Marais des Bouligons

Petite balade de moins de quatre heures avec Bernard, des Marcheurs Nus du Val de Roanne, que je n’avais pas revu depuis le mois d’octobre. Comme le temps passe vite ! On va faire un parcours en boucle depuis les marais de Bouligons. Première étape, la tour en ruine qui domine le marais, la route départementale qui relie Luc en Diois au col de Cabre et le rivière de la Drôme. De là on redescend vers le marais puis on monte jusqu’à rejoindre une piste forestière que l’on suit à flanc de coteaux. Marche rapide sur ce terrain tout plat. On passe la combe d’Avril, puis on quitte cette piste pour descendre la combe Brachet par une ancienne piste sur laquelle la nature reprend ses droits, pour finir par un sentier qui rejoint l’espace naturel sensible du marais. On se retrouve dans le secteur aménagé, balisé, en ponton au dessus du marécage. Au passage, on est passé devant l’épave d’une vieille automobile rouillée. Celle ci est une trace historique. Volée par les résistants durant la seconde guerre, elle avait été cachée dans le marais à sec, puis s’était retrouvée embourbée une fois l’eau revenue et finalement abandonnée sur place…là où elle est toujours !


A short walk of less than four hours with Bernard, of the Naked Walkers of the Val de Roanne, whom I had not seen since October. How time flies ! We will do a looping course from the marshes of Bouligons. First stage, the ruined tower overlooking the marsh, the departmental road that connects Luc en Diois to the Col de Cabre and the river of the Drôme. From there you go down to the marsh and then you go up to join a forest trail that you follow along hillsides. Quick walk on this flat ground. We pass the valley of Avril, then we leave this trail to descend the Brachet valley by an old track on which nature resumes its rights, ending with a path that joins the sensitive natural area of ​​the swamp. We find ourselves in the landscaped, signposted, pontoon area above the swamp. In passing, we passed the wreck of an old rusty car. This is a historical record. Stolen by the Resistance during the Second World War, it had been hidden in the dry swamp, and then became mired once the water returned and finally abandoned on the spot … where it still is!

Col de la Grande Vache

Vendredi de congé… il fait beau. Direction le col de la Charmette en Chartreuse. Encore faut il pouvoir y arriver. Des bûcherons ont tirés des troncs de sapins sur la route et les ébranchent. Plusieurs minutes d’attente avant qu’ils ne dégagent le passage. Un peu plus loin, des ouvriers refont le parapet, leur camion en travers. Nouvelle attente. Mais finalement, j’arrive au col. Une personne travaille à l’ancienne maison forestière. Sinon, il n’y a qu’une voiture sur le parking enneigé et gelé.
Je me met en route habillé : pantalon, gilet polaire et veste. Mais après quelques minutes , j’arrive au bas du raidillon du Pas de l’Âne. Il est exposé au soleil. Vite j’ai trop chaud et ne garde que la veste, largement ouverte par devant. Je la quitterai un peu plus loin. Il y a pas mal de traces de pas dans la neige, sans doute les passages de la veille. La neige est bien présente. Je me dis que je n’ai oublié qu’une seule chose : les guêtres. Le chemin sort de la forêt au pied du col de la Grande Vache en plein soleil. Au col, je suis surpris par le vent qui souffle. Au lieu de descendre vers le col de la Sure, je grimpe sur ma droite. Là, le vent a soufflé la neige. Il n’en reste guère que dans les creux. Je suis la ligne de crête herbeuse, jusqu’à dominer le col de la Petite Vache. Mais j’hésite à descendre. C’est assez raide, je ne sais pas s’il y a des barres rocheuses ou des trous cachés par la neige. Et personne ne sait que je suis par ici. Je préfère faire demi tour.
Sous le col de la Grande Vache, je me trouve un coin plus ou moins à l’abri, un peu au dessus du chemin. Pour l’instant je n’ai vu personne. Je m’installe pour un bain de soleil tout en casse-croûtant. Tiens, voilà une randonneuse solitaire qui descend, puis un couple qui monte et un moine en robe blanche descendant lui aussi. Je doute qu’aucun ne m’ait repéré, allongé nu entre les rochers et les sapins rabougris. Finalement, à rester immobile, le froid me rattrape. J’enfile un tee shirt et un gilet polaire et me remet en route. La forêt est maintenant bien à l’ombre. J’arrive au parking. Une dernière photo avant de me changer.

