On n’est que deux finalement pour cette randonnue sur la montagne de Couspeau dans la Drôme. Il est vrai que le temps est couvert. Le rendez vous est à proximité du col de la Chaudière. Quelques centaines de mètres sur la route puis un chemin s’engage dans la forêt. La montée est parfois bien raide et l’on est vite réchauffé. Les vêtements tombent. Le parcours alterne replats et raidillons jusqu’à la sortie sur l’alpage. Là, un vent froid nous cueille sur la crête. Au loin, on aperçoit un animal qui se découpe sur le ciel. On continue de monter. Au détour du chemin, on tombe sur trois chèvres qui s’éloignent tranquillement dans la pente au dessus des barrières rocheuses. On arrive au sommet du Grand Delmas, le point culminant de cette montagne de Couspeau. Le panorama à 360° est masqué par les nuages. dommage! Je sais qu’une geocache attend depuis plus d’un an et demi. Elle est vite trouvée, mais l’ouverture et la fermeture de cette boite métallique sont difficiles. J’en ai les mains gelées. Alain, lui, s’est rhabillé. Demi tour pour trouver un coin à l’abri du vent pour le casse croûte. On mange avec le massif des Trois Becs juste en face de nous. Les chèvres, curieuses, viennent nous observer. Parfois un rayon de soleil illumine tout de même le paysage et nous offre un semblant de chaleur. A mi pente dans la descente, on décide d’aller explorer quelques chemins. D’abord une vieille piste qui nous mène à une large route forestière. Plutôt que de suivre celle ci, on pique dans les bois pour rejoindre en contrebas un chemin presque abandonné, mais pas tout à fait puisqu’un affût de chasseur y est installé. Arrivé sous le col de la Chaudière, il nous faut remonter par un sentier humide jusqu’à déboucher à notre point de départ.
We are only two finally for this naked hike on the mountain of Couspeau in the Drôme. It is true that the weather is covered with clouds. The appointment is near the pass of Chaudière. A few hundred meters on the road then a path goes into the forest. The ascent is sometimes quite steep and we are quickly warmed up. The clothes fall off. The route alternates between flats and steep slopes until the exit to the mountain pasture. There, a cold wind picks us up on the crest. In the distance, we see an animal which is cut out on the sky. We continue to go up. In the bend of the way, we fall on three goats which go away quietly in the slope above the rocky barriers. We arrive at the top of the Grand Delmas, the culminating point of this mountain of Couspeau. The panorama in 360° is masked by clouds. pity! I know that a geocache waits for more than one year and half. It is quickly found, but the opening and closing of this metal box is difficult. My hands are freezing. Alain, on the other hand, got dressed. Half turn to find a corner sheltered from the wind for the snack. One eats with the massif of Three Becs right in front of us. The goats, curious, come to observe us. Sometimes a ray of sun illuminates all the same the landscape and offers us a semblance of heat. In half slope in the descent, we decide to go to explore some paths. First an old track which leads us to a wide forest road. Rather than to follow this one, we plunge in the woods to join below a way almost abandoned, but not quite because a hunter’s post is installed there. Arrived under the pass of Chaudière, we have to go up by a wet path until we reach our starting point.
Trois jours après mon retour de la semaine de randonnue dans les Alpes de Haute Provence, je repars pour une sortie proposée par Bernard avec les Marcheurs Nus du Val de Roanne. C’est un parcours qu’il a découvert par une vidéo sur Internet, alors autant le tester, mais en sens inverse.
On se retrouve à quatre, Bernard, Christian, Patrick et moi, sur la place de la mairie du petit village de Pennes le Sec, au dessus de la vallée de la Roanne. On descend par une large chemin qui se transforme en piste forestière s’étirant plus ou moins à l’horizontal le long de vallons creusés par des torrents à secs. Puis il faut remonter jusqu’au niveau du village par un petit sentier qui grimpe dans la forêt de pins. Arrêt casse croûte à l’ombre avant d’attaquer la seconde partie du parcours, au dessus du village cette fois. On traverse la route départementale sans même se couvrir tant la circulation y est rare. On monte dans la pente couverte d’une végétation basse et de quelques pins jusqu’à atteindre le Pas des Blaches, un passage entre deux murs de pierre aiguisés. Là, une rencontre avec un père et son fils se passe sans problème. Discussions sur les chemins des alentours. On bascule de l’autre côté de l’arrête de roches dans une forêt de feuillus. Le contraste entre les deux versants est saisissant. L’étroit sentier couvert de feuilles mortes tire dans une direction puis dans l’autre jusqu’à un nouveau passage dans la roche, une sorte de porte creusée dans le rocher. Il ne nous reste plus ensuite qu’à rejoindre la route, en se rhabillant juste avant malheureusement, et le village tout proche. Une balade de cinq heures et treize kilomètres…qui sera la dernière avant le reconfinement!
