down again at the level of the torrent, we find the crowd at the level of the metallic footbridges which allow to cross or to follow the current. We dressed slightly, especially that a group waits there for the air rescue for an injured person. After the picnic, half turn and this time we pass by the corniches. Naked or half-naked according to the feelings. The few encounters pass simply.

Lac du Salagou

Depuis longtemps je rêvais d’aller naviguer sur le lac du Salagou réputé pour son environnement de couleur rouge, mais il était toujours un peu à l’écart de mes routes empruntées. Cette année, j’ai une semaine de randonnée programmée dans les Pyrénées. En partant deux jours plus tôt que prévu et en faisant un détour, c’est jouable. Pour ne pas garder la semaine entière mon kayak rigide sur le toit du fourgon, je prends le kayak gonflable Framura qui ne tient pas trop de place dans l’habitacle. J’avais envisagé le camping naturiste du Domaine du Bosc, mais il est sur les hauteurs à distance du lac. Je choisi pour deux nuits seulement le petit camping textile du Mas de Riri, tout au bord de l’eau, ce sera plus pratique. Je roule le jeudi pour arriver dans l’après midi et avoir un premier aperçu du lac et du paysage. Vendredi matin, le soleil brille. A quelques mètres de mon véhicule, je gonfle et mets à l’eau. Tenue: maillot de bain et gilet de flottaison. Je m’éloigne un peu de la rive et quitte le maillot, c’est plus confortable. Mais je ne suis pas seul sur l’eau. Je m’aperçois vite que les pêcheurs sont nombreux, soit en barques soit posés sur les rives avec leurs lignes flottantes sous la surface. J’en accroche une avec ma dérive. Une voix me hèle, invisible dans le contre-jour. Je manœuvre en marche arrière pour m’en défaire. Le pêcheur m’explique qu’ils ont des fils de 80 mètres de long. Difficile à voir depuis le kayak. J’en prendrai une autre un peu plus tard. J’évite aussi de m’approcher de ceux qui sont en bateaux tant pour ne pas les gêner que pour ne pas faire remarquer ma tenue. Je longe les rives de ces collines de terre rougeâtre, les ruffes sédiments argileux chargés en oxyde de fer, contrastant avec les différents verts de la végétation et le bleu du ciel. On en prend plein les yeux! Dans des criques isolées, je peux mettre pied à terre et me balader à proximité. Puis je traverse pour passer sous le hameau des Vailhès et au large de la base de loisir. Je longe une rive qui semble appréciée par quelques naturistes. Je me pose une dernière fois pour une baignade, puis passe devant le village de Celles, abandonné mais semble t’il en cours de restauration. A l’abri d’une petite île juste en face du camping, je remet mon maillot de bain pour débarquer après cinq heures d’une balade tranquille.


For a long time I dreamed of going to the Salagou lake, famous for its red environment, but it was always a little bit off the road for me. This year, I have a week of hiking scheduled in the Pyrenees. By leaving two days earlier than planned and taking a detour, it’s doable. In order not to keep my rigid kayak on the roof of the van for the whole week, I take the inflatable Framura kayak which doesn’t take too much space in the cabin. I had considered the naturist camp-site of the Domaine du Bosc, but it is on the heights at a distance of the lake. I choose for two nights only the small textile camp-site of the Mas de Riri, all at the edge of the water, it will be more practical. I drive on Thursday to arrive in the afternoon and have a first view of the lake and the landscape. Friday morning, the sun shines. A few meters from my vehicle, I inflate and put in the water. Dress: bathing suit and life jacket. I move away from the shore and leave the swimsuit, it’s more comfortable. But I am not alone on the water. I quickly realize that there are many fishermen, either in boats or on the banks with their floating lines under the surface. I hook one of them with my drift. A voice calls out to me, invisible in the backlight. I maneuver backwards to get rid of it. The fisherman explains to me that they have wires of 80 meters long. Difficult to see from the kayak. I will take another one a little later. I also avoid approaching those who are in boats so as not to disturb them and not to make them notice my outfit. I go along the banks of these hills of reddish earth, the ruffes clayey sediments loaded with iron oxide, contrasting with the different greens of the vegetation and the blue of the sky. One takes full of it the eyes! In isolated coves, I can put my foot down and walk around. Then I cross to pass under the hamlet of Vailhès and off the leisure center. I go along a bank which seems to be appreciated by some naturists. I stop one last time for a swim, then pass in front of the village of Celles, abandoned but apparently under restoration. In the shelter of a small island just in front of the campsite, I put back my bathing suit to disembark after five hours of a quiet trip.