Friday off… it’s a nice day. Direction the Charmette pass in Chartreuse. You still have to be able to get there. Some lumberjacks have pulled fir trunks on the road and are delimbing them. Several minutes of waiting before they clear the way. A little further on, workers rebuild the parapet, their truck across. Another wait. But finally, I reach the pass. Someone is working at the old forest house. Otherwise, there is only one car on the snowy and frozen parking lot.
I set off dressed: trousers, fleece vest and jacket. But after a few minutes, I arrive at the bottom of the slope of Pas de l’Âne. It is exposed to the sun. Quickly I get too hot and keep only the jacket, wide open at the front. I’ll take it off a little further on. There are quite a few footprints in the snow, probably the passages from the day before. The snow is very present. I tell myself that I have forgotten only one thing: the gaiters. The path comes out of the forest at the foot of the Great Cow Pass in full sunshine. At the pass, I am surprised by the wind blowing. Instead of going down to the Sure pass, I climb on my right. There, the wind has blown the snow. There’s little snow left but in the hollows. I follow the grassy ridge line, until I dominate the pass of the Little Cow. But I hesitate to go down. It’s quite steep, I don’t know if there are rocky bars or holes hidden by the snow. And nobody knows I’m around here. I’d rather turn back.
Under the Great Cow Pass, I find myself in a more or less sheltered corner, a few meters above the path. So far I haven’t seen anyone. I settle down for a sunbath while having a snack. Here is a solitary hiker coming down, then a couple going up and a monk in a white robe coming down too. I doubt that neither of them spotted me, lying naked between the rocks and the stunted fir trees. Finally, standing still, the cold catches up with me. I put on a T-shirt and a polar vest and set off again. The forest is now well shaded. I arrive at the parking lot. One last picture before dressing.

Bowling

Le Gymno Club Rhodanien de Lyon a organisé des séances de bowling naturiste en privatisant le premier étage d’une salle à Limonest dans l’agglomération lyonnaise. Invitant aussi des naturistes de la région. Je m’y suis rendu à deux reprises avec Bernard et Francis de l’association es Marcheurs Nus de la Roanne. L’occasion de découvrir une activité toute différente de nos randonnues habituelles. Mais on se prend vite au jeu, à essayer de maîtriser la trajectoire de la boule, à compter les points et à concourir entre équipes. De bons moments de convivialité naturiste.


The Gymno Club Rhodanien of Lyon organised naturist bowling sessions by privatising the first floor of a bowling alley in Limonest in the Lyon conurbation. Inviting also naturists from the region. I went there twice with Bernard and Francis from the association es Marcheurs Nus de la Roanne. The opportunity to discover an activity quite different from our usual hikes. But we quickly get caught up in the game, trying to control the trajectory of the ball, to count the points and compete between teams. Good moments of naturist conviviality.

La Pissarotte

Balade dominicale de fin septembre avec les Marcheurs Nus du Val de Roanne. Une course cycliste nous a forcé à changer d’itinéraire et nous nous retrouvons avec Bernard de la Drôme et Bernard de Genève près du petit village d’Establet à suivre le ruisseau de la Pissarotte.
Fond de vallon encore à l’ombre jusqu’à la cascade. En cette saison, celle ci n’est guère qu’un filet d’eau, mais la barrière rocheuse paraît un obstacle infranchissable. Bernard a une indication : Il faut passer derrière la cascade puis grimper au dessus. Effectivement, le passage est là. Quelque peu glissant sur la roche mouillée, plutôt acrobatique et vertigineux ensuite pour rejoindre un vieux câble rouillé qui mène au sommet. Juste sous les cornes d’un petit troupeau de chèvres qui nous observent avec curiosité depuis leurs promontoires rocheux. Et l’on débouche enfin au soleil. Les chèvres sont là, un peu craintives d’abord, s’éloignant à notre approche, puis, rassurées sans doute par nos tenues, elles viennent nous accompagner. Le reste du chemin est tranquille. Pique nique dans un champ et retour par un chemin en sous bois qui contourne la falaise et la cascade.
Il est encore trop tôt pour rentrer. Quelques centaines de mètres en voiture et on part explorer un chemin sur l’autre versant de la vallée. Il monte raide pour rejoindre une piste forestière qui se déroule à flanc de colline, presque à l’horizontal. Aller retour de deux heures de balade paisible.


Sunday walk at the end of September with the Naked Walkers of the Val de Roanne. A cycle race forced us to change our itinerary and we find ourselves with Bernard from the Drôme and Bernard from Geneva near the small village of Establet to follow the Pissarotte stream.
Bottom of the valley still in the shade up to the waterfall. In this season, the waterfall is hardly more than a trickle, but the rocky barrier seems an impassable obstacle. Bernard has an indication: You have to go behind the waterfall and then climb above it. Indeed, the passage is there. Somewhat slippery on the wet rock, rather acrobatic and vertiginous then to join an old rusty cable that leads to the summit. Just under the horns of a small herd of goats watching us with curiosity from their rocky promontories. And we finally arrive in the sun. The goats are there, a little afraid at first, moving away as we approach, then, reassured no doubt by our outfits, they come to accompany us. The rest of the way is quiet. Picnic in a field and return by an undergrowth path that goes around the cliff and the waterfall.
It is still too early to go back. A few hundred meters by car and we go to explore a path on the other side of the valley. It climbs steeply to reach a forest track that runs on the hillside, almost horizontally. A two-hour walk and return is a peaceful stroll.