Three days after my return from the week of hiking in the Alpes de Haute Provence, I’m back for an outing proposed by Bernard with the Val de Roanne Naked Walkers. It’s a route he discovered through a video on the Internet, so I had better test it, but in reverse. We are four, Bernard, Christian, Patrick and me, on the place of the town hall of the small village of Pennes le Sec, above the valley of Roanne. We go down by a wide trail which becomes a forest track stretching more or less horizontally along valleys dug by dry torrents. Then it is necessary to go up until the level of the village by a small path which climbs in the forest of pines. Stop for a snack in the shade before attacking the second part of the route, above the village this time. We cross the departmental road without even covering ourselves so much the traffic is rare there. One goes up in the slope covered with a low vegetation and some pines until reaching the Pas des Blaches, a passage between two sharpened stone walls. There, a meeting with a father and his son takes place without problem. Discussions on the surroundings paths. We switch to the other side of the ridge of rocks in a forest of leafy trees. The contrast between the two sides is seizing. The narrow path covered with dead leaves pulls in a direction then in the other until a new passage in the rock, a kind of door dug in the rock. Then we just have to get back to the road, unfortunately, by getting dressed just before, and to the nearby village. A five hours and thirteen kilometers walk…which will be the last one before the reconfinement!
Une semaine de raquettes nu avait été programmée par Bruno en mars 2020 à Auzet dans les Alpes de Haute Provence. Évidemment annulée pour cause d’épidémie de covid. Elle a eu lieu lieu cette année 2021, juste avant le reconfinement. Ouf!
C’est la première rencontre organisée sous l’égide de la toute nouvelle association RSVNat (Rencontres, Séjours, Voyages Naturistes) crée elle aussi à l’initiative de Bruno et destinée à sécuriser au niveau juridique les organisateurs de séjours, notamment au niveau de la conformité avec l’immatriculation tourisme normalement obligatoire ou les assurances des organisateurs.
Auzet est un petit village situé entre Digne et Seyne les Alpes au pied du massif de la Blanche. Le lieu du séjour est un gîte rural – et rustique – prévu pour quinze personnes…mais à 8 ou 9 il nous parait déjà bien remplis!
Arrivés et installations le samedi. Le groupe est composé de: Bruno et Bruno (pour trois jours), Pierre et Pierre (à partir deu mardi soir), Dominique, Guillaume, Franck, Delphine et Jacques Marie.
Première rando le dimanche. Objectif le sommet du Clot de Bouc que l’on aperçoit pratiquement depuis les fenêtres du gîte. Au dernier hameau, un chien nous suit. Il restera toute la balade à gambader autour de nous. Première partie par un sentier en forêt avec les raquettes sur le dos jusqu’à rejoindre une piste forestière. Au bout un véhicule garé à la limite de la neige et des traces de ski. Il y a donc du monde devant nous. On chausse les raquettes pour attaquer la pente. La neige, très agréable, dure en dessous recouverte d’une fine couche de poudreuse, porte bien. Quel bonheur d’être là, nu, à faire sa trace sur cette étendue vierge! Au sommet, un couple de skieurs se repose. « La nature est à tout le monde. Profitez en! » Ils redescendent avant nous et sûrement plus vite. Nous, on profite du paysage et du soleil. Retour sur la piste et le sentier après un arrêt sieste sous le couvert des pins.
Lundi. On rejoint en voiture un parking au dessus du village de Barles. Objectif: la Cloche de Barles qui depuis le sommet d’hier nous paraissait bien enneigé. Raquettes sur le sac donc. Un long cheminement sur un chemin rocailleux, au pied de la Montagne de Chine, nous amène juste en face du col des Cloches et des deux sommets de la Petite et Grande Cloche (ou de Barles). Une partie du groupe s’arrête là. Nous continuons à quatre. Il y a de la neige mais ça peut très bien passer sans raquettes. Le col qui de loin pouvait paraître effrayant se rejoint sans difficulté. Reste le sommet de la Cloche. La pente est raide, le sol pierreux recouvert d’une fine couche de neige, mais pas question de rester en bas. Nous laissons les sacs au col et entreprenons la grimpette. Il faut faire attention, certes, mais l’ascension est finalement assez rapide. Au sommet un panorama à 360°. La descente nécessite quelques précautions pour ne pas glisser dans la pente. Retour par le même chemin. L’autre équipe est déjà rentrée au gîte.
Mardi. On part à pied en suivant la route sur un bon kilomètre avant de s’engager sur un petit sentier qui grimpe raide dans la forêt. Hors de vue de la route on est vite nus. On rejoint une piste forestière. Il y a ceux qui préfèrent les sentiers raccourcis et ceux qui privilégient les méandres de la piste pour tous se retrouver au col de la Pinée et continuer ensemble jusqu’au sommet du Marzenc, bosse arrondie et herbeuse mais qui permet une belle vue des alentours.