Tunnels du Bens

Sortie exploration d’un parcours découvert sur internet par Bruno qui devrait suivre le tracé d’une conduite forcée enterrée datant des années 1920, le sentier des tunnels du Bens, nom d’un ruisseau descendant ce versant du massif de Belledonne et qui formait autrefois la frontière entre la Savoie et le Dauphiné. Le parking de départ est au niveau de l’ancienne chartreuse de Saint Hugon fondée au XIIeme siècle, puis abandonnée sous la Révolution et devenue depuis les années 1980 l’institut bouddhiste Karma Ling. Patricia nous accompagne. Le ciel est couvert mais la météo n’annonce de la pluie qu’en fin d’après midi! On prend la piste carrossable qui monte en 2 kilomètres et demi jusqu’au barrage de Saint Bruno. On est vite nus. En vue du barrage, rhabillage sommaire car des ouvriers sont à l’œuvre sur un bâtiment. Demi tour pour trouver à quelques centaines de mètres en aval le départ du chemin. On passe devant une prise d’eau puis le sentier devient étroit et sauvage. Pas de balisage, mais le tracé devrait s’étirer à l’horizontal. Une passerelle en bois vermoulue est la première trace de ce parcours archéologie industrielle. Le cheminement accroché dans la pente est fréquemment coupé par des troncs d’arbres en travers, des glissements de terrain qui ont emporté le chemin, des zones de hautes herbes marécageuses…bref un parcours qui demande de l’attention. La vue quant à elle est limitée aux arbres environnants sans réel points de vue sur la vallée. Les fameux tunnels se résument à deux ouvrages taillés dans le roche d’une dizaine de mètres chacun. Nul besoin de sortir du sac les lampes frontales. On arrive au ruisseau de la Grande Montagne. Côte à côte se trouvent une passerelle métallique en ruine sur laquelle on ne s’aventurera pas et un aménagement hydro-électrique récent, deux époques! De là on rejoint la piste qui descend vers les ruines de Champs Sylvestre. Pour rejoindre Saint Hugon, on prend un petit chemin qui descend au fond d’un vallon encaissé pour passer le torrent puis remonte raide jusqu’à traverser une zone de coupe forestière et d’effondrement qui demande une bonne dose d’énergie à passer. Il ne reste plus qu’à se rhabiller à proximité du centre bouddhiste.


Exploration of a trail discovered on the internet by Bruno which should follow the route of a buried forced pipe dating from the 1920’s, the path of the Bens tunnels, name of a stream running down this side of the Belledonne massif and which used to form the border between Savoie and Dauphiné. The parking lot is at the level of the old Carthusian monastery of Saint Hugon, founded in the 12th century, then abandoned during the Revolution and since the 1980’s the Buddhist institute Karma Ling. Patricia joined us. The sky is covered but the weather forecast announces rain only at the end of the afternoon! We take the track which goes up in 2 and a half kilometers until the dam of Saint Bruno. We are quickly naked. In sight of the dam, summary re-dressing because workmen are at work on a building. Half turn to find in some hundreds of meters downstream the departure of the way. We pass in front of a water intake then the path becomes narrow and wild. No markings, but the path should stretch horizontally. A worm-eaten wooden footbridge is the first trace of this industrial archaeology path. The path, which is hooked into the slope, is frequently cut by tree trunks, landslides that have washed away the path, areas of tall swampy grass… in short, a path that requires attention. The view is limited to the surrounding trees with no real view on the valley. The famous tunnels are two structures carved in the rock of about ten meters each. No need to take out of the bag the headlamps. We arrive at the stream of the Big Mountain. Side by side we find a ruined metallic footbridge on which we will not venture and a recent hydro-electric installation, two eras! From there we join the track that goes down to the ruins of Champs Sylvestre. To join Saint Hugon, we take a small path which goes down to the bottom of a valley to pass the torrent then goes up steeply until crossing a zone of forest cutting and collapse which requires a good dose of energy to pass. All that remains is to get dressed near the Buddhist center.