Descentes de l’Ardèche

Bruno de Marseille avait lancé l’idée d’une descente naturiste de l’Ardèche en kayak. Le samedi 7 mai, nous nous sommes retrouvée à onze à Vallon Pont d’Arc, venus de toute la France (de Lorraine, Vosges, Bretagne, Cévennes, de Grenoble, Alès, Montpellier et bien sûr de Marseille et d’Ardèche), réunis par des messages sur les forums et des mails. L’occasion de faire connaissance autrement que sur la toile!
La mise à l’eau des embarcations s’est faites juste en amont du fameux Pont d’Arc, ce pont de roche jeté au dessus de la rivière. Craignant la fraîcheur matinale et l’eau froide, on s’était équipé de combinaisons néoprène, mais après une dizaine de minutes, on s’est vite retrouvés nus, ne gardant que chaussures et gilets de sauvetages.
La petite flottille de sept kayaks monoplace et deux canoës biplace s’étalait parfois sur un bonne distance, au différents rythmes des rameurs, mêlées à d’autres groupes de canoéistes, se regroupant pour quelques arrêts sur les plages de galets ou les dalles de rochers chauffées par le soleil. Le cours de la rivière est parsemés de petits rapides, sources d’animation et parfois de mésaventures quelque peu humides lorsque un bateau se renverse. Les falaises verticales ou creusées de trous et de tours, les pentes boisées, forment des barrières des deux côtés de la rivière qui serpente en de multiples courbes. En ce début de saison, la rivière a un débit satisfaisant, bien que cette année la sécheresse se fasse déjà sentir et d’autre part, la fréquentation est encore raisonnable, permettant par moments de se retrouver isolé, avec le sentiment d’avoir le paysage pour soi.
Sans se presser particulièrement et en profitant largement des arrêts, les 26 kms du parcours ont été effectué en quelques huit heures.


Bruno of Marseille had launched the idea of a naturist descent of the Ardèche in a kayak. On Saturday, May 7th, eleven of us met in Vallon Pont d’Arc, coming from all over France (from Lorraine, Vosges, Brittany, Cévennes, Grenoble, Alès, Montpellier and of course from Marseille and Ardèche), brought together by messages on the forums and emails. The opportunity to get to know each other in a different way than on the web!
The boats were launched just upstream of the famous Pont d’Arc, the rock bridge over the river. Fearing the early morning coolness and cold water, we were equipped with neoprene suits, but after about ten minutes, we quickly found ourselves naked, keeping only shoes and life jackets.
The small flotilla of seven single-seater kayaks and two two-seater canoes sometimes spread out over a good distance, at the different rhythms of the rowers, mixed with other groups of canoeists, gathering for a few stops on the pebble beaches or the slabs of rock heated by the sun. The course of the river is dotted with small rapids, sources of animation and sometimes somewhat wet mishaps when a boat overturns. Vertical cliffs or cliffs dug with holes and towers, wooded slopes, form barriers on both sides of the river which meanders in multiple curves. At the beginning of the season, the river has a satisfactory flow, although this year the drought is already being felt and on the other hand, the flow is still reasonable, allowing at times to find oneself isolated, with the feeling of having the landscape for oneself.
Without any particular hurry and making the most of the stops, the 26 km of the route were completed in about eight hours.


La deuxième édition de la descente naturiste des gorges de l’Ardèche en canoë kayak a eut lieu lors du week end de la Pentecôte. Cette année, sous un soleil qui avait défié les prévisions météo, nous étions 19 participants, venus des Bouches du Rhône, mais aussi du Var, de l’Hérault, de l’Isère, de la Drôme et même des Vosges.
Le parcours des 28 kilomètres a été effectué en intégralité en nudité, si l’on ne tient pas compte des gilets de sauvetage obligatoires pour cette activité (qui ont d’ailleurs servis à deux ou trois occasions mouillées). Les fortes pluies des derniers temps avaient augmenté le niveau de l’eau de la rivière, rendant paradoxalement la navigation plus aisée, en submergeant nombre de rochers tout au long du cours. Il restait néanmoins quelques rapides pour le plaisir! Et côté fréquentation, la cohabitation avec plusieurs centaines (au moins) d’équipages textiles n’a pas posé de problème. Les canoës naturistes ont même assuré le transport d’une rive à l’autre de deux randonneurs à pieds textiles. Quelques arrêts sur les plages de galets ou les dalles de rochers permettaient de se regrouper et de se reposer.
Une de ces poses a eut lieu à la plage des templier, haut lieu historique du naturisme dans ces gorges, avec la visite du camping des Templiers et la rencontre du propriétaire des lieux qui nous a annoncé la réouverture à partir de début juin, après une année de bataille administrative pour obtenir l’agrément préfectorale.
A part quelques courbatures et coups de soleil, la journée a enthousiasmé tout le monde et s’est terminé au camping de la Sablière.


The second edition of the naturist descent of the Ardèche gorges in canoe kayak took place during the Pentecost weekend. This year, under a sun that defied the weather forecast, we were 19 participants, from the Bouches du Rhône, but also from the Var, Hérault, Isère, Drôme and even the Vosges.
The 28 km course was done entirely in nudity, if we do not take into account the life jackets required for this activity (which were used on two or three wet occasions). The heavy rains of recent times had raised the water level of the river, paradoxically making navigation easier, submerging many rocks along the course. Nevertheless, there were still a few rapids remaining for fun! And in terms of attendance, the cohabitation with several hundred (at least) textile crews did not pose a problem. The naturist canoes even provided transport from one bank to the other for two textile walkers. A few stops on the pebble beaches or rock slabs provided an opportunity to regroup and rest.
One of these poses took place at the Templiers’ beach, high historical place of naturism in these gorges, with the visit of the campsite of the Templiers and the meeting of the owner of the places who announced us the reopening from the beginning of June, after a year of administrative battle to obtain the prefectoral approval.
Apart from a few aches and sunburns, the day was a great excitement for everyone and ended at the Sablière campsite.