Mercredi. On rejoint en voiture le col du Fanget, petite station de ski de fond déneigée et désertée. Cette rando devait être la moins importante au niveau dénivelé, elle s’avérera être par contre la plus longue au niveau distance. Par une large piste boueuse on rejoint le pied d’un massif de roches noires. On n’a pas pris les raquettes cette fois. Certains versants sont encore enneigés mais peu profondemment. L’objectif est le col des Tomples que l’on imagine tout près. Mais non, derrière une crête il y en a une autre puis encore une et chaque fois il nous faut descendre en fond de vallons avant de remonter, parfois droit dans la pente herbue. Le rythme de l’avancée ralentit. Enfin, un dernier raidillon de neige et le col est atteint. On laisse les sacs au col pour rejoindre le sommet des Tomples en une dizaine de minutes. Retour sous le col pour le pique nique. Un groupe décide de couper droit dans une pente de neige pou éviter un détour par le chemin. Grandes enjambées dans la neige plus profonde sur ce versant. C’est réjouissant! Avant de retrouver la piste qui ramène au Fanget, je décide avec Pierre de rejoindre l’itinéraire de dimanche et de revenir jusqu’à Auzet. Le retour par la forêt est agréable après la cure de soleil de la journée.
Jeudi. On retrouve le parking au dessus de Barles, mais on part dans l’autre direction. La piste s’étire au pied de la falaise de la Montagne de Chine. Pas d’ombre. Une végétation de maquis qui ne donne pas envie de couper par des raccourcis. Puis changement de versant et la neige. Une neige dure à l’ombre qui disparaît pratiquement lorsque le paysage s’ouvre. On rejoint la bergerie de Chine, où une partie du groupe décide de rester. A cinq, on continue en direction du sommet de la Montagne de Chine juste en face du massif des Monges. Petit sommet arrondi mais protégé par quelques plaques de glace qui obligent Guillaume à faire demi tour. Au sommet le vent ne nous permet guère de nous éterniser. Retour à la bergerie où ceux qui sont restés immobiles sont chaudement habillés.
Vendredi. Changement de vallée et de décor. Nous partons du bout de la route dans la direction du col de Mariaud, au dessus du village du Vernet. La piste du col serpente sur quelques kilomètres. Dans la fraicheurs du matin, certains sont nus, d’autres vêtus comme en hiver. Nous ne sommes pas égaux vis à vis des températures! Du col de Mariaud, un sentier grimpe en direction d’un plateau. Il longe des pentes ravinées et noires que l’on va suivre par le haut. A un moment, un éclat attire l’attention. Une boule dorée posée en contrebas dans la pente au fond des éboulis. C’est le monument commémoratif sur le lieu exacte du crash en 2015 d’un avion de ligne jeté contre ces falaises par un copilote suicidaire entraînant la mort de 149 personnes. Moment d’émotion! On rejoint ensuite une prairie couverte de plaques de neige. On est au pied au pied de la Tête de l’Estrop qui culmine à 2961 m. Ambiance de haute montagne. Nous, on se contente d’une grosse butte, le Pinet. Avec Franck on improvise une séance photo « publicitaire » avec le livre que Bruno Saurez (encore un autre Bruno) vient d’écrire sur l’histoire du naturisme à Marseille et dans les calanques. Puis retour par le même chemin. Le ciel commence à se charger de nuages. On a bien profiter d’une semaine de beau temps et d’air pur.
Bilan du séjour: quelques 80 km de randonnée pour environ 4230 m de dénivelé.
A week of naked snowshoeing had been planned by Bruno in March 2020 in Auzet in the Alpes de Haute Provence. Obviously cancelled because of the covid epidemic. It took place this year 2021, just before the reconfinement. Phew! It is the first meeting organized under the aegis of the brand new association RSVNat (Rencontres, Séjours, Voyages Naturistes) also created on Bruno’s initiative and intended to secure the legal status of the organizers of stays, especially in terms of compliance with the tourism registration normally required or the insurance of the organizers. Auzet is a small village located between Digne and Seyne les Alpes at the foot of the Blanche massif. The place of the stay is a rural – and rustic – lodging planned for fifteen people…but with 8 or 9 it seems to us already well filled! Arrivals and installations on Saturday. The group is composed of: Bruno and Bruno (for three days), Pierre and Pierre (from Tuesday evening), Dominique, Guillaume, Franck, Delphine and Jacques Marie. First hike on Sunday. Objective the summit of the Clot de Bouc that we can see practically from the windows of the gite. At the last hamlet, a dog follows us. He will stay all the walk to gambol around us. First part by a path in forest with the snowshoes on the back until joining a forest track. At the end a vehicle parked at the limit of the snow and ski tracks. There are thus people in front of us. We put on the snowshoes to attack the slope. The snow, very pleasant, hard below covered with a fine layer of powder, carries well. What happiness to be there, naked, to make its trace on this virgin surface! At the top, a couple of skiers are resting. « Nature is for everyone. Enjoy it! » They come back down before us and surely faster. We enjoy the scenery and the sun. Back on the track and the trail after a nap stop under the cover of the pines. Monday. We join by car a parking lot above the village of Barles. Objective: the Cloche de Barles which since the summit of yesterday seemed to us well snowed. Snowshoes on the bag thus. A long walk on a rocky path, at the foot of the Montagne de Chine, brings us just in front of the Col des Cloches and the two summits of the Petite and Grande Cloche (or de Barles). Part of the group stops here. Four of us continue. There is snow but it can be done without snowshoes. The pass which from afar could seem frightening is reached without difficulty. The summit of the Cloche remains. The slope is steep, the stony ground covered with a thin layer of snow, but