Reportage radio

« Cet été, le service reportage de franceinfo sillonne les chemins de randonnées partout en France. Tous les jours, les reporters marchent aux côtés des Français pour échanger avec eux sur leur quotidien, leur état d’esprit et ce second été si particulier.  » Chaque semaine une région est mise en avant, mais pour la dernière semaine de la saison, ce sont des randonnées atypiques qui seront diffusées. Dont bien évidemment une randonnue les pieds dans l’eau de l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne qui a été contactée par un des journaliste de la sation. Rendez vous donc le 22 juillet sur le petit parking au bout de la piste du hameau des Gleizolles. Nous sommes sept: Bernard, Francis, Julien, Patrick, Daniel et Frédérique avec leur jeune chienne et moi même. Nous retrouvons là Valentin, le journaliste, revenant d’une semaine de reportages dans le Queyras avant de retourner à Paris. Le parcours prévu est un aller-retour le long du ruisseau de la Courance. Sur le parking même on se déshabille. Valentin nous fait la surprise de nous imiter. Il n’est pas naturiste mais s’immerge dans son reportage. Quelle conscience professionnelle! Le sentier coupe et recoupe le petit cours d’eau se faufilant entre les arbres. De temps à autre on débouche sur une vasque d’eau un peu plus profonde. Baignades appréciées. Tout en avançant, Valentin, tend son micro à tour de rôle aux participants. « Quels sont les sensations?…comment en arrive t’on à?…en cas de rencontres?…comment est on considéré?…etc. » On arrive finalement à l’entrée d’un petit canyon, étroit, encaissé, à l’eau particulièrement bleue. Magnifique. Pour continuer, il faudra escalader les versants rocheux. Ce sera pour l’après midi. En attendant, il est temps de pique niquer. Petit retour en arrière pour trouver l’endroit propice…déjà occupé par deux femmes nues, tout aussi surprises et contentes que nous de cette rencontre fortuite. Valentin ne manque pas de les interviewer également. Durant la pause déjeuner, trois canyonistes en tenues remontent le courant, passant au milieu du groupe. Il fait si bon discuter, se baigner et profiter du soleil que certains choisiront la sieste plutôt que la suite du parcours. Un pas d’escalade facilité par la corde qu’a apporté Bernard permet de suivre encore un peu le cours du ruisseau jusqu’à buter devant une cascade plus élevée que les canyonistes sont en train de grimper. Mais ils sont équipés, eux! Demi tour donc pour récupérer les dormeurs au passage et redescendre jusqu’au parking. Valentin part aussitôt pour attraper un train à Valence. On attend avec impatience son reportage.


« This summer, franceinfo’s reporting service is following the hiking trails all over France. Every day, the reporters walk alongside the French to talk with them about their daily lives, their state of mind and this second summer so special. « Each week a region is highlighted, but for the last week of the season, atypical hikes will be broadcast. One of them will be a hike with feet in the water by the association of the Naked Walkers of the Roanne Valley, which was contacted by one of the journalists of the channel. Let’s meet on July 22 at the small parking lot at the end of the trail in the hamlet of Gleizolles. We are seven: Bernard, Francis, Julien, Patrick, Daniel and Frédérique with their young dog and myself. We meet there Valentin, the journalist, coming back from a week of reports in the Queyras before returning to Paris. The planned route is a round trip along the Courance stream. On the parking lot we undress. Valentin makes us the surprise to imitate us. He is not a naturist but immerses himself in his report. What a professional conscience! The path cuts and intersects the small stream threading between the trees. From time to time one emerges on a basin of water a little deeper. Bathing is appreciated. While advancing, Valentin, holds out his microphone to the participants in turn. « What are the sensations?…how do we get there?…in case of encounters?…how are we considered?…etc. » We finally arrive at the entrance of a small canyon, narrow, steep, with particularly blue water. Beautiful. To continue, it will be necessary to climb the rocky slopes. This will be for the afternoon. In the meantime, it’s time for a picnic. We go back to find the right place…already occupied by two naked women, as surprised and happy as we are about this chance meeting. Valentin does not fail to interview them too. During the lunch break, three canyonists in their clothes go upstream, passing in the middle of the group. It is so nice to talk, to swim and to enjoy the sun that some will choose the nap rather than the continuation of the trail. A climbing step facilitated by the rope Bernard brought allows us to follow the course of the stream a little bit more until we come to a higher waterfall that the canyonists are climbing. But they are equipped! So we go back picking up the sleepers and going down to the parking. Valentin leaves at once to catch a train at Valence. We wait impatiently for his report.