Pour la troisième année consécutive, Bruno Saurez de Marseille a organisé la descente naturiste des gorges de l’Ardèche en canoë-kayak. Avec cette fois une innovation de taille : une descente en deux jours avec arrêt et nuit au camping des Templiers. Et ni la météo capricieuse de ce mois de mai ni la crue de la rivière la semaine précédente n’ont découragé la quinzaine de participants venus du sud mais aussi de Bretagne ou de la région parisienne. Jacques et Sylvie, la présidente de l’Apnel, ainsi qu’une moitié du conseil d’administration sont du voyage. L’occasion pour moi de les rencontrer autrement que par internet interposé !
Rendez vous le samedi matin à la sortie de Vallon Pont d’Arc. Le temps de tous se retrouver, de s’équiper et de prendre les consignes, vers 10 heures c’est la mise à l’eau. Fraîche, l’eau ! Les combinaisons néoprène se révèlent bien utile. Au moins au début. Ensuite, une fois échauffés, certains les quitteront, d’autres les garderont. Tout le monde n’est pas égal par rapport à la température !
Le niveau de l’eau est très haut. Les rochers sont submergés et conséquence les rapides plutôt plus facile à passer. Ce qui n’empêche pas quelques retournements et bains bien involontaires, avec récupérations délicates, acrobatiques et physiques. C’est une alternance de moments ensoleillés et couverts avec même une averse. Les conditions climatiques ont sans doute effrayé nombre de touristes et il y a relativement peu de monde sur l’eau autour de nous. On a surtout remarqué un groupe d’italiens et un grosse troupe de jeunes collégiens américains bien encadrés.
Entre treize et quatorze heures, on arrive à la plage des Templiers, sauf Christian et Chantal qui ont continué sans voir la plage. Ils reviendront en tirant leurs canoë à contre courant à la force des bras. Un exploit !
Une fois installés, restaurés et reposés, une petite balade dans les environs nous mène à l’entrée d’une grotte cachée à l’écart du sentier de randonnée qui parcourt les gorges. Nous décidons d’y revenir le lendemain équipés de lampes.
Chose dite, chose faite, le dimanche matin, nous entreprenons l’exploration de la grotte. Derrière le porche d’entrée, une galerie débute, un lac souterrain la barre. Hésitation. Finalement Jacques se décide à entrer dans l’eau. Il avance et disparaît derrière les rochers. A cinq ou six, nous le suivons, de l’eau jusqu’aux aisselles, pour atteindre une autre salle d’où part un puits. Une corde de spéléo y est installé, mais là ça demanderait quand même un peu de matériel. On admire les draperies de stalactites, la cheminée qui troue le plafond de roche. Puis demi tour vers l’air libre et le soleil. Retour au camping en dominant la rivière et les canoës qui commencent à arriver.
En début d’après-midi, on embarque pour la partie finale du parcours. Encore quelques rapides pour le fun sous le soleil. Un dernier arrêt sur des dalles de rochers au dessus de la rivière. Notre nudité ne semble pas gêner les randonneurs qui passent d’un coté, les canoéistes de l’autre. « Vous avez bien raison d’emmagasiner de la vitamine D par cette saison » dit un marcheur en passant.


For the third consecutive year, Bruno Saurez from Marseille organized the naturist descent of the Ardèche gorges by canoe and kayak. This time with a major innovation: a descent in two days with a stop and night at the campsite of the Templiers. And neither the capricious weather in May nor the flooding of the river the week before discouraged the fifteen or so participants from the south but also from Brittany or the Paris region. Jacques and Sylvie, the president of the Apnel, as well as half of the board of directors were on the trip. The opportunity for me to meet them other than through the internet!
Meeting on Saturday morning at the exit of Vallon Pont d’Arc. The time to get together, to get equipped and to take the instructions, around 10 o’clock it’s time to launch the boat. Fresh water ! The neoprene suits prove to be very useful. At least at first. Then, once warmed up, some will leave them, others will keep them. Not everyone is equal when it comes to temperature!
The water level is very high. The rocks are submerged and as a result the rapids are rather easier to pass. This does not prevent some involuntary turns and baths, with delicate, acrobatic and physical recoveries. It is an alternation of sunny and overcast moments with even a shower. The climatic conditions have undoubtedly frightened many tourists and there are relatively few people on the water around us. We especially noticed a group of Italians and a large troop of young American schoolboys well supervised.

Between one and two pm, we arrived at the Templier beach, except for Christian and Chantal who continued without seeing the beach. They will come back by pulling their canoe against the current with the strength of their arms. A great feat!
Once settled, restored and rested, a short walk in the surroundings leads us to the entrance of a hidden cave away from the hiking trail that runs through the gorges. We decide to return there the next day equipped with lamps.
On Sunday morning we start exploring the cave. Behind the entrance porch, a gallery begins, an underground lake bars it. Hesitation. Finally Jacques decides to enter the water. He advances and disappears behind the rocks. At five or six, we follow him, from the water to the armpits, to reach another room from where a well starts. A caving rope is installed there, but that would still require a bit of equipment. We admire the draperies of stalactites, the chimney that pierces the rock ceiling. Then half turn towards the open air and the sun. Return to the campsite overlooking the river and the canoes that are beginning to arrive.
At the beginning of the afternoon, we embark for the final part of the route. Some more rapids for fun under the sun. A last stop on slabs of rock above the river. Our nudity doesn’t seem to bother the hikers passing by on one side, the canoeists on the other. « You’re right to store vitamin D this season, » said one hiker in passing.