there is no question of staying at the bottom. We leave the bags at the pass and start climbing. We have to be careful, but the ascent is finally quite fast. At the top a 360° panorama. The descent requires some precautions not to slip in the slope. Return by the same way. The other team has already returned to the lodge. Tuesday. We leave on foot by following the road on a good kilometer before engaging on a small path which climbs steeply in the forest. Out of sight of the road we are quickly naked. We join a forest track. There are those who prefer the shortened paths and those who prefer the meanders of the track to all meet at the pass of the Pinée and continue together until the top of Marzenc, rounded and grassy bump but which allows a beautiful sight of the surroundings. Wednesday. We join by car the pass of Fanget, small resort of cross-country skiing de-snowed and deserted. This hike was to be the least important at the level of difference in altitude, it will prove to be on the other hand the longest at the level of distance. By a wide muddy track we join the foot of a massif of black rocks. We did not take the snowshoes this time. Some slopes are still snowed but not very deep. The objective is the pass of Tomples that we imagine very close. But no, behind a ridge there is another one then another one and each time we have to go down in the bottom of valleys before going up, sometimes straight in the grassy slope. The pace of the advance slows down. Finally, a last steep snow and the pass is reached. We leave the bags at the pass to join the summit of Tomples in about ten minutes. Return under the pass for the picnic. A group decides to cut right in a slope of snow to avoid a detour by the path. Big steps in the deeper snow on this slope. It’s great! Before finding the track that leads back to Fanget, I decide with Pierre to join the Sunday’s itinerary and to come back to Auzet. The return through the forest is pleasant after the sunny day. Thursday. We return to the parking above Barles, but we leave in the other direction. The track stretches at feet of the cliff of the Mountain of China. No shade. A vegetation of scrubland which does not give desire to cut by short cuts. Then change of hillside and the snow. A hard snow in the shade which disappears practically when the landscape opens. We join the sheepfold of China, where a part of the group decides to remain. To five, we continue in direction of the summit of the Mountain of China just in front of the massif of Monges. Small rounded summit but protected by some plates of ice which oblige Guillaume to return. At the top the wind does not allow us to stay long. Back to the sheepfold where those who stayed still are warmly dressed. Friday. Change of valley and scenery. We leave from the end of the road in the direction of the col de Mariaud, above the village of Le Vernet. The track to the pass winds for a few kilometers. In the cool of the morning, some are naked, others dressed as in winter. We are not equal with regard to the temperatures! From the pass of Mariaud, a path climbs towards a plateau. It goes along gullied and black slopes that we will follow by the top. At a moment, a glitter attracts the attention. A golden ball placed below in the slope at the bottom of the scree. It is the memorial on the exact site of the crash in 2015 of a passenger plane thrown against these cliffs by a suicidal co-pilot, resulting in the death of 149 people. Moment of emotion! One joins then a meadow covered with snow plates. We are at the foot of the Tête de l’Estrop which culminates at 2961 m. Ambiance of high mountain. We, we are satisfied with a big hillock, the Pinet. With Franck we improvise a « publicity » photo session with the book that Bruno Saurez (still another Bruno) has just written on the history of naturism in Marseille and in the Calanques. Then return by the same way. The sky begins to be loaded with clouds. We took advantage of a week of good weather and pure air. Balance of the stay: some 80 km of hike for approximately 4230 m of difference in height.
Au col de la Charmette, il y a déjà une bonne douzaine de voitures garées et trois autres arrivent derrière moi. Pas vraiment désertique le coin! Et en plus il fait frais. Short, tee shirt et blouson pour démarrer. A un moment, du large chemin part un petit sentier qui s’élève en lacets. Là, je risque moins de rencontrer du monde. Je me déshabille. Les herbes hautes sont encore bien humides. mes chaussures sont vite mouillées. Un peu avant de rejoindre une piste forestière, j’entends des voix au dessus de moi. Je ne met que mon short. Quelques centaines de mètres plus loin, je quitte cette piste et retrouve ma tenue préférée. L’itinéraire que j’ai choisi doit me mener à une série de geocaches. Mais il me faut d’abord trouver la sente qui n’est pas évidente. Je la repère à peine tracée un peu plus bas. Il me faut descendre une combe bien raide. Le sol est glissant après les pluies des derniers jours. Je tombe une fois, me relève, hésite, envisage même de faire demi tour…puis continue. Je perds la trace dans la traversée d’un pierrier, mais le GPS me ramène dans la bonne direction jusqu’à la première geocache vite trouvée. La suite du parcours est plus tranquille, traversant des vallons couverts de hautes plantes ombellifères. Je m’arrête pour grimper sur un tronc couché au bord du chemin. J’arrive à la deuxième cache qui est juste à l’endroit où mon petit sentier oublié rejoint un chemin bien plus fréquenté qui est un GR. Je cherche quand même un moment, mais comme j’entends un groupe arriver, je cesse la recherche et met short et tee shirt. Je rejoint le bas du Pré Bâtard et stoppe pour le casse croûte. Il n’y a plus personne en vue, je me déshabille pour chercher la troisième cache. Au moment où je la trouve et la logue, la pluie se met à tomber, quelques coups de tonnerre. L’orage arrive. Vite ma parka et j’entame la descente.
At the Col de la Charmette, there are already a good dozen cars parked and three more are coming behind me. Not exactly a deserted area! And it’s cool too. Shorts, T-shirt and jacket to start. At one point, from the wide track starts a small path that rises up in laces. There, I am less likely to meet people. I undress. The tall grass is still very wet. My shoes get wet quickly. A little before reaching a forest track, I hear voices above me. I only put on my shorts. A few hundred metres further on, I leave this track and find my favourite attire again. The route I have chosen must lead me to a series of geocaches. But first I have to find the trail that is not obvious. I spot it just a little further down. I have to go down a very steep coomb. The ground is slippery after the rains of the last days. I fall once, get up again, hesitate, even consider turning back…then continue. I lose track as I cross a scree, but the GPS brings me back in the right direction to the first geocache that I quickly find. The rest of the route is quieter, crossing valleys covered with tall umbelliferous plants. I stop to climb on a trunk lying on the side of the path. I reach the second cache which is just where my small forgotten path joins a much more frequented path which is a GR. I try to look for a while, but as I hear a group arriving, I stop searching and put on shorts and tee shirt. I reach the bottom of the Pré Bâtard and stop for a snack. There is nobody in sight, I undress to search for the third cache. When I find it and log it, the rain starts to fall, a few thundershots. The storm is coming. Quickly, I get my parka and start the descent.
Je pensais être tranquille en arrivant à la station désaffectée de Saint Honoré 1500 vers 9 heures 20. Mais en fait une dizaine de voitures sont déjà garées là et deux autres arrivent derrière moi. Je démarre en short et tee shirt sur la première partie à l’ombre, puis je quitte le tee shirt et continue juste en short court. Je double un couple chaudement habillé puis un autre qui reste un peu derrière moi. A une bifurcation, je les vois partir vers le Tabor. J’arrive au lac Charlet. Les abords sont désert. Je peux enfin tout quitter. Je trouve rapidement une geocache puis continue la montée vers le col de l’Ollière puis le Pérollier. Mais deux groupes en descendent et je dois renfiler le short pour les croiser. Au sommet du Pérollier, je domine les remontées mécaniques du domaine skiable de l’Alpe du Grand Serre. Je commence à descendre sur ce versant là, remet le short pour croiser encore un groupe et me dirige vers le col du Parché. Là une randonneuse apparaît derrière moi. Je renfile encore une fois le short. Elle me suit puis me précède jusqu’au sommet du Grand Serre. Il est midi passé. Elle s’arrête et je me pose un peu plus loin pour le casse croûte. Elle fait demi tour et repart. Je suis enfin seul et nu. Je reviens en coupant dans la pente pour rejoindre l’arrivée d’un téléski, puis grimpe jusqu’à la crête qui me ramène vers le Pérollier. Pour redescendre, je m’engage dans le sentier du diable, un chemin étroit qui plonge en une multitude de lacets dans la face très raide. Vu d’en face, ce chemin est très impressionnant, en fait, il faut juste ne pas craindre le vertige et veiller à ne surtout pas faire de faux pas.
I thought I’d be quiet when I arrived at the disused Saint Honoré 1500 resort at around 9.20am. But in fact about ten cars are already parked there and two others are coming behind me. I start in shorts and tee shirt on the first part in the shade, then I leave the tee shirt and continue just in short shorts. I pass a warmly dressed couple and then another one who stays a bit behind me. At a fork in the path, I see them leaving towards Tabor. I arrive at Lake Charlet. The surroundings are deserted. I can finally quit everything. I quickly find a geocache then continue the climb towards the Ollière pass and then the Pérollier. But two groups come down and I have to put on my shorts to cross them. At the top of the Pérollier, I dominate the ski lifts of the Alpe du Grand Serre ski area. I start to descend on this slope, put my shorts back on to meet another group and head towards the Parché pass. There a hiker appears behind me. I put the shorts on again. She follows me then precedes me to the top of the Grand Serre. It’s past noon. She stops and I sit down a little further for a snack. She turns around and starts again. I am finally alone and naked. I come back cutting into the slope to reach the arrival of a ski lift, then climb up to the ridge that takes me back to the Pérollier. To get back down, I take the devil’s path, a narrow path that plunges in a multitude of laces into the very steep face. Seen from the other side, this path is very impressive, in fact, you just have to be careful not to fear vertigo and make sure you don’t make any false steps.