Pour la quatrième année consécutive, Bruno Saurez et l’Association Naturiste Phocéenne ont organisé une descente naturiste des gorges de l’Ardèche en canoë kayak. La nouveauté de l’année, étant la saison, mi septembre plutôt que le mois de mai habituel.
Si la majorité du groupe vient évidement de la région marseillaise, certains viennent aussi de Beaucaire, Montpellier, Lyon, Grenoble et même de l’Oise. C’est devenu un rendez vous incontournable et attendu.
Dès la mise à l’eau, à la sortie de Vallon Pont d’Arc, tout le monde se retrouve en tenue. C’est que le soleil est déjà chaud et que l’eau est de façon surprenante très douce. Premiers rapides, passage sous la voûte rocheuse du Pont d’Arc. Les bateaux se suivent, se séparent, se mêlent aux autres embarcations. Aux arrêts sur des plages de galets, les corps nus attirent forcement les regards, quelques rares réflexions, des sourires aussi. Mais de toute façon, tout le monde est dans la même galère. Il faut ramer pour arriver au bout des gorges, et cela quelque soit sa tenue. Cela dit, le voyage n’a rien d’un calvaire, même si le faible niveau de l’eau et un vent parfois contraire obligent à un effort soutenu pour avancer. C’est un plaisir de naviguer dans ce paysage exceptionnel, sur cette rivière encastrée entre les falaises. Les sons se répercutent sur les barrières rocheuses, le soleil fait miroiter l’eau à contre-jour, l’ombre d’une rive boisée parfois est bienvenue. Pas de monotonie dans ce parcours, sauf peut être la toute dernière partie à la sortie des gorges. Sinon les changements de décor à chaque courbe de la rivière, les passages de rapides qui nécessitent toute l’attention, rythment l’avancée au fil des heures (huit) et des kilomètres (trente).


For the fourth consecutive year, Bruno Saurez and the Association Naturiste Phocéenne organized a naturist descent of the Ardèche gorges by canoe kayak. The novelty of the year, being the season, mid-September rather than the usual month of May.
If the majority of the group obviously comes from the Marseille region, some also come from Beaucaire, Montpellier, Lyon, Grenoble and even the Oise. It has become an unmissable and awaited rendezvous.
As soon as the boat is launched, at the exit of Vallon Pont d’Arc, everyone is dressed up. The sun is already warm and the water is surprisingly soft. First rapids, passage under the rocky vault of Pont d’Arc. The boats follow each other, separate, mix with the other boats. At the stops on pebble beaches, naked bodies forcefully attract the eyes, some rare reflections, smiles too. But in any case, everyone is in the same boat. You have to row to reach the end of the gorge, whatever you are wearing. Having said that, the journey is not an agony, even if the low water level and a sometimes headwind force a sustained effort to move forward. It is a pleasure to navigate in this exceptional landscape, on this river embedded between the cliffs. The sounds echo on the rocky barriers, the sun makes the water shimmer against the light, the shade of a wooded bank is sometimes welcome. No monotony in this route, except perhaps the very last part at the exit of the gorges. Otherwise the changes of scenery at each bend in the river, the rapids that require all the attention, punctuate the progress over the hours (eight) and kilometers (thirty).

Les rochers de Chalves

J’espère être assez tranquille pour une balade nue en ce samedi de début septembre, comptant que tout le monde sera à la recherche des fournitures scolaires dans les supermarchés.
De Mont Saint Martin, il me faut une douzaine de minutes sur le goudron d’une petite route pour atteindre le début du chemin, qui commence tout de suite à grimper dans la forêt. Je quitte short et tee shirt. Je les remettrai au même endroit six heures plus tard, à l’exception de cinq rapides rhabillage approximatifs du short pour croiser des randonneurs, aperçus ou entendus à l’avance, aussi bien à la montée qu’à la descente. Même si certains ont bien pu se rendre compte que je marchais nu, c’est un échange de salut en se croisant.
Arrivé au sommet des rochers de Chalves, je sais qu’il y a mon objectif, une geocache, sur la gauche. Mais le coin est déjà occupé. Je longe donc les crêtes sur ma droite pour trouver un coin pour pique-niquer. Mais en fait, il y a une autre geocache sur ce sommet…de mon coté ! Je la trouve facilement, cachée sous une souche d’arbre mort qui, avec un peu d’imagination, m’apparaît comme un animal fantastique. Des nuées cachent le soleil et montent par moments en filaments par dessus les falaises. Je suis sûr qu’avec cette météo, les randonneurs installés au sommet auront attaqué la descente. Voilà, le soleil est revenu et j’ai tout loisir pour trouver ma deuxième geocache. Ensuite, je fais traîner pour profiter de l’espace, longer la ligne de crête qui domine la petite cabane des Bannettes. Mais il faut bien finalement se résoudre à redescendre !