Premier jour de déconfinement après 55 jour bloqué chez soi en raison de l’épidémie de coronavirus. Une première randonnée en Chartreuse au dessus du village de Quaix. 4 heures de marche dont deux heures et demi nu et la découverte de neuf geocaches. Que c’est bon de pouvoir marcher, profiter de la nature et reprendre de l’activité!
First day of deconfinement after 55 days stuck at home due to the coronavirus epidemic. A first hike in the Chartreuse above the village of Quaix. 4 hours of walking including two and a half hours naked and the discovery of nine geocaches. It’s so good to be able to walk, enjoy nature and get back to activity!
Depuis le mardi 17 mars nous sommes en confinement pour tenter de lutter contre la propagation du virus Covid-19. Plus d’entrainements sportifs avec mon groupe de coureurs du Cos que je retrouvais deux fois par semaine. Mais des « déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes » sont encore autorisés avec une attestation de déplacement.
Le dimanche matin je suis donc retourné sur un petit chemin proche de chez moi, un chemin où j’emmenais mes enfants lorsqu’ils étaient petits, mais que je n’avais plus emprunté depuis bien des années. En fait ce sentier suit le parcours d’une voie pour les wagonnets qui sortaient d’une mine de pierre à ciment. Il reste encore quelques traces de cette activité d’autrefois. Des portions de rails au sol, la sortie murée de la mine et deux wagonnets rouillés abandonnés au bord du chemin.
C’est un endroit qui est si peu fréquenté en temps normal que je pensais bien n’y rencontrer personne dans les conditions actuelles et que je me suis permis de courir nu, même si proche de la ville. La distance n’est pas longue, quelques 500 ou 600 mètres, mais en faisant plusieurs aller-retour j’ai fait une petite course de près d’une demi heure. C’est toujours ça de prit dans cette période de disette sportive.
Since Tuesday, March 17, we have been in containment in an attempt to control the spread of the Covid-19 virus. No more sports training with my group of Cos runners that I used to meet twice a week. But « short trips, close to home, related to the individual physical activity of people » are still allowed with a mobility certificate.
So on Sunday morning I went back to a small path close to my home, a path where I used to take my children when they were young, but which I hadn’t used for many years. In fact, this path follows the trajectory of a track for the wagons coming out of a cement stone mine. There are still a few traces of this old activity. Portions of rails on the ground, the walled exit of the mine and two rusty wagons abandoned at the edge of the road.
It’s a place that is so little frequented in normal times that I thought I wouldn’t meet anyone there under the current conditions and I allowed myself to run naked, even though it’s so close to the city. The distance is not long, some 500 or 600 meters, but by making several round trips I made a small run of almost half an hour. It’s always a good thing to do in this period of sports shortage.
Les sorties pour exercices physiques sont autorisées pendant 1 heure dans un rayon de 1 kilomètre. J’en profite pour explorer les alentours de la maison. Du petit cheminement horizontal tranquille dans le forêt où je vais courir, partent des sentiers très raides qui grimpent vers le pied des falaises, utilisé en temps normal par les grimpeurs qui vont rejoindre des zones d’escalade . Il y a des cordes fixes par moments pour aider à la progression. Arrivé au bas des falaises, de vagues sentiers à peine tracés rejoignent d’autres lignes de falaises. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de voies d’escalade dans le secteur.
Exercise outings are permitted for 1 hour within a radius of 1 kilometre. I take the opportunity to explore the surroundings of the house. From the small quiet horizontal path in the forest where I will run, start very steep paths that climb to the foot of the cliffs, normally used by climbers who will join climbing areas . There are fixed ropes at times to help the progression. At the bottom of the cliffs, vague barely traced paths join other cliff lines. I didn’t think there were so many climbing spots in the area.
Octobre 2006. Un après midi, en rentrant de Die vers Grenoble par la route du col de Menée, je décide de faire un arrêt. Un chemin démarre tout à coté. J’ai une paire de chaussures de marche dans le coffre. Allez! Je n’ai qu’un tout petit sac avec mes papiers, le téléphone et l’appareil photo. Je n’avais vraiment pas prévu de balade. Le chemin monte entre des murs de buis puis en forêt. Il reste des traces d’habitations anciennes, les ruines d’une maison, une grange perdue dans les bois. Le cheminement continue par une montée tout droit en clairière jusqu’au col de Côte Chèvre. J’en connaissais l’autre versant, depuis le vallon de Combeau. Je fais demi-tour. En passant près de la grange, je m’arrête et jette un coup d’œil à l’intérieur. Surprenant : Il y a là une ancienne machine à vapeur, couverte de poussière.
October 2006. One afternoon, returning from Die to Grenoble by the road to the col de Menée, I decide to make a stop. A path starts nearby. I have a pair of walking shoes in the trunk. Come on! I have only a small bag with my papers, the phone and the camera. I really did not plan a ride. The path climbs between the walls of boxwood and then in the forest. There are traces of ancient dwellings, the ruins of a house, a barn lost in the woods. The trail continues on a steep ascent to the Col de Côte Chèvre. I know the other side of it, from the valley of Combeau. I turn around. As I pass by the barn, I stop and look inside. Surprising: There is an old steam engine, covered with dust.
J’y suis retourné en avril 2019 lors d’un aller retour depuis la route de Menée avec Bruno, Guillaume et Marie dans des conditions presque hivernales avec des flocons de neige. Puis avec l’association des Marcheurs Nus du Val de Roanne en mars 2020 lors d’une expertise du balisage du sentier PR en boucle depuis les Nonnières par le col de Côte Chèvre et le vallon de Combeau. Chaque fois je me suis arrêté pour vérifier si l’alambic était toujours là!
I went back there in April 2019 on a return trip from the Menée road with Bruno, Guillaume and Marie in almost wintery conditions with snowflakes. Then with the association of the Naked Walkers of the Val de Roanne in March 2020 during an expertise of the marking of the PR trail in loop from Les Nonnières by the pass of Côte Chèvre and the valley of Combeau. Each time I stopped to check if the still was still there!
Un de mes lieux de prédilection pour la randonnue est ce coin du massif de la Chartreuse qui entoure le sommet de la Grande Sure. C’est cette zone d’alpage qui s’étend des Bannettes à la Petite Vache, une zone sauvage, où ne vivent que temporairement quelques bergers et qui reste tout au long des saisons un merveilleux espace pour randonner. On dirait un château fort, entouré de murailles. A l’ouest, les contreforts de la Chartreuse dominent les plaines du nord-isère et de l’Ain, à l’est et au nord, les falaises surplombent la route de Saint Laurent du Pont à Saint Pierre, et depuis Grenoble, il faut monter au col de la Charmette. Pour atteindre l’alpage, on doit d’abord traverser le massif forestier, par des chemins qui s’élèvent en lacets ou des sentiers tracés tout droit dans la pente. Les accès les plus fréquentés sont ceux qui partent de Mont Saint Martin vers les Bannettes d’un coté, du col de la Charmette vers la Petite ou la Grande Vache de l’autre. Mais il existe nombre d’autres cheminements qui permettent de se faufiler entre les barres rocheuses, depuis Chalais, Pomarey, le pont Saint Bruno ou les environs du col de la Placette, . Il faut déplier la carte IGN du coin, imaginer tous les itinéraires envisageables et entreprendre de les parcourir tous systématiquement. Au sortir de la forêt, on débouche sur une succession de vallons séparés par des cols, col d’Hurtières, col de la Sure, bordés par des alignements de sommets, dont la Sure à 1920 mètres d’altitude. La prairie alpine y est recouverte de neige jusqu’au mois de mai, tondue par les vaches durant l’été, parsemée de gros chardons. Ce n’est pas une zone très étendue, quelques kilomètres à vol d’oiseau, mais suffisamment diverse par ses voies d’accès, ses paysages, ses recoins que l’on peut aisément passer des journées entières à la parcourir en toutes saisons, à pieds, en raquettes ou ski de rando.
One of my favourite places for hiking naked is this part of the Chartreuse Massif which surrounds the summit of the Grande Sure. It is this mountain pasture area that stretches from Bannettes to Petite Vache, a wild area where only a few shepherds live temporarily and which remains throughout the seasons a wonderful place to hike. It looks like a fortified castle, surrounded by walls. To the west, the foothills of the Chartreuse dominate the plains of the North Isère and the Ain, to the east and north, the cliffs overlook the road from Saint Laurent du Pont to Saint Pierre, and from Grenoble, you have to climb to the Charmette pass. To reach the alpine pasture, you must first cross the forest massif, by winding paths or paths traced straight down the slope. The most popular accesses are those from Mont Saint Martin to Les Bannettes on one side, and from the Charmette pass to the Petite or Grande Vache on the other. But there are many other paths that allow you to weave your way between the rocky bars, from Chalais, Pomarey, the Saint Bruno bridge or the area around the Col de la Placette . You have to unfold the IGN map of the area, imagine all the possible routes and start to systematically cover them all. At the exit of the forest, you come to a succession of valleys separated by passes, col d’Hurtières, col de la Sure, bordered by alignments of peaks, including the Sure at 1920 metres altitude. The alpine meadow is covered with snow until May, mowed by cows during the summer, dotted with large thistles. It is not a very large area, a few kilometres as the crow flies, but sufficiently diverse in its access routes, its landscapes, its hidden corners that one can easily spend whole days exploring it in all seasons, on foot, snowshoes or ski touring.