I hope to be quiet enough for a naked walk on this Saturday in early September, expecting everyone to be looking for school supplies in the supermarkets.
From Mont Saint Martin, it takes me about twelve minutes on the tar of a small road to reach the beginning of the path, which immediately starts to climb up in the forest. I leave shorts and tee shirt. I’ll put them back in the same place six hours later, except for five approximate rapids putting the shorts back on to meet hikers, seen or heard in advance, both uphill and downhill. Even though some may have realized that I was walking naked, it was an exchange of greetings as I passed each other.
Arrived at the top of the rocks of Chalves, I know that there is my objective, a geocache, on the left. But the area is already occupied. So I walk along the ridges on my right to find a place to picnic. But in fact, there is another geocache on this peak…on my side! I find it easily, hidden under a dead tree stump which, with a bit of imagination, looks like a fantastic animal to me. Clouds are hiding the sun and at times rise in filaments over the cliffs. I am sure that with this weather, the hikers at the top will have attacked the descent. Well, the sun is back and I have plenty of time to find my second geocache. Then, I hang around to take advantage of the space, along the ridge line that dominates the small hut of Bannettes. But I finally have to decide to go back down!

Ruisseau du Betton

Dernier jour d’août, dernier week-end de la période estivale. Les Marcheurs Nus du Val de Roanne ont prévu une balade au départ de Saint Benoit en Diois. Le rendez-vous est fixé le dimanche vers 10 heures et demi.
Arrivé dans l’obscurité la veille au soir, j’ai posé le fourgon au bord de la route, quelques kilomètres avant le village. Au petit matin, je débute la journée par un petit déjeuner, nu mais invisible des rares voitures passant à trois mètres de moi sur l’asphalte. Puis, ayant encore du temps, je descend pour un moment au soleil sur les galets de la rivière Roanne. Seul à cette heure là.
Je retrouve Bernard et Francis à l’entrée de Saint Benoit, où nous laissons les véhicules. Une centaine de mètres sur la route départementale, puis nous empruntons une petite route qui se transformera un peu plus loin en piste. Passé les dernières maisons, nous nous déshabillons. Mes deux compagnons sont venus récemment exploré cet itinéraire le long du ruisseau du Betton et connaissent déjà le haut du canyon. Nous tentons une approche par le bas en remontant le cours d’eau, mais vite nous sommes bloqués dans notre progression par de petites cascades difficiles à escalader. Demi tour. Nous rejoignons le sentier qui grimpe fort, bien tracé et entretenu, car emprunté par les canyonistes. En face de nous, sur l’autre versant du vallon, des yeux percés dans des aiguilles rocheuses semblent nous surveiller, mais restent de pierre devant notre tenue. Nous passons au sommet d’une belle cascade. Le ruisseau semble un plus haut se perdre dans le fouillis végétal.
Dans une clairière, nous nous arrêtons pour pique-niquer dans l’herbe. Soudain des voix proches, mais personnes en vue. Ce sont sans aucun doute des pratiquants qui entame la descente du canyon. Nous, au contraire, on voudrait sortir par le haut. Le gps nous indique que l’on est pas si loin d’une piste forestière. Reste à la rejoindre. En suivant de vagues traces d’animaux on part droit dans la pente. Il faut se frayer un chemin. Bernard avec le gros sécateur à manche, Francis à la scie, moi avec juste un petit sécateur. Il faut couper des branches mortes, des branches d’épines, des branches qui barrent le sentier. Il faut deviner la trace qui disparaît, la retrouver un peu plus haut . Il faut continuer à monter, à s’orienter…pour enfin déboucher sur la piste. Qu’il va nous suffire de suivre tranquillement pour redescendre vers la vallée et rejoindre Saint Benoit.


Last day of August, last weekend of the summer period. The Naked Walkers of the Val de Roanne have planned a walk starting from Saint Benoit en Diois. The appointment is fixed on Sunday around 10.30 am.
Arrived in the dark the evening before, I put the van on the side of the road, a few kilometers before the village. In the early morning, I start the day with a breakfast, naked but invisible from the few cars passing three meters away from me on the road. Then, still having time, I go down for a moment in the sun on the pebbles of the Roanne river. Alone at that hour.
I meet Bernard and Francis at the entrance of Saint Benoit, where we park the vehicles. About a hundred meters on the departmental road, then we take a small road that turns into a track a little further on. Past the last houses, we undress. My two companions have recently come to explore this route along the Betton stream and already know the top of the canyon. We attempt a bottom approach up the stream, but soon we are blocked in our progress by small waterfalls that are difficult to climb. Half turn. We reach the path that climbs hard, well marked and maintained, as it is used by canyonists. In front of us, on the other side of the valley, eyes pierced in rocky needles seem to be watching us, but remain of stone in front of our outfit. We pass to the top of a beautiful waterfall. The brook seems a higher one getting lost in the plant clutter.
In a clearing, we stop to picnic in the grass. Suddenly voices close by, but no one in sight. They are undoubtedly practitioners who begin the descent of the canyon. We, on the other hand, would like to go out by the top. The gps tells us that we are not so far from a forest track. It remains to join it. By following vague animal tracks, we go straight up the slope. We have to make our way. Bernard with the big pruning shears with a handle, Francis with the saw, me with just a small pruning shear. We have to cut dead branches, thorn branches, branches that block the path. We have to guess the trace that disappears, find it a little higher up. We have to keep going up, to find our way… to finally reach the track. That we will just have to follow quietly to go down towards the valley and join Saint Benoit.