Sur la longue ligne de falaises qui s’étend le long de la vallée du Grésivaudan du Saint Eynard au plateau des Petites Roches, le Bec Charvet est le denier point haut au dessus de la gorge du Manival. Il est à la proximité immédiate de l’agglomération grenobloise et pourtant je n’étais jamais monté sur ce petit sommet. Chose réparée depuis ce jeudi de mi-juin.
A neuf heure et quart, il y a déjà quelques voitures sur le parking du col du Coq. J’espère que ce sont des randonneurs qui se sont dirigés plutôt vers des lieux plus fréquentés comme Pravouta ou le Roc d’Arguille. Dix minutes pour m’échauffer et je me déshabille. Je rejoins rapidement le haut du Manival. Jusque là, je connais. J’étais venu chercher une geocache dans ce coin. Sur la carte IGN, aucun chemin n’est marqué de ce coté là du Bec, pourtant un sentier se dirige dans sa direction. Il monte d’abord en forêt puis traverse une prairie en pente avant de rentrer à nouveaux sous couvert. Mais au bout d’un moment, il commence à descendre. Je me dit que c’est seulement pour passer une barre rocheuse. Mais non, il descend vraiment et je me retrouve presque au col, à mon point de départ ! Puisque c’est comme ça, je rejoins le GR qui contourne par le bas. Ça va être bien plus long que prévu. Le chemin, tout en sous bois, est agréable, mais parfois bien glissant en raison des pluies des derniers jours. Quelques rencontres : deux hommes en face de moi, j’ai juste le temps de mettre mon short devant moi, on échange un bonjour, un homme en marche rapide me dépasse alors que je me suis arrêté pour faire des photos de fleurs, je reste comme je suis, puis un groupe pour lequel j’ai le temps d’enfiler mon short. Un peu plus haut je croiserai de nouveau un randonneur. Mon short bloqué à la main devant moi, on discutera quelques minutes sur l’itinéraire. Une geocache est située un peu en dehors de mon chemin. Je fais un léger détour pour aller la dénicher. Je laisse le GR pour attaquer la montée vers l’autre versant du Bec Charvet. Ca monte raide pour rejoindre et suivre le bord de la falaise. Enfin, le sommet, arrondis et herbeux. De là la vue est panoramique sur la Chartreuse avec la Dent de Crolles d’un côté et Chamechaude de l’autre, mais aussi sur la vallée du Grésivaudan et la chaîne de Belledonne en face. L’atmosphère lavée par les orages est limpide, idéale pour les photos. Je me régale. Casse croute. J’attaque la descente par le versant le plus raide. Il y a un sentier qui finalement rejoint celui que j’avais pris le matin, à un embranchement que je n’avais pas vu. La descente est donc beaucoup plus rapide que la montée. Je ne me rhabille qu’en sortant de la forêt, à une vingtaine de mètres du parking.
On the long line of cliffs that extends along the Grésivaudan valley from Saint Eynard to the Petites Roches plateau, the Bec Charvet is the last high point above the Manival gorge. It is in the immediate vicinity of the Grenoble area and yet I had never climbed this small summit before. Thing repaired since that Thursday in mid-June. At nine and a quarter hours, there are already a few cars in the parking lot at Col du Coq. I hope that these are hikers who have gone to more popular places like Pravouta or Roc d’Arguille. Ten minutes to warm up and I’ll take my clothes off. I quickly reach the top of the Manival. Until then, I know what it’s like. I came to look for a geocache in this area. On the IGN map, no path is marked on this side of the Bec, yet a path is running in its direction. It first climbs into the forest and then crosses a sloping meadow before returning to the forest under cover. But after a while, it starts to come down. I’m thinking it’s only to pass a rocky bar. But no, it really goes down and I almost find myself at the pass, at my starting point! Since that’s the way it is, I join the GR that goes around the bottom. It’s going to take a lot longer than expected. The path, all in undergrowth, is pleasant, but sometimes quite slippery due to the rains of the last few days. A few meetings: two men in front of me, I just have time to put my shorts in front of me, we exchange a hello, a man walking fast passes me while I stopped to take pictures of flowers, I stay as I am, then a group for which I have time to put on my shorts. A little higher up I will see a hiker again. With my shorts hand-locked in front of me, we’ll talk for a few minutes on the route. A geocache is located a little out of my way. I’m making a slight detour to find it. I leave the GR to attack the climb towards the other side of Bec Charvet. It climbs steeply to reach and follow the edge of the cliff. Finally, the summit, rounded and grassy. From there the view is panoramic on the Chartreuse with the Dent de Crolles on one side and Chamechaude on the other, but also on the Grésivaudan valley and the Belledonne chain opposite. The atmosphere washed away by the storms is clear, ideal for photos. I am delighted. Breakfast. I start the descent from the steepest slope. There is a path that finally joins the one I took in the morning, at a junction I hadn’t seen. The descent is therefore much faster than the ascent. I only get dressed again when I leave the forest, about 20 metres from the car park.