Vacances oléronnaises

Vacances bien méritées. Cette année, ce sera calme et tranquillité en famille sur l’île d’Oléron.

Mais tout n’est pas perdu, puisque la plage la plus proche de la maison, à un kilomètre de piste cyclable, est la plage naturiste de la Giraudière. C’est mon coin de prédilection tous les après-midi. Au débouché de la piste, la fréquentation y est concentrée et totalement textile, mais en s’éloignant quelque peu, l’endroit devient vraiment agréable. Naturistes et non naturistes se côtoient et se croisent tout naturellement. Puis peu à peu, en fin de journée, la plage se vide. Arrive le moment où l’on a pratiquement cette bande de sable et d’eau pour soi tout seul. C’est des instants magiques où je profite de l’espace pour sauter, courir à la lisière des vagues, les pieds éclaboussants l’eau brillante dans la lumière du soleil, qui se retire ou monte au rythme des marées.

En dehors des trois plages autorisées de l’île, le naturisme est interdit dans les dunes et la forêt. Pourtant, c’est si tentant. La forêt qui s’étend entre les villages et la côte est sillonnée de chemins de traverse, de pistes cavalières, de sentiers étroits qui mènent aux plages. Très tôt le matin, au lever du jour, la zone est totalement déserte. Le sol y est sablonneux, très doux. C’est l’endroit rêvé pour courir. Courir nu ! Jusqu’à plus d’une heure d’affilé, en ne rencontrant à chaque fois qu’un…chevreuil ou un lapin.


Well-deserved holiday. This year, it will be calm and peaceful with the family on the island of Oléron.
But everything is not lost, since the beach closest to the house, a kilometer of bike path, is the naturist beach of the Giraudière. It’s my favorite spot every afternoon. At the end of the track, the attendance is concentrated and totally clothes, but moving away somewhat, the place becomes really nice. Naturists and non-naturists come together and naturally intersect. Then, little by little, at the end of the day, the beach empties. We arrive at the moment when we practically have this strip of sand and water for ourselves. It’s magic moments where I take advantage of the space to jump, run at the edge of the waves, splashing feet shining water in the sunlight, which withdraws or climbs to the rhythm of the tides.
Outside the three authorized beaches of the island, naturism is prohibited in the dunes and the forest. Yet it is so tempting. The forest that stretches between the villages and the coast is furrowed by cross-roads, riding tracks, narrow paths leading to the beaches. Very early in the morning, at dawn, the area is completely deserted. The soil is sandy, very soft. It’s the perfect place to run. Run naked! Until more than an hour in a row, meeting every time a … deer or a rabbit.

Ruisseau de Charens

Séance débroussaillage lors d’une sortie avec lesMarcheurs Nus du Val de Roanne. Bernard et Francis avaient ouvert cet itinéraire qui suit le lit d’un ruisseau et entrepris de le dégager sur une première partie quelques semaines auparavant. On s’est retrouvé à trois, avec Bernard et José, pour continuer le travail.
D’abord traverser le cours de la Drôme pour atteindre le vallon de ce ruisseau. Sur leurs traces, on progresse sans difficulté. On suit le lit du torrent, rencontrant une première puis seconde cascade. C’est dommage, le ciel est couvert. Sans soleil, l’eau fraîche est moins tentante !
On arrive au terme du premier débroussaillage. Ensuite il faut frayer son chemin dans l’enchevêtrement de branches et de ronces. Bernard a amené son gros sécateur à long manche qui permet de couper de grosses branches, j’ai juste mon petit sécateur de jardin. On avance mètre par mètre, élaguant, coupant, cisaillant, rejetant les branches coupées sur les cotés. Toujours les pieds dans l’eau. Quant on bute sur le mur d’une cascade infranchissable, on se fraye un chemin dans la pente sur le coté. C’est vraiment de l’exploration. Sauf qu’une route passe au dessus de nous et que de temps à autre on entend passer une voiture à quelques dizaines de mètres. Étrange impression d’être dans un monde parallèle.
De cascade en cascade, de vasque en vasque, on avance, mais le ruisseau se rétrécit. Finalement on fait demi tour. La descente permet d’observer la nature autour du torrent : une source d’eau ferrugineuse qui se mélange à courant du ruisseau, les champignons sur les arbres, les grenouilles.
Après cinq heures et demi de balade, on se retrouve à la voiture, finalement un peu fatigués !


Brushing session during an outing with the Nude Walkers of the Val de Roanne. Bernard and Francis had opened this route which follows the bed of a stream and set out to clear it on a first part a few weeks before. We ended up with three, with Bernard and José, to continue the work.
First cross the course of the Drôme to reach the valley of this stream. In their footsteps, one progresses without difficulty. We follow the bed of the torrent, encountering a first and second waterfall. It’s a shame, the sky is covered. Without sun, fresh water is less tempting!
We finish the first clearing. Then we must plow our way through the tangle of branches and brambles. Bernard brought his big pruning shears with long handle that allows to cut large branches, I just my garden pruning shears. We advance meter by meter, pruning, cutting, shearing, rejecting the branches cut on the sides. Always the feet in the water. When one stumbles on the wall of an impassable waterfall, one makes a path in the slope on the side. It’s really exploration. Except that a road passes over us and that from time to time one hears pass a car to a few tens of meters. Strange feeling of being in a parallel world.
From cascade to cascade, from basin to basin, one advances, but the stream narrows. Finally we go back. The descent allows to observe the nature around the torrent: a source of ferruginous water that mixes with current of the stream, the mushrooms on the trees, the frogs.
After five and a half hours of walking, we find ourselves in the car, finally a little tired!


Voilà trois ans que je n’étais pas retourné avec l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne au ruisseau de Charens. Nous avions bien débroussaillé une partie du lit de ce petit cours d’eau. Mais le temps a passé, la végétation a poussé, les orages ont charrié des bois morts, le travail est à refaire. Mission accomplie avec Bernard et Pascal. Nous sommes même allés au delà des parcours précédents, défrichant jusqu’à une zone infranchissable de troncs entremêlés couchés en travers du torrent. En contournant cette zone, nous avons finalement atteint un jardin potager cultivé en bordure du ruisseau puis un chemin qui nous a ramené à la route. Il ne nous restait plus qu’à redescendre tranquillement en moins d’une demi heure par cette route bien peu fréquentée.


For three years I had not returned with the association of the Naked Walkers of the Val de Roanne to Charens brook. We had cleared some of the bed of this little stream. But time has passed, vegetation has grown, storms have carried dead woods, work is to be redone. Mission accomplished with Bernard and Pascal. We have even gone beyond past routes, clearing up an impassable area of intermingled trunks lying across the torrent. Bypassing this area, we finally reached a vegetable garden cultivated along the creek and then a path that brought us back to the road. There was nothing left for us but to descend quietly in less than half an hour by this very uncommon road.

Pré de l’Arc

Dans une région aussi urbanisée que les alentours de l’agglomération grenobloise où donc pouvoir faire une sortie de VTT nu en toute tranquillité ? Les fonds de vallées sont construits, habités; les pentes des massifs proches sont raides, les hauts plateaux du Vercors, situés en réserve naturelle, sont interdits à la pratique. Il faut vraiment bien chercher pour trouver quelques parcours accessibles.
Je me suis souvenu d’un chemin permettant de rallier le habert d’Aiguebelle dans Belledonne. Il devrait peut-être faire l’affaire.
Samedi, 5 heures du matin. Je me gare au bout de la route. Il fait encore bien sombre, mais le jour ne devrait pas tarder. Les nuages semblent accrocher la chaîne de montagne. Il fait un peu frais, mais comme j’attaque directement par de la montée, je vais vite transpirer. C’est une large piste de terre qui monte régulièrement. A un endroit un pont, parfaitement goudronné, permet de passer un torrent puis la piste reprend. J’arrive au centre de vacances du Pré de l’Arc. A cette période, il est encore fermé. Je peux le traverser sans souci. Au delà, la piste se transforme, pierres et cailloux sur les cotés, touffes d’herbes au centre. Quelques portions humides. Le chemin continue à monter puis se met plus ou moins à l’horizontal et change d’orientation. J’atteins une petite cascade. C’est là que je fais demi-tour. La descente est nettement plus agréable que la montée. Je ressens l’air frais dû à la vitesse sur tout le corps. Sur la piste, en dessous du centre de vacances, je croise un 4×4 qui monte lentement. Tant pis ! J’arrive à mon fourgon. Un deuxième 4×4 passe, puis j’entends une voiture se garer à proximité. Il est temps de repartir, le coin va se remplir de randonneurs.


In a region as urbanized as the surroundings of the agglomeration of Grenoble where to be able to make an outing of montain bike naked in peace? The valley bottoms are built, inhabited; the slopes of the nearby massifs are steep, the high plateaux of the Vercors, located in nature reserve, are forbidden to practice. You really have to look for some accessible routes.
I remembered a way to go to the habert d’Aiguebelle, a sheepfold, in Belledonne. Maybe he should do the trick.
Saturday, 5 o’clock in the morning. I park at the end of the road. It is still very dark, but the day should not be long. The clouds seem to hang the mountain range. It is a little cool, but as I attack directly by a climb, I will sweat quickly. It is a large dirt track that rises regularly. In one place a bridge, perfectly tarred, allows to pass a torrent then the track resumes. I arrive at the holiday camp of Pré de l’Arc. At this time of the year, it is still closed. I can cross it without worry. Beyond, the track is transformed, stones and pebbles on the sides, tufts of grass in the center. Some moist portions. The path continues to climb and then gets more or less horizontal and changes direction. I reach a small waterfall. That’s where I turn around. The descent is much more pleasant than the climb. I feel the fresh air due to the speed all over the body. On the track, below the holiday camp, I cross a 4 × 4 that climbs slowly. Never mind ! I get to my van. A second 4 × 4 passes, then I hear a car park nearby. It is time to leave, the area will fill with hikers.